Les mots de l’Embrunais et du Savinois : origines et histoire, étymologies
Les mots de l’Embrunais et du Savinois :
origines et histoire, étymologies
(Jean-Marie MICHEL)
Pour retrouver les origines et étymologies de noms, tels Parpaillon, Manins, Séyères, choucas, Noiret et autres à travers les thèmes de la montagne, l’eau, les villages et lieux-dits, les activités humaines, la vie économique, la faune et la flore, etc..
►Description de l’ouvrage : 154 pages, format 21/29, couverture souple, 17,00 €.
►En vente (17,00 €) : Librairie Charabia, place Saint-Marcellin - 05200 EMBRUN
►Zone décrite : 12 communes :
Baratier, Châteauroux-les-Alpes, Crévoux, Crots, Embrun, Les Orres, Puy-Sanières, Puy-Saint-Eusèbe, Réallon, Saint-André-d’Embrun, Saint-Sauveur, Savines-le-Lac.
►Plus de 1000 mots traités.
►Suite à des recherches chez de nombreux auteurs, j’ai essayé d’éclaircir l’origine de noms divers : montagnes, cols, torrents, lieux-dits, habitations, activités et métiers représentés localement, etc.
Je suis remonté aussi loin que possible : occitan, vieux français, latin, grec, celte et indo-européen, chaque fois que possible. Les linguistes n’apportent pas toujours des réponses convergentes, des lacunes ou interrogations subsistent, mais les hypothèses émises sont stimulantes…
(Jean-Marie-MICHEL est un embrunais, membre de notre association l'A.S.E.P.E).
Renseignements : 04 92 43 20 91. |
SOMMAIRE |
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Avertissement – Symboles |
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I) MONTAGNES (p. 6) | |
1 - Introduction | |
2 - Pierre, rochers, hauteurs | |
3 - Les sommets : description visuelle | |
4 - Les noms des sommets | |
5 - Les cols | |
6 - Divers | |
7 - Boussolenc et Soleil Bœuf | |
II) L’EAU (p. 29) | |
1 - Torrent – rivière – Durance | |
2 - Torrents | |
3 - Sources et fontaines | |
4 - Lacs – eaux dormantes | |
5 - Canaux | |
6 - Divers | |
7 - Orthographes de ‘Durance’ | |
III) Les LIEUX occupés ou exploités (p. 39) | |
1 - Noms de lieux liés à un aspect du paysage | |
2 - Noms de lieux liés à un aspect de la végétation | |
3 - Noms de lieux liés aux habitants, et à leurs activités | |
4 - Autres associations diverses | |
5 - Villes et villages | |
IV) L’HOMME en son MILIEU (p. 89) | |
1 - Constructions | 1) Habitations 2) Constructions diverses |
2 - Activités | 1) Agricoles et rurale 2) Sports et jeux 3) Culture 4) Loisirs et tourisme 5) Commerce et industrie |
3 - Métiers | 1) Actuels 2) Métiers du passé |
4 - Religion | 1) Bâtiments 2) Les personnes, les offices |
5 - Nourriture |
1) Cuisine 2) Aliments 3) Pain 4) Pour les animaux |
6 - Flore | 1) Arbres 2) Plantes sauvages |
7 - Faune |
1) Poissons 2) Mammifères 3) Oiseaux 4) Reptiles, batraciens 5) Insectes, etc. |
V) NOMS de FAMILLES (p. 133) | |
1) Origines germaniques | |
2) Métiers | |
3) Sobriquets | |
4) Autres | |
VI) Annexes (p. 137) | |
1) Des mots spécialement énigmatiques | |
2) Quelques suffixes | |
3) Repères : Brève introduction quant aux langues concernées | |
Sources et bibliographie [15 auteurs, plus de 42 ouvrages, 9 dictionnaires, 9 sites internet] (p. 143) | |
Index1 des mots traités | |
Index 2 des noms de famille |
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QUELQUES EXEMPLES : |
► Lac REYNA (Réa). Voici deux ou trois avis divergents. • Supposer une variante de ‘Renaud’ / ‘Reinaud’ (NDF) me semblait erroné a priori, par rapport à l’explication la plus simple : ‘Reyna’ pour grenouille (latin ‘rana’, cf. rainette). - En effet, le Lac Reyna, juste en dessous du col du même nom (18 m de dénivelé à peine), se trouve à 2695 m, ce qui représente à peu près la limite de présence en altitude de la grenouille rousse, seul batracien présent aussi haut. Il n’est pas exceptionnel de trouver la grenouille rousse aux abords des lacs d’altitude (L’Hivernet, etc.). L’Atlas de la faune du PNE fournit au moins une donnée de grenouille rousse à 2690 m d’altitude dans l’Embrunais (serait-ce précisément ce lac ?). • Cependant, selon une source locale (Réallon), il faudrait dire le lac Reynart (Laus dé Reynart), et non pas Reyna. (VER). Possible. Or, on lit peu après dans le même ouvrage qu’il y avait des grenouilles (‘grenolhas’) aux résurgences de la Confrérie, soit près du lac de la Confrérie, et pas loin du lac Reyna(rt)… Et d’autre part, on peut lire dans le livre de Carnévalé que le lieu appelé Coste Ruinas (côtes éboulées) s’appelait Costa de Reynard en 1406 ! Le rapprochement interpelle, d’autant plus que Reyn(h)ard fut un NDF de type sobriquet (NFS), variante de ‘Renaud’ (?)… [ ⇒ Combe des ruines p. 42 ] • Selon Fénié, d’ailleurs, les toponymes de type ‘Reynard’ ne font pas allusion à l‘animal, mais à des patronymes ou des sobriquets : « il est parfois difficile de faire la part des choses » (TO), en effet.
► Les BLEINCS (StA). 1750 : Les Blincs. 1779 : Les Blencs. NDF. Le ‘c’ final est énigmatique (suffixe –enc ?).
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