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Nouvelles

Le Service Culturel de la Ville d'Embrun vous propose : 

Mercredi 8 août à 21h,
Jardin du Roc (repli dans la salle de la Poudrière en cas de mauvais temps) :

Festival Théâtre de Verdure

avec le spectacle "Jazz me Babe"
et ses comédiens Barbara Glet et François Vincent.

Jazz me Babe spectacle.jpg Le personnage principal s’appelle Albert. C’est un jeune français, trompettiste amateur, revenu de la guerre de 14-18, traumatisé par ce qu’il a vécu, désespéré par ce qu’il a compris de l’humanité. Il n’arrive pas à renouer avec son environnement familial et professionnel. Après avoir entendu jouer une fanfare militaire composée de noirs américains, il décide de partir à la Nouvelle Orléans pour devenir musicien de jazz.
 Arrivé là-bas, il s’immerge dans une culture qui lui fait perdre tous ses repères.
 L’improvisation, le feeling, le swing, la transe, « jouer hot » plutôt que « straight », des notions tout à fait inconnues pour un français de cette époque.
 Il découvre ébahi un monde qui est comme l’inverse du sien. Il est aussi confronté à la violence d’une société corrompue et ségrégationniste, à l’injustice raciste et à la pègre arrogante.
 Dans ce parcours initiatique, Albert rencontre Léon, un clarinettiste italien qui rêve d’être noir et Dinah, une chanteuse de blues, dont il tombe amoureux.
Mais la belle vit dans un environnement sordide. Notre ami Albert, armé de sa foi humaniste, décide de l’aider.Mais comprend-t-il le monde qu’il rêve de changer ?


Billetterie :
Une prévente est mise en place au Bureau d’Information Touristique d’Embrun.
La Billetterie sera ouverte sur place (côté bord du Roc) dès 20h30.
Plein tarif : 6 €
Tarif réduit : 3 € (enfants de 6 à 16 ans, étudiants, personnes en formation, demandeurs d’emplois, titulaires d’une carte d’invalidité)
Gratuité : moins de 6 ans

Jeudi 9 août à 18h,
Cathédrale Notre-Dame du Réal :

L'Heure de l'Orgue

avec le récital "Danses et variations"
de Fabienne Medurio.

Affiche HDO 2018.jpgCe concert nous fera voyager dans l'Europe des XIVe au XVIIIe siècles, à travers des œuvres pour la plupart inspirées par la danse et la variation : de l'estampie médiévale à la partita luthérienne, en passant par la passacaille et la bergamasque !
Principaux compositeurs du programme :
Johann Kaspar KERLL, Girolamo FRESCOBALDI, Dietrich BUXTEHUDE, Georg BÖHM, Jean Adam GUILAIN.


Libre participation

Dimanche 12 août à 21h,
salle de la Poudrière :

Concert "Mozart à Vienne"

de Nicole Tamestit (violon classique) et
de Pierre Bouyer (pianoforte viennois)


AFFICHE.jpg Durant les dix dernières années de sa vie, Mozart écrit à Vienne ses plus belles Sonates.
 Pour Mozart, pianiste-compositeur, la période qui va de la fin des années 1770 à la fin des années 1780 est une période de transition et de réflexion en ce qui concerne l’œuvre dédiée à son instrument de prédilection, et de fait, à partir du moment où il rompt avec l’Archevêque de Salzburg en mai 1781, et s’établit comme artiste libre à Vienne, il n’écrit plus de sonates de pianoforte. Devenu indépendant, ce sont les leçons de piano, les compositions sur commande et les concerts qui lui permettent de gagner sa vie ; mais en fait Mozart enthousiasmait surtout le public viennois par ses improvisations libres et par ses concertos. Lorsqu’il se remit à composer régulièrement des sonates, en 1788/1789, la découverte de l’œuvre de Johann Sebastian Bach et l’abandon du style galant avaient fait leur chemin, et la volonté de Mozart était de trouver au pianoforte une écriture à la fois rigoureuse et passionnée.
Tarifs : Tout public : 15 € | Enfants et étudiants : 12 € (billetterie sur place le soir du concert)

Jusqu’au samedi 11 août,
Salle de la Manutention (ouvert tous les jours de 16h à 19h et les mercredis et samedis de 10h30 à 12h30) :

Salon des Arts

avec Thomas Voillaume, invité d’honneur.

Le Salon des Arts de la ville d'Embrun, reconduit chaque été dans le bel espace historique de la Manutention, répond à un véritable choix politique de la Municipalité visant à soutenir la création artistique de professionnels ou d'amateurs et à sensibiliser les visiteurs à des formes d'expressions culturelles très diversifiées.
Événement phare de la programmation culturelle de la ville, le Salon des Arts 2018 réunit 16 artistes, sélectionnés par un jury et venus de différentes régions, autour de l'invité d'honneur, Thomas VOILLAUME, sculpteur local de grand talent à la découverte incessante de nouvelles techniques artistiques.
Ce salon, de notoriété grandissante, permet à la commune d'Embrun de confirmer son image de ville culturelle reconnue sur tout le territoire haut-alpin.
Entrée libre et gratuite

Jusqu’au samedi 1er septembre,
Maison des Chanonges (ouvert tous les jours (sauf le mardi) de 16h à 19h) :

Expositions « Impressions de la montagne »

À travers des dessins imprimés (gravures, estampes, lithographies, illustrations d’ouvrages) publiés au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, cette exposition présente différentes images de la montagne et de ceux qui l’habitent ou la visitent. 
Exposition réalisée en 2016 par les Archives départementales des Hautes-Alpes, en partenariat avec la ville de Briançon et le Centre des Monuments Nationaux à Mont-Dauphin.

« Gabriel Loppé, peintre des hauts sommets »

Gabriel Loppé, peintre des hauts sommets : Après un bref passage dans l’atelier genevois du grand maître de la peinture de paysage François Diday, Gabriel Loppé (1825-1913) décide de se consacrer à la représentation des hauts sommets et glaciers des vallées de Chamonix, de Zermatt et d’Eggishorn. Ses clients sont essentiellement des alpinistes anglais qui retrouvent dans ces toiles la nature sauvage et dépouillée qu’ils rencontrent lors de leurs courses en montagne. Ce sont les toiles représentant les vallées alpines en hiver pleines de lumière et de neige, qui auront le plus de succès.
Exposition en partenariat avec l’Association des Amis du Vieux Chamonix et les Musées de l’agglomération d’Annecy.

Jusqu’au dimanche 2 septembre,
centre d’art contemporain Les Capucins (Ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 19h, fermé les jours fériés) :

Exposition « Le Menuisier de Picomtal »
Avec Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et Suzanne Husky.


 Au début des années 2000, suite à des travaux de rénovation effectués au château de Picomtal à Crots, par les nouveaux propriétaires, un journal gravé sous des lattes de parquet est découvert. 72 phrases de la main de Joachim Martin, menuisier, relatent à travers une série d’anecdotes, les mœurs de ce village haut-alpin en 1880-1881, ainsi que des événements historiques, dont l’avènement de la République notamment. D’autres épisodes plus troubles sont évoqués, des faits divers, que l’homme a tenu à maintenir secrets de son vivant, sans pourtant renoncer à ce qu’ils soient un jour révélés. Une mention confirme cette intention. « Heureux mortel, quand tu me liras, je ne serai plus ». Cet écrit est rare car il provient d’un homme du peuple, qui se confie sans filtre grâce à une cachette qui lui assurait la confidentialité de son témoignage sur une durée limitée mais minimum.
Cette histoire jusqu’alors confidentielle, connue principalement des habitants de l’Embrunais, a suscité l’attention de l’historien, Jacques-Olivier Boudon, qui lui a consacré un livre largement médiatisé, paru en 2017, Le plancher de Joachim, l’histoire retrouvée d’un village français.
Profitant de la mise en lumière de ce pan du patrimoine historique local, le centre d’art contemporain Les Capucins a invité Aurélie Ferruel & Florentine Guédon et Suzanne Husky, à s’en saisir afin d’en livrer leurs interprétations. Ces artistes, dont les œuvres se déploient aussi bien sous forme d’installations, de sculptures, de films, de céramiques, ou encore de performances, inscrivent l’essentiel de leurs recherches sur le territoire rural. Elles y étudient notamment les pratiques vernaculaires, qui tissent des liens au sein d’une communauté d’individus. Comment assure-t-on la transmission de ces traditions ou savoir-faire populaires, quelles sont les conditions de leur survivance ? Qu’est ce qui reste, qu’est ce qui bouge ? Qu’est ce qui se dit, qu’est ce qui se tait ? Comment s’écrit l’histoire populaire ? Les artistes invitées investissent ces questions par pliages successifs, en superposant les témoignages d’ici et d’ailleurs, les temporalités et les espaces. L’histoire est toujours vue au regard d’une autre. Pour l’exposition Le Menuisier de Picomtal, l’ensemble des œuvres sera produit spécifiquement par le centre d’art contemporain.

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