Quand les courses de chevaux payaient une partie du réseau d’eau
►Article paru dans le Dauphiné Libéré du mardi 11 avril 2023 - Bernard Brabant
Quand les courses de chevaux payaient une partie du réseau d’eau
Il y a 100 ans, les bénéfices de l’ancêtre du PMU ont en partie subventionné les travaux pour amener l’eau. Crise au conseil municipal : le maire démissionne. Voilà ce qu’on pouvait lire dans l’hebdoma- daire embrunais La Durance , en avril 1923.
La place Saint-Pierre au début du XXe siècle. Sa fontaine d’eau potable et sa mairie. Photo Archives départementales côte 39-276
Une bonne nouvelle : Embrun touchera 120 000 francs du Pari mutuel pour ses travaux d’eau potable (soit, si l’on rapporte à la valeur actuelle, la somme de 135 000 € pour des travaux estimés à plus d’1 million d’euros). Dans ses statuts, la société de paris de courses doit redistribuer une petite partie de ses bénéfices. Châteauroux touchera également une subvention correspondant à 25 000 €. La vie au conseil municipal n’est pas pour autant un long fleuve tranquille. Les confits se succèdent. Le préfet vient enfin d’accepter la démission du maire, Monsieur Joubert. “Ces crises municipales, vraiment trop fréquentes (la 4e depuis décembre 1919), ne peuvent qu’être nuisibles aux intérêts de notre chère ville” se désole l’hebdomadaire embrunais La Durance. Le 7 avril, le conseil choisit son doyen, le commandant Toussaint qui n’est pas candidat. Il refuse le poste. Quinze jours plus tard, il accepte devant l’insistance du conseil. |
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