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LA DURANCE N°125- Automne 2023
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- Papeterie RECTO-VERSO
Place de la Mazelière à EMBRUN - Maison de Chanonges (en face de la cathédrale à EMBRUN
SOMMAIRE |
|
---|---|
1 | Editorial |
2 | Photo |
3 | Les Escartons embrunais |
4-6 | Réparer des ans l'irréparable outrage pour le plus beau monument religieux des Alpes du Sud |
7 | Histoire contemporaine : Le Comité de défense des intêrets du Commerce et de l'Industrie de l'Embrunais |
8 | Il y a 100 ans : création d'un atelier de fabrication de boîtes en carton à Embrun |
9 | Le colonel Widman / Le Marquis de la Mazelière |
10 | Les livres |
11 | Quand l'archevêque Jean de Girard préfère l'archevêché d'Embrun à celui de Reims ! |
12-13 | La Durance à la fin du XIXe siècle |
14-15 | La voie domitienne ou Via Domitia |
16 | Les réclames |
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►Voir aussi :
Toutes les pages de couverture et tous les sommaires des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2022
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1 | Editorial |
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4-6 | Réparer des ans l'irréparable outrage pour le plus beau monument religieux des Alpes du Sud |
7 | Histoire contemporaine : Le Comité de défense des intêrets du Commerce et de l'Industrie de l'Embrunais |
8 | Il y a 100 ans : création d'un atelier de fabrication de boîtes en carton à Embrun |
9 | Le colonel Widman / Le Marquis de la Mazelière |
10 | Les livres |
11 | Quand l'archevêque Jean de Girard préfère l'archevêché d'Embrun à celui de Reims ! |
12-13 | La Durance à la fin du XIXe siècle |
14-15 | La voie domitienne ou Via Domitia |
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Les 2 derniers billets
►Ce week-end des 16 et 17 septembre l'Association de Sauvegarde et d'Etudes du Patrimoine de l'Embrunais a organisé des visites de la Tour médiévale commentées par notre président Jean-Paul BLANC.
Dimanche ensoleillé, |
Samedi pluvieux, |
►Ce week-end des 16 et 17 septembre l'Association de Sauvegarde et d'Etudes du Patrimoine de l'Embrunais a organisé des visites de la Tour médiévale commentées par notre président Jean-Paul BLANC.
Dimanche ensoleillé, |
Samedi pluvieux, |
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 8 septembre 2023 (Bernard Brabant)
Il y a 80 ans, les Allemands chassaient les Italiens pour occuper Embrun
Début septembre 1943, les Italiens changent de camp. Conséquence : dans la nuit du 8 au 9 septembre, les soldats italiens s’enfuient d’Embrun qu’ils occupaient, pour ne pas être faits à leur tour prisonniers par les Allemands. Le lendemain, les Allemands prennent possession de la ville.
La caserne Delaroche où logeaient les troupes italiennes et allemandes. Reconstitution dessin Bernard Brabant
“Acasa !” C’est le mot d’ordre chez les soldats italiens. La plupart sont contre la guerre et l’occupation. “La troupe est lasse de la guerre et aspire à rentrer dans ses foyers, quelle que soit l’issue de ce conflit qui tourne au désavantage de l’Italie”, note le colonel Béraud.
Les Allemands ont pénétré à Gap ce mercredi 8 septembre. À Embrun, c’est la débandade. Les Italiens ouvrent les portes de la caserne Lapeyrouse transformée en prison et libèrent les 229 prisonniers. Ils recommandent même aux Embrunais de brûler les archives et les dossiers concernant les prisonniers libérés, pour que les Allemands n’en reprennent pas la chasse.
Les transalpins abandonnent leur matériel. “Le Lieutenant Eymin, aidé par messieurs Chevallier (le père), Vidou et Désiré Manuel réussissent à pénétrer dans les casernes et le central téléphonique pour récupérer des fusils et des milliers de cartouches qui sont cachés dans le grenier de la maison Eymin route de Saint-André”, écrit l’historien local Jean Vandenhove.
Les soldats Alpini échangent leurs uniformes contre des habits civils. Ils sont parfois aidés par la population qui a plus de haine envers les Allemands.
►Les Hautes-Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne
Les uniformes vert-de-gris apparaissent à Embrun dès le lendemain. Environ 150 militaires de la Wehrmacht et une antenne de la Gestapo s’installent dans les casernes Delaroche et Surian.
Les Allemands demandent aux habitants de restituer le matériel laissé par les Italiens en fuite. Sans grand succès : les armes subtilisées serviront au maquis des Orres, dirigé par le lieutenant Eymin.
Couvre-feu, chasse à ceux qui refusent de partir pour le Service du travail obligatoire en Allemagne. Les Résistants sont traqués. Les Hautes- Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne. Les Juifs jusque-là épargnés par les Italiens sont recherchés. L’occupation allemande sera plus tragique même dans l’Embrunais avec notamment la rafle des maquisards du Boscodon en mai 1944.
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 8 septembre 2023 (Bernard Brabant)
Il y a 80 ans, les Allemands chassaient les Italiens pour occuper Embrun
Début septembre 1943, les Italiens changent de camp. Conséquence : dans la nuit du 8 au 9 septembre, les soldats italiens s’enfuient d’Embrun qu’ils occupaient, pour ne pas être faits à leur tour prisonniers par les Allemands. Le lendemain, les Allemands prennent possession de la ville.
La caserne Delaroche où logeaient les troupes italiennes et allemandes. Reconstitution dessin Bernard Brabant
“Acasa !” C’est le mot d’ordre chez les soldats italiens. La plupart sont contre la guerre et l’occupation. “La troupe est lasse de la guerre et aspire à rentrer dans ses foyers, quelle que soit l’issue de ce conflit qui tourne au désavantage de l’Italie”, note le colonel Béraud.
Les Allemands ont pénétré à Gap ce mercredi 8 septembre. À Embrun, c’est la débandade. Les Italiens ouvrent les portes de la caserne Lapeyrouse transformée en prison et libèrent les 229 prisonniers. Ils recommandent même aux Embrunais de brûler les archives et les dossiers concernant les prisonniers libérés, pour que les Allemands n’en reprennent pas la chasse.
Les transalpins abandonnent leur matériel. “Le Lieutenant Eymin, aidé par messieurs Chevallier (le père), Vidou et Désiré Manuel réussissent à pénétrer dans les casernes et le central téléphonique pour récupérer des fusils et des milliers de cartouches qui sont cachés dans le grenier de la maison Eymin route de Saint-André”, écrit l’historien local Jean Vandenhove.
Les soldats Alpini échangent leurs uniformes contre des habits civils. Ils sont parfois aidés par la population qui a plus de haine envers les Allemands.
►Les Hautes-Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne
Les uniformes vert-de-gris apparaissent à Embrun dès le lendemain. Environ 150 militaires de la Wehrmacht et une antenne de la Gestapo s’installent dans les casernes Delaroche et Surian.
Les Allemands demandent aux habitants de restituer le matériel laissé par les Italiens en fuite. Sans grand succès : les armes subtilisées serviront au maquis des Orres, dirigé par le lieutenant Eymin.
Couvre-feu, chasse à ceux qui refusent de partir pour le Service du travail obligatoire en Allemagne. Les Résistants sont traqués. Les Hautes- Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne. Les Juifs jusque-là épargnés par les Italiens sont recherchés. L’occupation allemande sera plus tragique même dans l’Embrunais avec notamment la rafle des maquisards du Boscodon en mai 1944.
Les portes d'Embrun, dites de Gap et de Briançon.
►Huiles peintes par M. Rosan vers 1880.
Les portes d'Embrun, dites de Gap et de Briançon.
(Avec l'autorisation de leur propriétaire actuel)
Première porte de l'enceinte fortifiée d'Embrun, en venant de Gap. |
Porte d'entrée de la ville d'Embrun, dite "Porte de Gap" |
La "Porte de Briançon" avec à l'arrière garde, la Maison du Gouverneur Militaire de la place d'Embrun. |
Porte, dite de Briançon (Haut de ville). |
Porte, dite de Briançon (Haut de ville). |
►Huiles peintes par M. Rosan vers 1880.
Les portes d'Embrun, dites de Gap et de Briançon.
(Avec l'autorisation de leur propriétaire actuel)
Première porte de l'enceinte fortifiée d'Embrun, en venant de Gap. |
Porte d'entrée de la ville d'Embrun, dite "Porte de Gap" |
La "Porte de Briançon" avec à l'arrière garde, la Maison du Gouverneur Militaire de la place d'Embrun. |
Porte, dite de Briançon (Haut de ville). |
Porte, dite de Briançon (Haut de ville). |