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LA DURANCE N°130 - Hiver 2024
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PAYS D’ART ET D’HISTOIRE SERRE-PONÇON GUILLESTROIS-QUEYRAS
VISITE GUIDÉE
EMBRUN
CATHÉDRALE NOTRE-DAME DU RÉAL 800 ANS
26 DÉCEMBRE ET 2 JANVIER
14 H30
VISITE INCONTOURNABLE
Décryptez l’architecture particulière, le langage coloré de cet édifice du XIIIe siècle et admirez les richesses d’un archevêché qui s’étendait jusqu’à la Méditerranée. De son porche des rois aux stalles du chœur, vous serez frappés par l’élégance de cette ancienne cathédrale.
RDV : devant le porche aux lions
Tarifs : 6,50€, réduit 4€, gratuit – 12 ans
Réservation obligatoire
WWW.EXPLORESERREPONCON.COM 04 92 43 77 43 Service Pays d'art et d'histoire Serre-Ponçon Guillestrois-Queyras
Programme disponible dans les offices du Tourisme
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Les 3 derniers billets
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du samedi 3 janvier 2025 (Marc Morbelli)
La cathédrale retrouve de sa superbe en attendant la rosace
Fini les échafaudages et autres barrières. Notre-Dame du Réal s’offre de nouveau au regard du public avec une façade ouest et un clocher rajeunis. Reste la rosace. En cours de restauration, elle rejoindra l’édifice prochainement.
La façade ouest et le clocher ont retrouvé une seconde jeunesse, la grande rosace regagnera son emplacement dans quelques mois. Photo Le DL/Marc Morbelli
Depuis peu, les Embrunais ont pu redécouvrir la beauté de la façade ouest de la cathédrale Notre-Dame du Réal. Les échafaudages ont été démontés complètement ainsi que les grilles de protection et le parvis a été nettoyé.
Un investissement de 3,4 millions d’euros
Notre-Dame du Réal a été édifiée il y a 800 ans, entre 1170 et 1225, contemporaine de Notre-Dame de Paris. Elle appartient à la Ville d’Embrun. Au fil des siècles elle a fait l’objet de divers travaux d’amélioration et embellissement, avec notamment l’installation du grand orgue en 1464 par Pierre Marchand, et a subi diverses évolutions par des facteurs d’orgue de renommée. Cet instrument somptueux fut offert par le dauphin Louis, futur Louis XI. Le XVe siècle a vu également la création de la grande rosace au-dessus du portail principal. « Notre cathédrale est exceptionnelle », commentait dans nos colonnes la maire, Chantal Eyméoud. « Elle compte énormément dans l’histoire culturelle et cultuelle. C’est l’un des plus beaux monuments des Alpes françaises et de la région. »
Le temps ayant fait son œuvre, certaines parties étaient endommagées, notamment la façade ouest et le clocher. Depuis quelques années la commune d’Embrun s’était donc lancée dans l’immense projet de leur réhabilitation. Études, élaboration du projet, recherche des financements… tout s’est enchaîné convenablement et au début du mois de mai 2022 était inauguré le lancement de ces grands travaux. Ils ont été financés à 100 % pour une somme prévisionnelle alors de 2 850 000 euros, par l’État à hauteur de 50 %, par la Région pour 30 %, par le Département pour 10 % mais aussi par la Mission Bern et la Fondation du patrimoine et de nombreux autres donateurs.
Les travaux étaient prévus jusqu’en fin d’année 2024, le délai a donc été respecté mis à part la rosace, toujours en cours de restauration, qui reviendra bientôt. Michel Trubert, architecte en chef des Monuments historiques, a été en charge de cette restauration qui a privilégié la conservation. Chaque pierre a été sondée afin de connaître son état, celles pouvant être sauvées l’ont été et consolidées afin de garder l’aspect originel, les autres ont été remplacées. Au final cette restauration a eu un coût de 3,4 millions d’euros. De nouvelles phases de travaux seront lancées pour les autres façades dans les années à venir.
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du samedi 3 janvier 2025 (Marc Morbelli)
La cathédrale retrouve de sa superbe en attendant la rosace
Fini les échafaudages et autres barrières. Notre-Dame du Réal s’offre de nouveau au regard du public avec une façade ouest et un clocher rajeunis. Reste la rosace. En cours de restauration, elle rejoindra l’édifice prochainement.
La façade ouest et le clocher ont retrouvé une seconde jeunesse, la grande rosace regagnera son emplacement dans quelques mois. Photo Le DL/Marc Morbelli
Depuis peu, les Embrunais ont pu redécouvrir la beauté de la façade ouest de la cathédrale Notre-Dame du Réal. Les échafaudages ont été démontés complètement ainsi que les grilles de protection et le parvis a été nettoyé.
Un investissement de 3,4 millions d’euros
Notre-Dame du Réal a été édifiée il y a 800 ans, entre 1170 et 1225, contemporaine de Notre-Dame de Paris. Elle appartient à la Ville d’Embrun. Au fil des siècles elle a fait l’objet de divers travaux d’amélioration et embellissement, avec notamment l’installation du grand orgue en 1464 par Pierre Marchand, et a subi diverses évolutions par des facteurs d’orgue de renommée. Cet instrument somptueux fut offert par le dauphin Louis, futur Louis XI. Le XVe siècle a vu également la création de la grande rosace au-dessus du portail principal. « Notre cathédrale est exceptionnelle », commentait dans nos colonnes la maire, Chantal Eyméoud. « Elle compte énormément dans l’histoire culturelle et cultuelle. C’est l’un des plus beaux monuments des Alpes françaises et de la région. »
Le temps ayant fait son œuvre, certaines parties étaient endommagées, notamment la façade ouest et le clocher. Depuis quelques années la commune d’Embrun s’était donc lancée dans l’immense projet de leur réhabilitation. Études, élaboration du projet, recherche des financements… tout s’est enchaîné convenablement et au début du mois de mai 2022 était inauguré le lancement de ces grands travaux. Ils ont été financés à 100 % pour une somme prévisionnelle alors de 2 850 000 euros, par l’État à hauteur de 50 %, par la Région pour 30 %, par le Département pour 10 % mais aussi par la Mission Bern et la Fondation du patrimoine et de nombreux autres donateurs.
Les travaux étaient prévus jusqu’en fin d’année 2024, le délai a donc été respecté mis à part la rosace, toujours en cours de restauration, qui reviendra bientôt. Michel Trubert, architecte en chef des Monuments historiques, a été en charge de cette restauration qui a privilégié la conservation. Chaque pierre a été sondée afin de connaître son état, celles pouvant être sauvées l’ont été et consolidées afin de garder l’aspect originel, les autres ont été remplacées. Au final cette restauration a eu un coût de 3,4 millions d’euros. De nouvelles phases de travaux seront lancées pour les autres façades dans les années à venir.
►Article paru dans le DAUPHINE LIBERE du jeudi 12 décembre2024 (Marc Morbelli) :
Une causerie-conférence sur la création de Serre-Ponçon

Maurice Fortoul a animé la conférence face à une salle pleine. Photo Mairie Embrun service culture
Maurice Fortoul a animé une causerie - conférence à la Manutention sur le barrage et le lac de Serre-Ponçon. Il a retracé l’historique et l’élaboration de la construction du barrage au défilé de Serre-Ponçon et bien plus tard sa réalisation. Il faut revenir en 1856 à la suite des grandes crues de la Durance, les plus fortes connues en Haute-Durance pour qu’une telle idée se fasse jour. En 1857, il est étudié l’édification d’un barrage à son lieu actuel, site repéré pour sa configuration favorable. La première mission était de lutter contre le manque d’eau en Provence avec deux autres objectifs : maîtriser les crues et produire de l’électricité. La retenue n’était pas encore pleine qu’était créé à Embrun le Club nautique alpin, toujours actif 63 ans après. Le tourisme nautique et contemplatif allait connaître un développement important et majeur pour les Hautes-Alpes.
►Article paru dans le DAUPHINE LIBERE du jeudi 12 décembre2024 (Marc Morbelli) :
Une causerie-conférence sur la création de Serre-Ponçon

Maurice Fortoul a animé la conférence face à une salle pleine. Photo Mairie Embrun service culture
Maurice Fortoul a animé une causerie - conférence à la Manutention sur le barrage et le lac de Serre-Ponçon. Il a retracé l’historique et l’élaboration de la construction du barrage au défilé de Serre-Ponçon et bien plus tard sa réalisation. Il faut revenir en 1856 à la suite des grandes crues de la Durance, les plus fortes connues en Haute-Durance pour qu’une telle idée se fasse jour. En 1857, il est étudié l’édification d’un barrage à son lieu actuel, site repéré pour sa configuration favorable. La première mission était de lutter contre le manque d’eau en Provence avec deux autres objectifs : maîtriser les crues et produire de l’électricité. La retenue n’était pas encore pleine qu’était créé à Embrun le Club nautique alpin, toujours actif 63 ans après. Le tourisme nautique et contemplatif allait connaître un développement important et majeur pour les Hautes-Alpes.
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