Blog - Tous les billets

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 23 mars 2024 (Bernard Brabant)
 

 Au cœur de l’affaire de la dinde de la place Dongois

Cela s’est passé le 27 novembre 1891, place Dongois. L’hebdomadaire La Durance de l’époque a titré : “Histoire d’un crime”. Un titre ironique pour une affaire passée en justice. Pas en cours d’assises, non, seulement au tribunal de police. La victime n’était qu’une pauvre dinde.


DL_2024_03_26_LaDinde.jpg

À coups de balai, elles volèrent dans les plumes de la dinde… Dessin Le DL/Bernard Brabant.

La dinde appartenait au camionneur Royer. Comme il ne lui donnait rien à becqueter, elle picorait de quoi se remplir le gésier entre la rue des Veillées et la place Dongois. À cette époque, Embrun se prenait pour une ville et avait un commissaire de police. Son dada était de veiller à la propreté des rues et ruelles. C’est pourquoi il appréciait cette dinde vagabonde. Il estimait qu’elle participait au nettoyage en avalant les déchets balancés derrière les réverbères par les indélicats. Cela n’en faisait pas une dinde dodue. Non, elle restait maigre. Un jour, notre dinde dégourdie se faufila par un portail entrouvert. Elle découvrit un paradis pour dinde. Un jardin avec des rangées de salades, petits pois et autres délices. Dès qu’elle le pouvait, elle se faufilait pour visiter ce jardin d’Éden. Vous pensez bien que se faire voler par une volaille déplut aux demoiselles Raviol, propriétaires dudit jardin. Elles décidèrent de se débarrasser de l’oiseau de malheur.

Un commissaire dindophile

Le vendredi 27 novembre 1891, à coups de balai, elles volèrent dans les plumes de la dinde venant faire son petit tour gastronomique. La bête se défendit becs et ailes. Elles appelèrent en renfort leur locataire, Madame Rolland. On a beau être dure à cuire, le cœur de la pauvre dinde lâcha. La bête fut plumée.

Les commères du quartier gloussèrent d’indignation. Leurs cancans arrivèrent aux oreilles du camionneur Royer. Il alla trouver le commissaire de police dindophile qui se rendit chez les demoiselles et ladite Madame Rolland. Sur sa table, les poulets découvrirent le corps du délit : celui de la dinde. Madame Rolland fut amenée au poste. C’était une dame respectée. Son mari avait été assassiné quelques mois auparavant au Tonkin. La veuve dindicide passa devant le tribunal et fut acquittée en première et seconde instances. Car le camionneur avait fait appel.

La Fontaine écrivait “Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”. La pauvre dinde, qui n’était que de basse-cour, fut sacrifiée sur l’autel de la justice. Comme concluait le journal La Durance  : “Qu’importe, pauvre dinde, je crains fort que malgré la sympathie qu’on te témoigne, tu ne sois comme toujours la dinde de la farce !”


On peut consulter La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


Publié le 26/03/2024 18:52  - aucun commentaire -

► Bientôt, la place Barthelon se fera une jeunesse !
 

Souvenons-nous : MARS 2003 (il y a 21 ans)
 

La place Eugène Barthelon à Embrun : Non, ce n'est pas suite à un bombardement, mais les travaux de réfection à l'occasion de la mise en secteur piétonnier de la place en 2003
 

xTravaux_Barthelon_2003007.jpg

Travaux_Barthelon_2003001.jpg
Travaux_Barthelon_2003003.jpg Travaux_Barthelon_2003009.jpg
Travaux_Barthelon_2003004.jpg Travaux_Barthelon_2003002.jpg Travaux_Barthelon_2003008.jpg
Travaux_Barthelon_2003006.jpg Travaux_Barthelon_2003005.jpg


Voir le diaporama

Publié le 13/03/2024 06:44  - 1 commentaire -
Que s’est-il passé il y a 100 ans  -  par Bernard_Brabant

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 11 mars 2024 (Bernard Brabant)
 

 Que s’est-il passé il y a 100 ans ?

À Baratier, on se met enfin d’accord sur l’emplacement du monument aux morts. À Embrun, on organise un bal qui fortifie les muscles et le moral. Des publicités prennent soin de notre santé et de notre portefeuille. Voilà ce que l’on peut lire dans l’hebdomadaire embrunais La Durance en mars 1924


DL_2024_03_11_MonumentAuxMorts.jpg

En mars 1924, La Durance rapporte que les chefs de famille, convoqués par le maire, se sont enfin mis d’accord sur l’emplacement du monument aux morts.  Photo Le DL/B.B.

Il y a 100 ans, dans l’hebdomadaire La Durance un article nous apprend que le maire de Baratier, Monsieur Blanc, a convoqué les chefs de famille de la commune. Les 32 membres présents lors de la réunion qui s’est déroulée fin février se sont mis d’accord sur l’emplacement du monument aux morts et ont ouvert une souscription.

Un bal de village “pas une copie maladroite des dancings jazz-bandesques des grands centres”

À Paris, les délégués anglais, belges, hollandais et français se rencontrent pour décider de la date du passage à l’heure d’été. Ce sera la nuit du 29 au 30 mars. Tous les pays sont d’accord… sauf l’Angleterre qui changera d’heure au mois d’avril.

Mardi gras, tombe un 4 mars. À cette occasion, l’Union sportive embrunaise organise un bal masqué. “Il sera l’exemple de ces plaisirs sains et familiaux, comme en connaissent encore nos petites villes, et non pas […] une copie maladroite des dancings jazz-bandesques des grands centres”, se réjouit le journal. Car c’est un bal “où l’on se sent heureux d’être homme, d’être français, d’être provincial. […] Non seulement les danseurs fortifieront leurs muscles et leur moral, mais ils aideront les jeunes embrunais à devenir robustes.” Rien que ça.

Il n’y a pas que le bal, qui est bon pour la santé. “Voulez-vous avoir le sourire ? Le teint frais ? Le sang pur ? Prenez deux ou trois fois par semaine, le soir en vous couchant, une infusion de thé des moines de Boscodon.” Voilà ce que promet le pharmacien embrunais Masson dans une publicité. Le nom qu’il a donné à sa boisson tient du conte d’apothicaire : à cette époque, dans l’ancienne abbaye délabrée, il n’y avait pas plus de moines que de théiers.

Dans une autre publicité, “l’éminent spécialiste de Paris en prothèse oculaire et auriculaire, M. Daumont” promet de faire entendre les plus sourds. “Après un examen minutieux et mathématique”, il peut vous rendre la vue normale. “Il sera présent à l’Hôtel des négociants le 29 mars.”

Une autre publicité annonce qu’on peut nous acheter des peaux d’écureuils bien séchées et tendues. Voilà une façon bien cruelle de se servir d’un écureuil pour mettre de l’argent de côté. C’était avant la Caisse d’épargne.
 


On peut consulter La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


Publié le 11/03/2024 11:17  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du Dimanche 18 février 2024 (Bernard Brabant)

  Quand les grossesses finissaient en “infanticide” ou “suppression d’enfant” 



DL_2024_03_02_QuandLesGrossesses.jpg

Que ce soit devant une cour d’assises pour “infanticide” ou un tribunal correctionnel pour “suppression d’enfant”, l’accusée était jugée par des hommes. Dessin Bernard Brabant

Alors que l’on va inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, il est utile de rappeler ces drames qui défrayaient régulièrement la chronique, notamment au XIXe siècle.

Quand il pose un plancher au château de Picomtal des Crottes (l’ancien nom de Crots), Joachim Martin écrit au crayon ses souvenirs au dos des lattes : “En 1868, je passais à minuit devant la porte d’une écurie. J’entendis des gémissements. C’était la concubine d’un de mes grands camarades [qui] accouchait ”. Il s’agit d’un accouchement clandestin suivi d’un infanticide commis par le concubin. Ce n’est pas son premier crime, précise le menuisier : “Quatre [enfants] sont enterrés au dit écurie ”.

Ces accouchements non désirés, à la suite d’une grossesse cachée, se font souvent dans la solitude.

L’hebdomadaire de l’époque La Durance relate lui aussi ces dramesÉlisabeth Hermitte est une jeune domestique de 19 ans, à Chorges. Elle avoue aux juges, en 1886, avoir eu des “relations intimes avec un jeune homme qui lui avait promis le mariage”. Elle accouche seule dans sa chambre chez ses maîtres et va “se mettre à table avec tous les membres de la famille”.

Parfois, la mère ne survit pas au drame. Un accouchement clandestin avec infanticide se termine dans le sang, rue Palluel à Embrun, en 1872. La jeune fille est retrouvée “poussant le dernier soupir dans les bras de son père”. A-t-il fait pression sur sa fille ? A-t-il assisté sa fille ? Est-il l’auteur de l’infanticide ? La justice retient la complicité et le condamne à 10 ans de travaux forcés.


Elle préfère se jeter dans la Durance

En campagne, on peut cacher sa grossesse sous des habits plutôt larges. Mais on est aussi surveillé. La fille G… de Risoul a été accusée d’avoir en 1894 donné la vie à un enfant et de l’avoir supprimé. C’est la femme du mari fautif qui l’a dénoncée.

Certaines femmes ne supportent pas le déshonneur de passer en justice. En 1889, une veuve de 36 ans, du Petit-Puy, préfère se jeter dans la Durance. Elle laisse deux jeunes enfants.

Les infanticides ne sont pas exceptionnels, ils relèvent de la cour d’assises. Quand l’enfant né viable est retrouvé mort, mais qu’on ne peut prouver que la mort a été donnée volontairement, on parle de suppression d’enfant. C’est le délit de cacher sa maternité qui relève du tribunal correctionnel.En campagne, on peut cacher sa grossesse sous des habits plutôt larges. Mais on est aussi surveillé. La fille G… de Risoul a été accusée d’avoir en 1894 donné la vie à un enfant et de l’avoir supprimé. C’est la femme du mari fautif qui l’a dénoncée.

Certaines femmes ne supportent pas le déshonneur de passer en justice. En 1889, une veuve de 36 ans, du Petit-Puy, préfère se jeter dans la Durance. Elle laisse deux jeunes enfants.

Les infanticides ne sont pas exceptionnels, ils relèvent de la cour d’assises. Quand l’enfant né viable est retrouvé mort, mais qu’on ne peut prouver que la mort a été donnée volontairement, on parle de suppression d’enfant. C’est le délit de cacher sa maternité qui relève du tribunal correctionnel.


Quand l’homme est complice, il est moins condamné que la femme

De toute façon, les accusées ne sont jugées que par des hommes, puisque les femmes ne peuvent être ni magistrates ni jurées. Les prévenues peuvent être condamnées à plusieurs années de prison aux assises, sauf circonstances atténuantes. Au tribunal d’instance, les peines vont du sursis à un an de prison. Quand l’homme est complice, il est moins condamné que la femme.

Élisabeth Hermitte, prévenue de suppression d’enfant, passe pourtant aux assises. Son avocat plaide la non-déclaration de la naissance d’un enfant mort-né à l’état civil. Le jury le suit. Élisabeth est libérée, après cinq mois de prison préventive.

“Une salle bondée de monde, où le sexe féminin était largement représenté, a suivi avec intérêt les débats de cette audience. Aussi, des marques d’approbation ont-elles accueilli ce dénouement ”, note le journal.

Publié le 04/03/2024 15:57  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du Dimanche 18 février 2024 (Bernard Brabant)
 

  Les petits secrets de la place de la Mazelière d'Embrun


Elle s’est appelée place Saint-Martin, place des Comestibles puis de la Mazelière. Voici quelques petites histoires de cet endroit situé entre la rue Clovis-Hugues et la rue de la Liberté.

DL_2024_02_18_ Place Mazeliere.jpg

La place de la Mazelière au début du XX e siècle. Sur l’hôtel privé du marquis, on voit le dessus d’une tour carré. C’était une chapelle privée. Elle sera rasée après le legs de la demeure à la commune. (Archives départementales côte 39-00201)

Le premier nom connu de la place de la Mazelière fut place Saint-Martin, du nom d’une chapelle aujourd’hui disparue. Pour l’ancien historien Jean Vandenhove, elle était située dans le bâtiment qui abrite aujourd’hui la boucherie Ziga. Robert Blache, féru d’histoire, a une autre version : « Mon grand-père me disait que la place se trouve sur la chapelle qui a été rasée. Lors de travaux d’enfouissement de câbles, on aurait retrouvé des fondations. »


Sur cette place Saint-Martin est né Henri Arnaud, pasteur vaudois, héros de la Glorieuse rentrée. Une épopée menée au XVIIe siècle par des familles protestantes. De Genève, elles ont réussi à traverser les Alpes pour retourner dans leurs vallées en Italie, tout en étant pourchassées.


►Divers noms et différentes fonctions au fil du temps


On l’a ensuite appelée place des Comestibles, car elle accueillait le marché des légumes. Les paysannes les plus pauvres vendaient leur production en restant debout, pour ne pas payer l’emplacement.


On trouve sur la place une fontaine sur laquelle est gravé “à la mémoire des morts pour la défense de la patrie 1870-1871”. Elle a été érigée juste après la guerre. Dans l’hebdomadaire La Durance , Émile Guigues la mentionne, en novembre 1872 : “Nous qui savons que cette fontaine a été créée avec les fonds de la “souscription à la mitrailleuse” en 1870”. À cette époque, on pouvait se cotiser pour payer un canon mitrailleur à l’armée. Aucun nom n’est gravé sur ce monument. Jean Vandenhove a retrouvé le nom d’une victime de cette guerre : un certain Imbert de Chalvet.


►Avant la boucherie, la poste


Le 8 avril 1886, le conseil municipal décide de l’appeler place de la Mazelière, pour remercier le marquis André-Théodore Rous de la Mazelière qui a donné 24 000 francs afin de fonder une école dirigée par les Frères des écoles chrétiennes. Son fils, Antoine-Camille-Victor, est un érudit. Il a fait ses études au lycée Stanislas à Paris (celui qui s’est récemment trouvé au centre d’une polémique avec l’ex-ministre de l’Éducation nationale). À sa mort, en 1937, il lègue à la ville son hôtel particulier et 50 000 francs pour l’entretenir. Sa bibliothèque de 1 000 ouvrages est donnée aux Archives départementales. En 1939, la municipalité propose d’en faire un hôtel meublé. C’est la famille Martin qui répondra à l’offre.


De 1905 à 1956, la Poste se trouvait à l’emplacement de la boucherie actuelle. Durant la guerre, les Allemands ont installé une mitrailleuse sur le toit.

Publié le 18/02/2024 10:54  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 6 février 2024 (Bernard Brabant)
 

 Que s’est-il passé il y a 100 ans dans l’Embrunais ?


Quatorze ans après la destruction de l’hôpital par incendie, la ville d’Embrun touche une nouvelle subvention pour en construire un nouveau. Dans l’hebdomadaire embrunais La Durance de février 1924, on apprend aussi comment bien acheter une vache..

DL_2024_02_06_Caserne.jpg

L’ancien hôpital à droite, avant qu’il ne soit détruit par un incendie le 13 août 1910. Archives départementales côte 39-00108

En février 1924, La Durance annonce qu’une nouvelle subvention de 50 000 francs vient s’ajouter à celles déjà récoltées pour construire le nouvel hôpital.

Le 13 août 1910, vers cinq heures du soir, le feu s’était déclaré dans une grange de l’hôpital, dans la rue Émile- Guigues actuelle, face à l’ancienne caserne La Peyrouse. Les malades ont alors été transférés dans l’ancien petit séminaire, tenu par les sœurs Visitandines. Il s’agit de l’ancienne partie de l’hôpital actuel, le bâtiment dans lequel se trouve la chapelle. Quatorze ans après l’incendie, la municipalité a donc récupéré au total 400 000 francs de subventions pour reconstruire un hôpital dont le coût est estimé à 700 000 francs (environ 750 000 euros d’aujourd’hui).

On se fait du souci pour les soldats de nos casernes. Deux jeunes recrues viennent de mourir à la suite d’une épidémie de grippe, “probablement apportée ici, par les permissionnaires de Noël et du jour de l’An”, suppose le journal. Et pourtant, on a pris des précautions “pour éviter à nos militaires toutes les causes de refroidissement (les exercices au-dehors ne sont effectués que pendant les heures de soleil, des boissons chaudes, additionnées de rhum, sont distribuées plusieurs fois par jour)”.
 

Attention aux chiens
 

Les voitures étant de plus en plus nombreuses, dans un article “Les chiens et le Code de la route”, le journal rappelle que les propriétaires n’ont droit à aucune indemnité si leurs chiens se font écraser quand ils sont laissés en liberté.
 

►Arnaque : des conseils vachement utiles
 

De nos jours, les journaux nous expliquent comment ne pas se faire arnaquer quand on achète une voiture d’occasion. À l’époque, c’était pour acheter une vache. La Durance dévoile les trucs utilisés par les filous pour vous tromper : “1° Ne pas traire la vache un ou deux jours avant la mise en vente ; la mamelle gonflée de lait donne l’illusion d’une forte laitière ; 2° Limer les cornes pour les rendre luisantes et tromper sur l’âge de la vache ; 3° Tondre les poils des mamelles ; 4° Faire un écusson artificiel avec des ciseaux ou avec la tondeuse et flamber les poils tondus”.

Des conseils que les acheteurs méfiants et que les maquignons peu scrupuleux trouveront vachement utiles.


On peut consulter l’hebdomadaire La Durance sur le site archives.hautes-alpes.fr


Publié le 06/02/2024 16:29  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 2 février 2024 (Bernard Brabant)
 

 Quand le marchand d’ail venait avec sa carriole tirée par trois chiens


On connaît les dessins d’Émile Guigues. Il aimait croquer les petites gens de l’Embrunais. Il aimait aussi raconter des moments de la vie quotidienne. Durant près de 20 ans, à la fin du XIXe siècle, il a tenu une chronique signée Riouclar, dans l’hebdomadaire LLa Durance.

DL_2024_02_02_MarchandAil.jpg

Le marché d’Embrun sous les remparts en 1889, dessiné par Émile Guigues. Son marchand d’aiets l’a sûrement fréquenté. (Illustration avec l’autorisation de Bernard Guigues)

En février 1891, Émile Guigues dresse le portrait d’un marchand d’ail ( aiet , en provençal) qui venait avec sa carriole tirée par trois chiens. Voilà ce qu’il écrit. “L’aiet ! L’aiet ! Qui n’en vounort ? L’aiet, l’aiet !” L’avez-vous vu passer cette semaine le marchand d’ail de Gardanne, avec sa petite voiture attelée de trois chiens qui tirent fort sur les cordes et trottent ferme : mignon équipage auprès duquel, tout grand qu’il est, il paraît trois fois plus grand encore, le marchand d’aiet, d’aiet, d’aiet… Il est immense, il est truculent, le marchand d’aiet. Il est taillé comme un hercule : petite tête, épaules colossales. Une petite tête tout embroussaillée, sous une casquette fourrée, sourcils touffus, barbe grise qui semble un buisson surpris par le givre : un point brillant sous les sourcils, un peu de chair couleur de cuir rougi au milieu de la broussaille, c’est la tête du marchand d’aiet, d’aiet…

Son costume s’harmonise : pour veste, un sac vide de ses aiets, et en sautoir, comme un ordre étrange, des guirlandes d’aiets. Une ceinture de cuir fait bouffer ses pantalons de velours roux avec des reflets de vieil or, lesdits pantalons étranglés au pied, avec une ficelle… Les aiets, les aiets ! Et il passe fier. Son torse puissant se balance sur ses hanches, et ses guirlandes d’aiets suivent le mouvement avec un petit bruit sec. Et comme il n’a plus de dents quand il crie : les aiets, les aiets ! Et quand il mange, accoudé sur sa petite voiture, une tête de miche frottée d’aiet, il se fait dans toute sa broussaille argentée des creux désordonnés comme un buisson touffu où s’agiterait un animal effrayé, les aiets, les aiets ! […]
 

“Bientôt, on ne l’entendra plus crier dans les rues”
 

“L’aiet ! L’aiet ! Qui n’en vounort ? L’aiet, l’aiet !” L’avez-vous vu passer cette semaine le marchand d’ail de Gardanne, avec sa petite voiture attelée de trois chiens qui tirent fort sur les cordes et trottent ferme : mignon équipage auprès duquel, tout grand qu’il est, il paraît trois fois plus grand encore, le marchand d’aiet, d’aiet, d’aiet… Il est immense, il est truculent, le marchand d’aiet. Il est taillé comme un hercule : petite tête, épaules colossales. Une petite tête tout embroussaillée, sous une casquette fourrée, sourcils touffus, barbe grise qui semble un buisson surpris par le givre : un point brillant sous les sourcils, un peu de chair couleur de cuir rougi au milieu de la broussaille, c’est la tête du marchand d’aiet, d’aiet…


Nous avons juste changé quelques ponctuations, pour rendre le récit plus clair.


Publié le 02/02/2024 10:24  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 10 janvier 2024 (Bernard Brabant)
 

 Les anciens noms des rues et places de la commune


Il fut un temps où l’on pouvait se promener à Embrun dans les rues du Tripot, Rigondelle, Malcroizet, des Billards ou du Talon haut. Voici quelques rues qui ont changé de nom ces 300 dernières années.

DL_2024_14_PlanEmbrun.jpg

Plan d’Embrun en 1850. On retrouve d’anciens noms de rues.

1. La rue du Tripot

Il devait y avoir un café réputé dans la rue du Tripot. Elle est devenue la rue du Docteur-Izoard, médecin bienfaiteur décédé en 1919.

2. La rue Saint-Vincent

Elle a déménagé. Elle était à la place de la rue Tour brune d’aujourd’hui. L’actuelle rue Saint-Vincent s’appelait en 1765 rue Rigondelle. Une Rigoundèla est un gâteau.

3. La rue Traversière

Elle avait pour nom rue des Billards.

4. La place du Triangle

Les anciens appellent toujours de son ancien nom, place du triangle, la place Célestin-Roche (poète, scientifique embrunais). Elle a commencé par être la place de l’Eygullier. Une placette créée quand on a rasé le pâté de maisons en son centre. Une rue Malcroizet longeait ce pâté, avant de prendre le nom de rue du Triangle.

5. La rue du Centre

C’était celle des Boulangers.

6. La place de la Mazelière

Elle fut d’abord baptisée Saint-Martin puis place des Comestibles.

7. La place Barthelon

Elle porte le nom d’un bienfaiteur qui a légué sa fortune à Embrun après son décès en 1905. Elle fut d’abord la place Saint-Pierre. Lesdiguières a fait raser l’église Saint-Pierre en 1590 pour créer cette place.

8. La rue commerçante

Du temps des remparts, la seule rue traversant Embrun était la rue commerçante actuelle. Sous la royauté, c’était la route royale n° 94, qui s’appelait vers le haut, rue d’Italie, puis rue Clovis-Hugues. Il aurait été question pendant la Seconde Guerre mondiale de lui donner le nom du Maréchal-Pétain.

9. La place Saint-Marcellin

Elle s’est appelée place du Laurier. On suppose qu’il y avait un laurier avant que ne soit planté en 1790 le grand tilleul actuel, arbre de la liberté.

10. La place du Tilleul

En revanche, il y avait une place du tilleul, qui a pris le nom de place Dongois, avocat actif sous la Révolution et nommé maire par Napoléon 1er.

11. La rue Émile-Guigues

Elle porte le nom d’un percepteur connu pour ses nombreux dessins sur la vie embrunaise. C’était la rue du Collège, puis de la Détention, lors des transformations du grand bâtiment la longeant.

D’autres changements

La rue Neuve est devenue Victor-Maurel et la rue du Planuel (nom des places militaires sous les remparts) la rue Caffe. La rue de l’Arsenal s’est transformée en rue du Colonel-Bonnet. La rue Marchande s’appelle maintenant rue Palluel et celle de l’Estour s’est transformée en rue de la Métropole. La rue du Talon haut est devenue la rue de la Terrasse. La place de la Halle a été réhabilitée en place Dosse. La rue Casse-cou, elle, n’a pas changé de nom.

Publié le 14/01/2024 11:15  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 5 janvier 2024 (Bernard Brabant)
 

 Retour en janvier 1924 : que s’est-il passé à Embrun il y a 100 ans ?


En ce début d’année 1924, on compte les morts, les vivants, les automobiles, les chevaux. Voici quelques-unes des nouvelles lues dans l’hebdomadaire embrunais de l’époque : La Durance.

DL_2024_01_05_PlaceMazeliere.jpg

Place de la Mazelière au début du XX e siècle. Les rares Embrunais qui avaient une automobile devaient la déclarer en mairie.  (Archives départementales côte 39-279)

Le 5 janvier 1924, le journal La Durance annonce la mort de Georges Noblemaire. Le député des Hautes-Alpes est décédé à l’âge de 56 ans. Ce républicain de gauche avait fait un discours en 1922 sur la limitation des armements à la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU. Il était également président du conseil d’administration de la compagnie de chemin de fer Paris Lyon Marseille (PLM) qui gérait notamment la ligne passant par Embrun.

Un “encouragement à la repopulation”

Le journal publie les statistiques de l’année 1923. Il y a eu 38 décès de personnes domiciliées à Embrun et 48 naissances. En 20 ans, le département a perdu 20 000 habitants, à la suite de la Première Guerre mondiale et l’exode rural. L’article titré “Encouragement à la repopulation” rappelle que la France est en compétition avec l’Allemagne pour reconstituer sa population et équilibrer les forces.

On ne compte pas que les habitants. Le journal rappelle qu’en ce 1er  janvier, les propriétaires de véhicules automobiles doivent en faire la déclaration à la mairie, ainsi que les propriétaires de chevaux âgés de plus de 4 ans. Le prix du pain passe à 1,25 franc le kilo (1,26 euro d’aujourd’hui).

L’hebdomadaire annonce le programme de la fête de la Sainte-Pelade du 28 janvier 1924. Un programme pour les bons vivants : à 10 heures, vin blanc chez Mme Aubin ; à 11 h 30, apéritif chez M. F. Durand ; à midi, banquet chez M. Michel, rue Gaffe ; à 2 heures, café chez M. Thivot ; à 3 heures, bière chez M. Nicolas, café de l’Arsenal ; à 3 h 1/2, roulette et bière chez M. Bertrand, café de Ma Campagne et vin chez Mme Terret ; à 6 h 1/2, apéritif chez Mme Combet ; à 7 h 1/2, soupe au fromage, chez M. Michel ; à 9 h, grand bal chez M. Arnoux.

Le dimanche 20 janvier, les habitants du quartier de Saint-Antoine ont quant à eux dignement fêté leur patron. 70 personnes ont dégusté des têtes de veau et de porc au restaurant Liotier. Auguste Thouard, avoué féru d’histoire, “a tenu son auditoire, sous le charme de ses paroles et récits sur notre ancienne métropole, en nous citant l’emplacement des nombreuses églises, aujourd’hui pour la plupart disparues, ainsi que les couvents et temples qui se trouvaient dans Embrun et les environs”, rapporte le journal.


 


 

On peut consulter le journal La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


Publié le 05/01/2024 10:01  - 1 commentaire -

Voeux_2024.jpg

Publié le 28/12/2023 15:42  - 13 commentaires -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 15 décembre 2023 (Bernard Brabant)
 

 Il y a cent ans, une campagne électorale faisait des remous


En décembre 1923, se déroule une élection houleuse. L’hebdomadaire embrunais La Durance soutient spécialement un candidat.

DL_2023_12_15_Jardins_Eveche.jpg

Jardins de l’Archevêché au début du XX e siècle. Bonne nouvelle : le Touring club subventionne l’achat de trois bancs. Archives départementales côte 39-179


En ce mois de décembre 1923, les élections à la Chambre de commerce des Hautes-Alpes tournent à la foire d’empoigne entre les candidats embrunais. On s’insulte à travers les journaux. À gauche, Messieurs Joubert, ancien maire d’Embrun, et Manuel, limonadier. Ils sont soutenus par l’hebdomadaire socialiste Les Alpes nouvelles de Gap. À droite, Messieurs Imbert, hôtelier, Pavie, industriel, et Jugy, imprimeur, s’expriment dans La Durance. Ça tombe bien, ce journal appartient au candidat Jugy.


Il publie des démentis catégoriques : “La liste Jugy Guérin ne comprend ni embusqués ni enrichis comme le disent certains journaux, tandis que la liste Manuel, Joubert, Faure (liste socialiste) comprend des embusqués et des enrichis.” Il accuse Les Alpes nouvelles , “journal de M. Cluzel, avocat socialiste et millionnaire”, de défendre les coopératives. De quoi s’indigner : “Qu’adviendrait-il […] si dans chaque localité du département, on créait des coopératives ?”


Messieurs Faure, Joubert, Imbert, Pavie et Manuel sont élus. Adrien Jugy, dont le journal n’a publié que des articles le soutenant, a été battu “à cause de manœuvres déloyales”. 
 


►Des progrès enregistrés
 

Il y a 100 ans, aussi, l’électricité n’est distribuée qu’à certaines heures. Il y a les mécontents qui se plaignent car “le courant est coupé trop tôt le matin et envoyé trop tard le soir, de sorte qu’ils sont obligés de se servir de bougies […]”. Et ceux qui apprécient le progrès : “Nous sommes heureux de constater que depuis quelques jours, le Water closet de la rue Neuve est éclairé à l’électricité.”
 

Autre progrès, “les abonnés au téléphone sont autorisés à échanger des communications téléphoniques de 19 h 30 à 21 heures avec les abonnés des réseaux de tous les autres départements”. Rappelons qu’à cette époque, pour avoir un correspondant, il faut passer par une opératrice.
 

Côté vie culturelle, on annonce pour le 16 décembre, trois heures de fous rires au théâtre d’Embrun. Un spectacle qui, bien que correct, “ne s’adresse pas aux jeunes filles”.


 


 

On peut consulter le journal La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


Publié le 15/12/2023 11:54  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du madi 7 novembre 2023 (Bernard Brabant)
 

 Cinq ponts se sont succédé pour franchir la Durance entre Embrun et Saint-André-d’Embrun
 

DL_2023_11_07_PontDurance.jpg


Le pont qui, en 1957, a été fragilisé par la crue de la Durance. 17 ans après, il sera « provisoirement » remplacé par le pont Neuf actuel.  Archives départementales, côte 39-285

Depuis le Moyen Âge, cinq ponts ont été construits pour franchir la Durance en direction de Saint-André-d’Embrun et Crévoux sans faire un long détour par le bas de ville. Si ces ponts se sont succédé à différents endroits, c’est parce qu’ils ont régulièrement été emportés ou fragilisés par les colères de la rivière.
 

Le premier pont connu date du Moyen Âge. Entièrement en bois, il était dans le prolongement du chemin de l’Estang. On aperçoit encore les ruines de la pile centrale. De là, le chemin grimpait directement à Saint-André- d’Embrun.
 

Au XIXe  siècle, un pont a été construit à 40 mètres en aval du pont actuel. On voit encore la culée sur la berge du côté de la petite maison en bordure de la Durance
 

Moins de cent ans après, un pont a été construit sur l’emplacement du pont actuel. Il était en bois et reposait sur deux piles centrales en maçonnerie.
 

Ce fut ensuite un pont complètement métallique, reposant sur une seule pile. Ce pont a été fragilisé en juin 1957 par la crue centenaire de la Durance.
 

Il a fallu attendre 1971 pour qu’il soit remplacé par le fameux pont Neuf. Un pont préfabriqué de type Baylet. Ce type de pont métallique a été conçu initialement pour un usage militaire avec une portée maximale de 60 m. Il n’exigeait ni outillage spécial ni équipement lourd pour sa construction.
 

Le pont annoncé en ossature bois sera donc le sixièmeᵉ pont connu à franchir la Durance dans la commune, en amont

 

Publié le 08/11/2023 14:03  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 6 novembre 2023 (Bernard Brabant)
 

 Il y a 100 ans, la foire d’automne réunissait des milliers d’animaux à Embrun


Les foires et le tourisme sont des atouts importants pour la vie économique à Embrun. C’est ce que confirmait l’hebdomadaire La Durance en ce mois de novembre 1923.

DL_2023_11_06_FoirBestiaux.jpg

Une foire à Embrun croquée par Émile Guigues à la fin du XIX e siècle.  Illustration ASEPE La Durance n°50


Chaque année à l’automne ont lieu la foire de la Saint-Crépin et son retour une semaine plus tard. L’hebdomadaire La Durance du 3 novembre 1923 en dresse le bilan : on a amené plus de 5 000 vaches, bœufs, taureaux et veaux et des milliers de moutons. Sans compter les porcs, chèvres et poules.
 

Un temps fort de la vie économique à Embrun qui n’empêche pas les commerçants de râler. La loi du 1er  juin 1923 entre en application. Ils doivent inscrire sur tous les papiers de commerce leur numéro d’immatriculation au registre du commerce.
 

« On commence par les commerçants et, si cela continue, bientôt tous les Français seront, tout comme les automobiles, obligés de porter d’une façon apparente leur numéro matricule. Pauvre liberté ! », s’indigne un lecteur dans le journal.
 


►Des aménagements nécessaires pour le tourisme
 

Du côté de la municipalité, les nouvelles sont bonnes : la ville va toucher 400 000 francs (460 000 € actuels).
 

Cette subvention vient des fonds que l’État prélève sur les jeux pour les redistribuer en partie aux collectivités. Cet argent servira aux travaux d’assainissement.
 

Le tourisme fait aussi vivre l’Embrunais. Le syndicat d’initiative d’Embrun annonce qu’il va installer une table d’orientation au-dessus de la Tour brune. Il demande aux Ponts-et-Chaussées d’améliorer la route de Boscodon. Il souhaite que l’on fasse de même pour “la belle route du col suprême du Parpaillon”. Cela dépend de l’armée, puisqu’il s’agit d’une route militaire.
 

Il faut aussi améliorer la sécurité des autocars. Pour les chauffeurs, on envisage d’exiger des garanties d’expérience supplémentaires. On pourrait même demander “un carnet de route où l’entrepreneur marquerait ses réparations et ses visites détaillées de voiture”. Il faut être prudent, comme le maire des Crottes qui vient de prendre un arrêté : “Les automobiles ne pourront pas dépasser la vitesse de 7 kilomètres à l’heure, dans la traversée du village. Les infractions à cet arrêté seront constatées par des procès-verbaux”.
 

Dans la rubrique objets trouvés, le journal signale qu’un facteur “a trouvé samedi 10 novembre, sur la route de Saint-André, un revolver. Le réclamer à M. Para, facteur, place Barthelon, à Embrun”.

 

Publié le 06/11/2023 09:57  - 1 commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du jeudi 2 novembre 2023 (Bernard Brabant)
 

  À la découverte des tombes de personnages qui ont marqué la commune

Ces personnes ont marqué notre histoire locale. Aujourd’hui, certaines sont encore connues, d’autres ont été oubliées. Voici quelques tombes de ces Embrunais et Embrunaises décédés avant la Seconde Guerre mondiale. Une balade insolite, proposée avec la complicité de Robert Blache, féru d’histoire locale.

DL_2023_11_02_Cimetiere.jpg

L’emplacement de ces quelques tombes.  Infographie B.B.


►1. Louis Dioque († 1873)

Décédé, il fut receveur des finances. Il fut propriétaire de l’abbaye de Boscodon qu’il a sauvée de la ruine en faisant rétablir une partie de la toiture avec son propre argent.


►2. Famille Bonniard († 1924)

Victor, avec son frère Louis, géra une fabrique de draps dont le gros bâtiment abandonné se trouve au Pont-Neuf, devant le Gabion actuel. Il fut conseiller général, député puis sénateur. Michel Bonniard fut maire d’Embrun.


►3. Famille Jugy († 1907)

François a fondé l’hebdomadaire républicain La Durance en 1872. Adrien puis Albert en ont assuré la relève. La tombe ne mentionne pas les épouses qui ont aussi joué un rôle. Le journal s’est sabordé en 1944. Comme tout journal ayant choisi de paraître durant la guerre, sa ligne éditoriale était forcément devenue pétainiste.


►4. Clovis Hugues († 1907)

Le poète, ancien député, mort à Paris, avait choisi de se faire enterrer à Embrun dans le cimetière dont il disait : “toutes les tombes sont un jardin”. Sa tombe a été sculptée par sa femme Jeanne Royannez-Hugues qui a également sculpté le monument du jardin de l’Archevêché. Décédée en 1932, ses cendres reposent à côté de Clovis

 

►5. Famille Mondet († 1958)

Émile a installé avec son fils l’éclairage public électrique à Embrun. Il a construit une centrale électrique sur la Durance à l’endroit maintenant occupé par les moulins Céard. Embrun (première ville des Hautes-Alpes en la matière) et Paris ont bénéficié la même année de cette nouveauté : en 1891.


►6. Victor Maurel († 1918)

Il fut conseiller municipal pendant 30 ans et premier adjoint. Très impliqué dans la vie associative, il fut aussi capitaine des pompiers. Ses idées ancrées à gauche effrayaient les braves gens. C’est pourquoi son ami Clovis Hugues l’appelait “l’avale-tout-cru”. On a donné son nom à l’ancienne rue Neuve.


►7. Auguste Arduin († 1914)

Il fut maire lorsque la maison centrale fut supprimée. Il présenta à plusieurs reprises sa démission pour protester contre une décision qui ruinait la ville. À l’issue d’un conseil houleux, il s’est battu en duel au pistolet avec Auguste Chapuzet. Après deux balles échangées sans résultat, les témoins ont déclaré l’honneur sauf.


►8. La plus vieille tombe ?

Peut-être une des plus vieilles tombes du cimetière, appelée à disparaître. On peut lire sur la plaque qu’une des personnes est décédée en 1774.


►9. Émile Guigues († 1904)

Ce percepteur était poète, auteur. Il a dessiné la vie de tous les jours. Sa maison est dans la rue qui porte son nom.


►10. Auguste Thouard († 1925)

Il fut poète, maire, avoué, avocat, mutualiste, éditorialiste, fondateur de multiples sociétés d’entraide. Sa maison est en face de la cure.


►11. Famille Chapuzet

Le monument funéraire le plus ambitieux du cimetière. Auguste († 1928) fut maire d’Embrun (voir Arduin). Les deux vitres abritaient des bustes en marbre blanc de lui et de sa femme. Ces œuvres ont été enlevées, par crainte de détérioration et de vol.


►12. Charles Masson († 1960)

Il fut maire et pharmacien. Il a transféré en 1923 dans la rue principale sa pharmacie (pharmacie du Mont-Guillaume actuelle).


►13. Les 8 sœurs

Elles sont huit sœurs religieuses inhumées dans ce tombeau (entre 1927 et 1957). Ces religieuses étaient très aimées des Embrunais car elles étaient soignantes bénévoles à l’hôpital.

Publié le 02/11/2023 16:35  - aucun commentaire -

ThibautVaris_Cathedrale.jpg►La cathédrale d'Embrun telle que vous ne la verrez jamais plus.
 

En effet, dans le projet de "restauration", des abat-sons vont être installés dans toutes les baies de ce clocher de style lombard qui n'en n'a jamais eu.
Fermant ainsi toutes les ouvertures qui donnaient à ce clocher son aspect aérien et élancé, et qui permettait aux Embrunais habitant sur les hauteurs de la ville d'entendre les cloches sonner.

S'il faut saluer la pugnacité et la détermination de nos élus qui mettent tout en œuvre pour restaurer notre patrimoine, on ne peut qu'être atterré par les aberrations architecturales qui sont imposées.  

Triste époque!

Publié le 28/10/2023 17:01  - 1 commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 27 odtobre 2023 (Bernard Brabant)
 

 Quand l’éclairage public dépendait du bon vouloir de l’allumeur de réverbères
 

Allumeur de réverbères. Voilà un métier qui a disparu avec l’arrivée de l’électricité à la fin du XIXe  siècle. Il devait allumer, éteindre et entretenir les lanternes qui tentaient d’éclairer le centre-ville. Quand il ne passait pas, cela mettait les Embrunais dans une colère noire.

DL_2023_10_27_EclairagePublic.jpg

Avant l’arrivée de l’électricité en 1891, une trentaine de lanternes éclairait Embrun dont la place de la mairie… quand l’allumeur de réverbères faisait son travail.  Dessin Le DL/Bernard Brabant


“Ne vous aventurez pas le soir, par un temps de pluie surtout, dans la rue du Théâtre, vous risqueriez fort de vous casser le cou. […] Le réverbère qui habituellement n’éclaire que faiblement, très faiblement, les abords de cette place assez fréquentée, ne l’éclairait pas du tout ce soir-là, par l’excellente raison qu’on avait oublié de l’allumer. […] Il arrive trop fréquemment que des oublis de ce genre se commettent.” Voilà ce qu’écrit le journal La Durance en mai 1885. Si les lanternes éclairent timidement, c’est souvent faute de nettoyage, leurs vitres sont noircies par la fumée. La gestion de l’éclairage à Embrun relève alors d’une entreprise privée concessionnaire. Il y a aussi ceux que l’on oublie d’éteindre : “Les personnes qui ont traversé mardi matin entre huit heures et neuf heures la place Saint-Pierre [place Barthelon aujourd’hui, NDLR] ont pu voir le réverbère de la mairie encore allumé.”
 

En 1885, la mairie décide de repousser l’extinction des lumières de 21 à 23 heures. Les plaintes continuent : “Les réverbères de l’Archevêché persistent à s’éteindre chaque soir avant neuf heures, à la grande joie… des amoureux.” Les deux réverbères de l’avenue de la Gare ne sont plus allumés quand le dernier train arrive.

 

En 1886, l’ingénieur Mora fait une démonstration d’électricité à Embrun. Il propose d’éclairer les rues avec la lampe Edison, propre, facile et sans risque d’incendie. La mairie passe une convention avec lui.


►L’éclairage électrique en 1891

Il devra placer 25 lampes électriques d’une intensité de 16 bougies chacune et dix autres lampes de huit bougies, éclairant jusqu’à minuit. En cas d’incendie, désastre public, émeute, l’éclairage devra durer toute la nuit si nécessaire. M. Mora devra éclairer gratuitement l’horloge communale, jusqu’à 30 fois par an le bureau de la mairie et la salle des délibérations du conseil municipal. Les personnes habitant vers un réverbère pourront s’abonner à l’électricité. C’est finalement grâce à Mondet père et fils qu’Embrun bénéficiera de l’éclairage électrique. En 1891, la même année que Paris.

Après des décennies de débauche d’éclairage public, comme d’autres villes, Embrun n’éclaire plus en permanence certains quartiers. Pour limiter l’extinction d’espèces vivant la nuit.

Publié le 28/10/2023 16:23  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mardi 17 octobre 2023 (Bernard Brabant)
 

 Que s’est-il passé il y a 100 ans ?
 

Voici quelques actualités de ce mois d’octobre 1923 publiées par l’hebdomadaire embrunais La Durance.

DL_2023_10_16_Chateauroux.jpg

Châteauroux au début du siècle dernier. Au cours de l’été 1923, le village a accueilli près de 600 touristes. Mais il doit faire des progrès pour les satisfaire.  Photo Archives départementale côte 23-112


En ce mois d’octobre 1923, Joseph Alphand garde son troupeau à Savines. Passe un lièvre. Le berger excite les chiens qui se lancent à sa poursuite. Le lièvre fait demi-tour et se dirige vers le berger qui lance un coup de fouet sans l’atteindre. Le lièvre réussit à s’échapper. Les gendarmes dissimulés s’approchent du berger et lui dressent un PV pour “délit de chasse sans permis”. C’est ce que rapporte l’hebdomadaire La Durance sous le titre “Curieux délit de chasse”.


►Un cadavre sous le roc

En cueillant des amandes dans sa propriété sous le roc, Camille Parendier découvre un cadavre caché dans l’herbe. Il s’agit d’Auguste Féraud, disparu de l’hôpital depuis deux mois. On suppose qu’il est tombé d’un mur qui surplombe le roc.
 

Au hameau des Bernard à Chorges, en allant labourer son champ, Monsieur Combes trouve un inconnu pendu à un noyer. Le malheureux a laissé un message mystérieux : “Heure décisive, le mort ne parlera plus”.
 

À Châteauroux, on tire le bilan de la saison estivale. Près de 600 touristes ont séjourné dans le village. Ils y ont dépensé près 400 000 francs, soit dans les 450 000 euros actuels. Hélas, s’ils viennent, c’est pour le cadre, mais ne sont guère satisfaits de leur séjour. Pour le sous-préfet d’Embrun, le village doit élargir les routes, intensifier l’éclairage électrique, planter des arbres, installer le tout-à-l’égout et éliminer les tas d’ordure autour des maisons.
 

Au 54 rue de la Liberté à Embrun, Monsieur Rispaud a installé un atelier de fabrication de boîtes en carton. “Les ouvrières n’auront qu’à se pourvoir d’une chaise, qui sera étiquetée à leur nom et qui restera à l’atelier, pour leur usage”, précise La Durance.


►Les débuts chaotiques de l’aviation

Roger  Ronserail devait venir survoler Embrun le 30 septembre avec son coucou, pour annoncer une journée de l’air autour de l’aviation. À la suite d’une panne, il a dû atterrir près de Gap. Quand il reprend son envol, il perd alors son hélice. L’avion se fracasse. Le pilote a deux côtes enfoncées et une jambe brisée. Et en plus la manifestation est finalement annulée pour cause de mauvais temps. C’étaient les débuts hasardeux de l’aviation. On appelait alors les pilotes, les “fous volants”.
 

Le journal rappelle que le samedi 6 octobre, il faudra reculer sa montre d’une heure pour passer à l’heure d’hiver.

Publié le 17/10/2023 16:07  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mardi 3 octobre 2023 (Bernard Brabant)
 

Vie chère et faits divers font l’actualité d’il y a 100 ans
 

Régulièrement, nous prenons des nouvelles de l’actualité d’il y a 100 ans publiée par l’hebdomadaire embrunais La Durance que l’on peut consulter en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


DL_2023_10_02_MagasinsEconomiques.jpg

Les “magasins économiques” à Embrun en 1932. Une enseigne qui parle aux Embrunais qui se plaignent de la vie chère.  
Photo Archives départementales côte 29-291


Après les grosses chaleurs du mois d’août et les feux qui ont parcouru quelques-unes de nos forêts, on prépare la rentrée en septembre 1923. Les habitants se plaignent de la vie chère.


“C’est entendu, tout est cher”, se plaint l’hebdomadaire La Durance. Ce n’est pas nouveau : “Ce mouvement de hausse s’était d’ailleurs produit de 1905 à 1914, et si vous relisiez les journaux de cette époque, vous verriez que l’on parlait déjà de « la vie chère ».”


►L’école primaire ouvre une section agricole


On prépare la rentrée scolaire qui a lieu traditionnellement début octobre. Au mois de septembre, la plupart des enfants aident leurs parents à la ferme. L’école primaire va ouvrir une section agricole. Elle “reçoit des enfants de 11 ou 12 ans, qui étudient la chimie agricole, l’agriculture théorique, la comptabilité agricole et acquièrent une certaine expérience ou pratique professionnelle”, annonce fièrement son directeur.


Les habitants de Châteauroux ont accompagné à sa dernière demeure Victor Turcan. Il a beaucoup fait pour la commune rappelle le journal : “Agrandissement de l’avenue de la Gare, construction d’un pont sur la Durance pour relier la commune de Châteauroux à celle de Saint-André, etc.”


Côté faits divers, le jeune Émile Tronc, qui, comme son nom l’indique, est employé dans une scierie, a eu deux doigts sectionnés.


À Saint-Apollinaire, pour une question d’arrosage, Antoine Astier a donné un coup de poing en pleine figure au garde champêtre François Valentour qui a dressé un procès-verbal.


On signale un vol de quatre à cinq kilos de lard commis au préjudice de Michel Albert, entrepreneur de transport à Savines. Une enquête est ouverte.


À la foire d’Embrun, les “coupeurs de poche de vestes et de gilets” ont opéré. Émile Fortoul, des Orres, André Anthoine et Auguste Roland, de Châteauroux, ont ainsi été délestés de leur portefeuille.


Heureusement, il y a des gens honnêtes : un jeune garçon a trouvé une bague de haute valeur au jardin de l’Archevêché. Il l’a remise à son propriétaire sans demander de récompense.


Aux Orres, une brebis et son agneau ont été trouvés. Il suffit de les réclamer auprès de Désiré Fortoul, le garde champêtre.


Autre bonne nouvelle : la troisième session des assises des Hautes-Alpes qui devait s’ouvrir le 28 septembre n’aura pas lieu. Faute de crime.

Publié le 04/10/2023 09:21  - aucun commentaire -

►Ce week-end des 16 et 17 septembre l'Association de Sauvegarde et d'Etudes du Patrimoine de l'Embrunais a organisé des visites de la Tour médiévale commentées par notre président Jean-Paul BLANC.


 

VisiteTour_Sept2023.jpg

Dimanche ensoleillé,
devant l'ancien abattoir

VisiteTour_Sept2023_1.jpg

Samedi pluvieux,
devant l'entrée du tunnel d'accès

Publié le 18/09/2023 16:13  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 8 septembre 2023 (Bernard Brabant)
 

Il y a 80 ans, les Allemands chassaient les Italiens pour occuper Embrun

Début septembre 1943, les Italiens changent de camp. Conséquence : dans la nuit du 8 au 9 septembre, les soldats italiens s’enfuient d’Embrun qu’ils occupaient, pour ne pas être faits à leur tour prisonniers par les Allemands. Le lendemain, les Allemands prennent possession de la ville.


DL_2023_09_08_BrabantDelaroche.jpg

La caserne Delaroche où logeaient les troupes italiennes et allemandes. Reconstitution dessin Bernard Brabant


“Acasa !” C’est le mot d’ordre chez les soldats italiens. La plupart sont contre la guerre et l’occupation. “La troupe est lasse de la guerre et aspire à rentrer dans ses foyers, quelle que soit l’issue de ce conflit qui tourne au désavantage de l’Italie”, note le colonel Béraud.
 

Les Allemands ont pénétré à Gap ce mercredi 8 septembre. À Embrun, c’est la débandade. Les Italiens ouvrent les portes de la caserne Lapeyrouse transformée en prison et libèrent les 229 prisonniers. Ils recommandent même aux Embrunais de brûler les archives et les dossiers concernant les prisonniers libérés, pour que les Allemands n’en reprennent pas la chasse.
 

Les transalpins abandonnent leur matériel. “Le Lieutenant Eymin, aidé par messieurs Chevallier (le père), Vidou et Désiré Manuel réussissent à pénétrer dans les casernes et le central téléphonique pour récupérer des fusils et des milliers de cartouches qui sont cachés dans le grenier de la maison Eymin route de Saint-André”, écrit l’historien local Jean Vandenhove.
 

Les soldats Alpini échangent leurs uniformes contre des habits civils. Ils sont parfois aidés par la population qui a plus de haine envers les Allemands.
 


►Les Hautes-Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne

 

Les uniformes vert-de-gris apparaissent à Embrun dès le lendemain. Environ 150 militaires de la Wehrmacht et une antenne de la Gestapo s’installent dans les casernes Delaroche et Surian.
 

Les Allemands demandent aux habitants de restituer le matériel laissé par les Italiens en fuite. Sans grand succès : les armes subtilisées serviront au maquis des Orres, dirigé par le lieutenant Eymin.
 

Couvre-feu, chasse à ceux qui refusent de partir pour le Service du travail obligatoire en Allemagne. Les Résistants sont traqués. Les Hautes- Alpes ne sont plus dans la fausse paix italienne. Les Juifs jusque-là épargnés par les Italiens sont recherchés. L’occupation allemande sera plus tragique même dans l’Embrunais avec notamment la rafle des maquisards du Boscodon en mai 1944.

Publié le 08/09/2023 16:00  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mardi 24 août 2023 (Bernard Brabant)
 

Il y a 100 ans, la chaleur accablante provoque des feux de forêt dans l'Embrunais
 

Alors qu’un important feu de forêt sévit à Crots depuis ce mercredi 23 août 2023, il y a 100 ans, en août 1923, avec la chaleur accablante les feux de forêt se multiplient aussi. Le train met le feu à une maison quand il ne déraille pas à Châteauroux. Les automobiles en folie se jettent sur les arbres. C’est ce que nous apprend l’hebdomadaire embrunais La Durance.


Incendie_100ans.jpg

Excursion à la Fontaine de l’ours en 1929. Un lieu touristique très prisé.  Photo Archives départementales côte 21FI-1395


“La température accablante que nous subissons depuis plus d’un mois se fait fortement sentir ces jours-ci, 30 à 34 degrés à l’ombre”, se plaint l’hebdomadaire en août 1923, il y a 100 ans. Des feux de forêt sont à signaler. Un hectare de bois est détruit du côté de la Fontaine de l’ours. D’autres feux dans les forêts de Saint-Sauveur et des Orres causent quelques dégâts.
 

Est-ce dû à la chaleur ? Le journal parle des feux de forêt qui se multiplient partout en France et rappelle les consignes données par le ministère de l’Agriculture : “Faites des tranchées, découpez vos bois en secteurs, séparés par de vastes tranchées.

Ce jeudi 16 août 1923, l’incendie qui a détruit la maison Tasque du côté du Chadenas, n’est pas dû à la canicule. Cette maison est à 100 mètres de la voie ferrée. D’après les témoins, “les causes de l’incendie sont dues aux étincelles du fourneau de la locomotive du train de 13 h 30”. Un train qui avait déjà déraillé quelques jours auparavant à Châteauroux à la suite d’une erreur d’aiguillage : “La machine s’est engagée sur une voie et les wagons sur l’autre sans provoquer d’accident de personne.”


►“Cette année, les autos sont en folie furieuse”

Les chaudes températures favorisent le tourisme : “Nombreux sont les touristes, automobilistes, qui sillonnent nos routes et cols alpestres, viennent respirer l’air pur de l’Embrunais et jouir de ses hautes altitudes.”
 

Pour les courses et excursions, Monsieur Marais, rue de la Liberté, à Embrun, organise avec ses “voitures publiques” des excursions vers la Fontaine de l’ours, les cascades de Châteauroux, Crévoux, Les Orres, le lac de Siguret ou le plan de Phazy.
 

Alors, la voiture est-elle plus fiable que le train ? Pas sûr pour le journal qui déplore, sans nuances, une série effroyable d’accidents : “Cette année, les autos sont en folie, en folie furieuse. Elles se cabrent, capotent, sautent sur les arbres, se retournent, volent en éclat, se jettent l’une contre l’autre et réduisent en miettes les voyageurs qu’elles portent.” L’auteur de l’article n’aurait-il pas aussi quelque peu dérapé ?

Publié le 24/08/2023 12:02  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mercredi 26 juillet 2023 (Bernard Brabant)


 

Embrun : pourquoi la ville a rasé ses remparts il y a 140 ans ?


 

Fin 19e, Embrun s’est lancé dans un vaste chantier : raser une grande partie de ses remparts. Mais ce n’était pas pour  l’arrivée du chemin de fer.


Ramparts_2023_07_26.jpg

L’ancienne porte fortifiée pour entrer dans Embrun en venant de Gap. Un peu comme l’entrée actuelle de Mont-Dauphin. 
(Illustration Archives départementale côte 39/202)


 

La ligne de chemin de fer, inaugurée en juillet 1883 à Embrun, effleurait à peine les remparts du côté du bastion. Pourquoi la municipalité a-t-elle pourtant décidé de détruire la partie nord des remparts, surtout entre la porte de Gap et celle de Briançon ?


Depuis 1880, par décret, Embrun n’est plus une place forte militaire. Et ce n’est pas une surprise. La ville assiégée en 1692 n’avait tenu que 11 jours face aux troupes du duc de Savoie. Vauban avait d’ailleurs déclaré que cette ville fortifiée était “la plus mauvaise place [qu’il] connaisse”.


►« Embrun va avoir son périphérique »

 

L’armée cède trois hectares de terrain pour installer la gare. La ligne de chemin de fer a une importance stratégique. C’est le seul moyen de transport pour amener rapidement troupes et matériel vers la frontière. Les autres remparts et emplacements sur lesquels ils sont bâtis ne sont plus des terrains militaires. La ville en rachète pour les raser et construire les écoles Cézanne et Louis Pasteur (Jules Ferry vient d’instituer l’école laïque et obligatoire).
 

D’autres terrains sont vendus aux enchères aux particuliers comme vers le chemin du tour-des-portes.
 

L’idée est de faire une ville ouverte et moderne comme Gap. Il y a peu de débats. “Pourquoi ne pas laisser à la ville son antique cachet ?”, demande un lecteur du journal La Durance en 1878. “[…] Inutile de faire du sentiment pour des murs destinés à tomber en ruines et qui, ne remontant pas à une époque reculée, ne rappellent aucun grand souvenir historique”, rétorque le conseiller municipal Ollier.
 

La place libérée permettra en 1893 de créer le boulevard des Aires (boulevard Pasteur), qui réjouit cet Embrunais : “La ville d’Embrun va avoir son boulevard périphérique extérieur. Paris a bien le sien”.


►Une destruction des remparts qui n’empêchera pas le déclin d’Embrun


Les portes de Gap et de Briançon sont détruites. Toute cette modernité n’empêchera pas le déclin d’Embrun la mal-aimée. Elle perdra la maison centrale, les casernes, son tribunal et sa préfecture.
 

La ville prendra un nouveau départ dans les années 1960 avec le plan d’eau et les stations de sport d’hiver. Et, si Embrun avait gardé ses remparts, comme Aigues-Mortes, cela aurait été un atout touristique supplémentaire.
 

Quand la décision a été prise, il était difficile d’imaginer cet avenir pour une ville alors décriée, avec ses écuries, ses rues sombres et malodorantes, à en croire les témoignages d’époque.

Publié le 26/07/2023 11:34  - 2 commentaires -

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du dimanche 9 juillet 2023 (Bernard Brabant)


 

Il y a 100 ans, la distribution du courrier était rétablie le dimanche


 

Le dimanche 8 juillet 1923, l’hebdomadaire La Durance annonçait la saison touristique et faisait état de progrès tel que le poste TSF.


DL_2023_07_09_title-1688845153.jpg

La poste d’Embrun, située de 1905 à 1956 place Mazelières. En 1923, on rétablit la distribution du courrier le dimanche.  (Photo Archives départementale côte 39/269)


En 1923, on recommence à distribuer le courrier le dimanche. Aux Orres, on déchire les bulletins météo. C’est ce que l’on peut lire dans l’hebdomadaire La Durance de l’époque.


En juillet 1923, on prépare la saison touristique. L’office du tourisme demande aux habitants de faire quelques progrès : « Débarrassez […] les rues de toutes ordures, et que l’aspect de vos demeures atteste la salubrité de vos pays. »


Aux Orres, Monsieur Michalon a construit un poste TSF. Une nouveauté pour l’époque. Une radio qui permet de capter les ondes parisiennes émises depuis la tour Eiffel. Le village vient en profiter pour écouter des concerts et autres émissions. Les annonces météos sont même transcrites sur un bulletin affiché à la porte de la mairie. Hélas, celui-ci est déchiré à chaque fois par des “arriérés saboteurs”, raille le journal La Durance. “Souhaitons que la tour Eiffel transmette bientôt le prix des vaches et des petits cochons. Voilà qui pourrait au moins intéresser ces ennemis du progrès”.


Dimanche 8 juillet, on se rassemble à 1 heure du matin place Saint-Marcellin. C’est le pèlerinage de la Saint-Guillaume. Cinq heures de marche plus tard, on arrive aux Séyères. Faute de voitures et de route carrossable, on y allait à pied, à cheval ou avec des mulets. On pouvait alors faire étape dans les cafés et rentrer en zigzaguant. On ne risquait pas de faire d’accidents.


►Le retour de la distribution le dimanche

 

Autre progrès annoncé par l’hebdomadaire : “La distribution du dimanche est rétablie dans les campagnes à partir de dimanche 8 juillet, dans toutes les communes. Toutes les boîtes rurales seront levées. Il est rappelé que la distribution du dimanche comprend les lettres missives, les cartes postales et les journaux expédiés par les éditeurs”. Cent ans plus tard, on espère juste voir passer le facteur au moins une fois dans la semaine.


“Voulez-vous avoir le sourire ? Le teint frais ? Le sang pur ? ”, demande dans une publicité la pharmacie centrale des Alpes située à Embrun. Elle propose pour remède de prendre deux à trois fois par semaine le “thé des moines de Boscodon”. Faut-il préciser qu’il y a 100 ans, il n’y avait pas plus d’arbustes à thé dans la forêt de Boscodon que de moines à l’abbaye alors désaffectée ?

Publié le 09/07/2023 11:56  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINE LIBERE du lundi 26 juin 2023 (Par Bernard  Brabant)
 

À Crots, comment la pompe à incendie fonctionne… cent ans après !


Depuis plus d’un an, les bénévoles de l’association de sauvegarde du patrimoine de Crots (Aspec) ont restauré la pompe à incendie de 1924. Explications.


l-eau-est-amenee-par-une-chaine-humaine-qui-se-passe-les-seaux-d-eau-elle-est-versee-dans-la-cuve-a-travers-des-paniers-qui-jouent-le-role-de-filtre-la-pompe-est-actionnee-par-des-bras-de-balancier-comm.jpg

L'eau est amenée par une chaine humaine qui se passe les seaux. Elle est versée dans la cube à travers des panoersqui jouent le rôle de filtre. La pope est actionnée par des bras de balancier. Comme pour amener les seaux, la population est mobilisé pour se relayer. (Photos Le DL/Bernard Brabant)


Les habitants de Crots ont assisté au “retour de la pompe dans son abri”, ce week-end. La pompe à incendie de 1924 marche parfaitement, puisque les Crétorins ont été invités à se joindre à la manœuvre pour assister des pompiers habillés d’époque. La pompe est alimentée par une chaîne humaine qui se passe les seaux d’eau que l’on vide dans une cuve en cuivre. Quatre volontaires actionnent les bras du balancier pour refouler sous pression l’eau dans un tuyau. Le jet monte tout de même à une dizaine de mètres de hauteur


►Elle était utilisée pour limiter la propagation
 

« Si elle n’était pas très efficace pour éteindre l’incendie, cette pompe était surtout utilisée pour empêcher le feu de se propager aux autres bâtiments », souligne Jeanine Riou, présidente de l’Aspec. Une pompe utilisée jusqu’aux débuts des années 1960.

Ce dimanche, l’engin a réintégré – en grande pompe – son abri datant de 1932, restauré pour l’occasion également par l’Aspec. On peut observer ce patrimoine sur la gauche de la route allant à la Montagne, au niveau du hameau des Catalans.


la-pompe-est-prevue-pour-etre-attelee-a-un-cheval-le-plus-souvent-elle-etait-tiree-vers-le-lieu-de-l-incendie-par-des-hommes-faute-de-betes-disponibles-1687879285.jpg

La pompe est prévue pour être attelée à un cheval. Le plus souvent, elle était tirée vers le lieu de l'incendie par des hommes, faute de bêtes disponibles.
 

la-pompe-est-remisee-dans-l-abri-qui-a-ete-aussi-renove-on-peut-l-admirer-par-les-fenetres-des-panneaux-explicatifs-sont-affiches-1687875067.jpg

La pompe est remisée dans l'abri qui a été ainsi rénové.
On peut l'admirer par les fenêtres. Des panneaux explicatifs sont affichés.

la-pompe-permet-de-faire-un-jet-d-eau-avant-on-jetait-au-plus-pres-des-seaux-d-eaux-directement-sur-l-incendie-1687879285.jpg

La pompe permet de faire un je d'eau.
Avant, on jetait au plus près des seaux d'eau directement sur l'incendie.


 

Publié le 28/06/2023 10:02  - aucun commentaire -

 Le Lions club remet un chèque à la commune pour la cathédrale
 

Le Lions club Embrun - Val de Durance, dans le cadre de ses actions de sauvegarde du patrimoine, a remis mardi 13 juin un chèque de 3 000 euros à Chantal Eyméoud, maire d’Embrun.


Remise_Cheque_cathedrale.jpg

Un nouveau chèque de 3 000 euros a été remis par le Lions club Embrun Val de Durance pour la fresque de l’Annonciation de la cathédrale Notre-Dame du Réal. ( Photo Le DL /Marc Morbelli)


La cathédrale Notre-Dame du Réal, joyau d’Embrun, fait l’objet d’une rénovation de sa façade ouest et de son clocher. Le Lions club Embrun Val de Durance a remis une contribution de 3000 euros à la maire Chantal Eyméoud devant le porche aux lions de la cathédrale. Aurore Zyga, vice-présidente du Lions club, était accompagnée de plusieurs membres de l’association. Christian Parpillon, 2e  adjoint en charge de l’urbanisme et des travaux, Jehanne Marrou, adjointe à la culture et au patrimoine et Guy Baumstark, directeur de cabinet de la mairie, étaient également présents.


Le Lions club vient ainsi apporter son soutien à la rénovation de la fresque de l’Annonciation datée du XVe  siècle et située dans le tympan de l’entrée ouest de l’édifice religieux. Par convention avec la commune, il contribue à hauteur de 9 000 euros pour cette œuvre d’art. Le 1er  décembre 2020, en effet, une première contribution de 3 000 euros avait été versée et la troisième interviendra dans quelques mois.
 

►L’université d’été Lions de la musique revient en juillet
 

« Cette contribution pour notre cathédrale est un geste fort de la part du Lions club et de ses membres, a commenté Aurore Zyga. Cet argent provient de diverses actions sur le territoire pour lesquelles chaque bénévole s’investit. Nous économisons et pouvons ainsi participer à la sauvegarde du patrimoine. Nous contribuons aussi à l’animation de la cathédrale en organisant des concerts comme avec notre université d’été Lions de la musique. Le concert d’ouverture se tiendra le 23 juillet prochain. »


►Article paru dans LE DAUPHINE LIBERE du samedi 17 JUIN 2023 (Marc Morbelli)

Publié le 17/06/2023 10:05  - aucun commentaire -

►Article paru dans LE DAUPHINE LIBERE du lundi 5 juin 2023 (Par Marc Morbelli)
 

Avec leur descente de la Durance, les Radeliers remontent le temps


La ferveur et la passion populaire pour encourager l’atypique descente en radeaux ont fait de la 23e reconstitution historique un véritable succès.


Radeliers_DL2023_01.jpg
Les Radeliers de la Durance juste avant le départ de Saint-Clément-sur-Durance. (photo Le DL/Marc MORBELLI)


Après la descente entre L’Argentière-la-Bessée et Saint-Clément-sur-Durance le samedi, ce dimanche était consacré à celle menant les radeliers le long de la digue du plan d’eau d’Embrun.
 

► Malgré la pluie, le public présent

Leurs embarcations, comme à l’époque pour transporter le bois, ont vogué via la vague du Rabiou, à Châteauroux-les-Alpes, et emprunté le passage toujours délicat du Pont-Neuf et de la vague de la Clapière. Ce week-end, le débit suffisamment important de la Durance a facilité la navigation, même s’il est toujours très difficile de manœuvrer ces radeaux. Les eaux de la Durance sont piégeuses et ne se laissent pas dompter facilement. Les rochers, qui affleurent parfois par endroits, n’ont pas créé d’écueils et les quatre bateaux sont descendus plus rapidement qu’à l’accoutumée : les équipages maîtrisant bien les flots qui les ont emportés ce dimanche.
 

Malgré la pluie, le public a répondu présent : curieux de voir la fameuse descente de ces radeaux de bois, dont le plus long mesure 13 mètres. Les familles, patientes, ont chaleureusement applaudi et encouragé les participants à leur passage. La passion populaire pour les Radeliers ne se dément pas.
 

Cette année, l’association des Radeliers de la Durance a dignement fêté le 30e anniversaire de sa création, en dégustant notamment un immense gâteau confectionné par Aurore Ziga. À leur arrivée au plan d’eau d’Embrun, les soutiens institutionnels de l’association étaient là.

« Les deux journées se sont très bien passées, se réjouit Guillaume Legros, le président des Radeliers de la Durance. Tout au long de l’année, avec les différentes étapes de préparations, nous avons tout fait pour réussir cette 23e reconstitution historique. Nous sommes donc très heureux de l’avoir réussi et de voir que malgré la pluie autant de monde est venu pour nous encourager et nous suivre. Au sein de l’association, nous sommes de nombreux jeunes, notre volonté est de pérenniser cet évènement. »

Radeliers_DL2023_05.jpg
Un radeau passe au Pont-Neuf, parfois l'eau recouvre tout. (photo Le DL/Marc MORBELLI)
Radeliers_DL2023_03.jpg
Le radeau le plus long, 13 mètres, s'élance sur les flots tumultueux de la Durance. (photo Le DL/Marc MORBELLI)
Radeliers_DL2023_04.jpg
Passage réussi d'un radeau à la vague de la Clapière à Embrun. 
(photo Le DL/Marc MORBELLI)
Radeliers_DL2023_02.jpg
Il y avait du monde pour le départ malgré le temps maussade et pluvieux. (photo Le DL/Marc MORBELLI)

Publié le 06/06/2023 10:43  - aucun commentaire -

►Article paru dans LA PROVENCE du samedi 20 avril 2019 (Par Tanguy COHEN)
 

Embrun : la vie tragique des Notre-Dame


Le clocher de la cathédrale Notre-Dame d'Embrun était partiellement détruit au milieu du XIXe siècle


ND_Real_Clocher_LaProvence.jpg

Le clocher et la flèche de la cathédrale d'Embrun sont comme un phare juché sur le rocher. (Photo M.R. LA PROVENVE)


Le 18 juin 1852, à 14h30, la foudre tombait sur le clocher de la cathédrale. La flèche, haute de 16 mètres, était coupée en deux et renversée. Des débris sont alors tombés à l'intérieur du clocher et sur le sol entourant le clocher. Certes, les dégâts occasionnés à Notre-Dame de Paris il y a quelques jours sont d'une autre gravité que ceux subis par Notre-Dame d'Embrun jadis. Néanmoins, le rapprochement entre ces deux événements n'est pas injustifié ; ils ne sont évidemment pas de la même ampleur et ont touché deux cités très différentes.

Rappelons qu'Embrun fut à sa manière une capitale puisque durant 15 siècles elle fut une métropole religieuse dont les archevêques ont longtemps possédé aussi un pouvoir temporel important.
 

"Cet accident a compromis très gravement toute l'église"
 

L'inspecteur général des monuments historiques, Prosper Mérimée (l'écrivain), chargea l'architecte Pierre Manguin de visiter la cathédrale et d'évaluer le montant des travaux. Le 4 février 1854, il rendait son rapport dont suivent des extraits : "L'église de N.-D. D'Embrun est un édifice très remarquable du XIIIe siècle, que son style gothique distingue parmi tous les monuments de cette partie de la France. Cet accident a compromis très gravement toute l'église." À Embrun comme à Paris, la destruction d'une partie de l'édifice met en péril l'ensemble. "L'ensemble des charpentes effondrées, cela ne fera pas de bien aux voûtes, et cela crée un choc mécanique important", a déclaré après l'incendie Benjamin Mouton, ex-architecte en chef de N.D. de Paris.
 

Mérimée décrivait ainsi le clocher : "Une hauteur de 34m68, une largeur de 8m80 et couronné par une flèche de 16 m de hauteur environ. Ses murs ont une épaisseur de 1m30. Notre-Dame d'Embrun détient en outre une originalité ; au lieu d'avoir construit ce clocher énorme (près de 4 000 tonnes, ndlr) en hors oeuvre, comme dans la plupart des cathédrales italiennes, ou à Moustiers-Sainte-Marie, les constructeurs d'Embrun, avec une belle témérité, l'ont établi de deux côtés sur les murs d'angle de la cathédrale et, d'autre part, sur deux arcs qui ont eux-mêmes leurs points d'appui communs en porte à faux. Cette situation périlleuse avait provoqué des tassements inquiétants avant même la catastrophe de 1852".


M. Manguin qui a examiné l'édifice était étonné que les vices énormes de cette disposition n'aient pas déjà amené la ruine de la tour.


Étonnante similitude


En 1785, le feu avait embrasé l'échafaudage lors de travaux...
 

Les travaux de reconstruction ont duré de 1858 à 1867. On a mis à bas la flèche et les deux étages supérieurs qui ont été reconstruits à l'identique.
 

Les archives de la cathédrale d'Embrun nous rappellent également ce fait : Des réparations sur la flèche du clocher de la grande église sont effectuées en 1785. Pour ce faire, "il a été fait quatre échafauds" ; le feu devait prendre à ces "échafauds, occasionné par le charbon allumé, dont on avoit besoin pour souder le fer-blanc...". Une étonnante similitude possible pour les deux Notre-Dame, à 234 années d'intervalle !

Publié le 03/06/2023 16:47  - aucun commentaire -

►Article paru dans le Dauphiné Libéré du mardi 23 mai 2023 
 

Une exposition qui en apprend long sur l'école d'autrefois
 

La ville d’Embrun propose à la Maison des Chanonges, rue de l’Archevêché, une exposition gratuite jusqu’au samedi 4  novembre consacrée à l’école d’autrefois. Cette exposition est le fruit d’un partenariat avec l’Association de sauvegarde et d’études du patrimoine embrunais, l’association La Muande, les écoles d’Embrun, la maison de retraite des Chanterelles, Croc’Loisirs et différents collectionneurs.


Expo_ecole.jpg


Le vernissage de l’exposition sur l’école d’autrefois s’est déroulé ce mardi soir en présence de Wiebke Silve, adjointe aux affaires scolaires et périscolaires et Jehanne Marrou, adjointe à la culture et au patrimoine. Une bonne trentaine de personnes a assisté au lancement de l’exposition. Les élues ont chaleureusement remercié les personnes ayant mis à disposition objets et documents et les personnels communaux pour leur travail de mise en place.


► L’occasion de partager des souvenirs 


Pupitres d’écoliers avec encriers en porcelaine, estrade et bureau de l’instituteur ou institutrice, tableaux noirs, de nombreux documents tels que des cartes géantes de géographie, histoire, leçons de choses, sciences naturelles, photos et descriptifs d’époque, livres, cahiers, carnets de notes, instruments de musique, projecteurs de films : de multiples trésors ont été, rassemblés pour un beau voyage dans le temps. Les souvenirs de cette partie d’enfance sont vite revenus à la surface chez certains.

Pour d’autres, « c’est un grand plaisir de redécouvrir ce que fut l’école d’alors, de revoir ce qu’elle nous a apporté, appris ». Ce patrimoine est un moment à partager en famille. Les plus âgés pourront partager avec les plus jeunes leurs souvenirs de cette époque où il n’y avait ni informatique, ni téléphone mobile, où tout se passait au tableau noir et dans les cahiers sur lesquels il fallait bien écrire avec les plumes sergent-major. Avec l’encre, il fallait réaliser de jolies lettres avec pleins et déliés, puisqu’il n’y avait pas non plus de stylo à bille.

Horaires : - de mai à juin et de septembre à novembre du mercredi au samedi de 15 à 18 h. - en juillet et août du mardi au dimanche de 16 à 19 h. Fermée les jours fériés.

Visites guidées : les jeudis du 20 juillet au 10 août à 16 h ; le dimanche 17 septembre à 10 h et les jeudis, du 26 octobre au 2 novembre, à 14 h 30.
 

Publié le 23/05/2023 11:51  - aucun commentaire -

Régulièrement, nous reprenons des nouvelles de l'hebdomadaire embrunais La Durance, que l'on peut consulter en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.
 

Il y a 100 ans, le monument aux morts de la cathédrale d'Embrun était inauguré.

IMG_0127.jpeg

Le monument aux morts de la cathédrale.
Le tombeau provient de Sisteron grâce "à la bienveillante générosité de Monsieur Roman du château de Picomtal" précise La Durance (Photo Le DL/BB)

 C’est une des nouvelles que publie l’hebdomadaire embrunais La Durance , en mai 1923. Nous sommes cinq ans après la fin de la Première Guerre mondiale. Le 13 mai 1923 est inauguré le monument à la mémoire des victimes de la guerre, dans la cathédrale d’Embrun. Un monument à base de recyclage : le tombeau de l’autel provient de l’église de Sisteron. Les gradins sculptés, le tabernacle et le petit retable à colonnettes qui le surmontent sont autant de débris d’un ancien autel de la cathédrale.
 

Le dimanche 27 mai 1923, comme dans toutes les villes, on fête le centenaire de Louis Pasteur, le savant qui a permis de combattre la rage. En 1895, dix ans après la mise au point de son vaccin, une habitante d’Embrun avait mis son piano en loterie pour que la ville puisse acheter de ces précieux sérums.
 

On apprend que “très prochainement, pour cause d’agrandissement et d’améliorations, la pharmacie Masson (ancienne pharmacie Arduin) sera transférée rue Clovis Hugues (en face la place aux Herbes)”. Une pharmacie qui s’appelle maintenant “du Mont Guillaume”. À noter que Messieurs Arduin et Masson sont deux anciens maires.
 

Autre bonne nouvelle : Monsieur Rouvière, célèbre “oculariste”, sera de passage à l’hôtel Moderne. Il guérit des problèmes de surdité et surtout de vue, grâce à ses yeux artificiels. “L’application en sera faite immédiate et sans douleurs”, promet-il. On s’en félicite.
 

Quant à Madame Julia, elle vante son “Emplâtre bleu” qui fait des merveilles. Le seul remède, assure-t-elle, pour les retours d’âges de ces dames et les constipations chroniques.


► L’heure d’été rétablie


Le Sénat vote de justesse le passage à l’heure d’été qui est ainsi rétablie. Le bien-fondé de cette mesure faisait déjà polémique à cette époque.


Le directeur des PTT (La Poste d’alors) rappelle que dans les villages dépourvus de bureau de poste, le facteur fait à domicile “l’émission et le paiement des mandats, le dépôt des objets à recommander, l’expédition des télégrammes, les versements et le remboursement à la Caisse nationale d’épargne, le règlement des livrets…”. Il regrette que les villageois n’y pensent pas assez. Sur ce dernier point, on ne peut pas dire qu’en 100 ans, on ait fait des progrès…

Publié le 21/05/2023 12:03  - aucun commentaire -

Jean Soulier Argentiere.jpgLes différents ouvrages de Jean Soulier


 

Jean Soulier, chasseur de montagne, écrivain et philosophe comme il aimait à le faire remarquer était bien connu dans sa région des Hautes Alpes.

Le 27 janvier 2017, à l’âge de 88 ans, Jean Soulier nous quittait, cet homme affable, personnage haut en couleur et proche de la nature était aussi un passionné de lettre. Amateur d’une chasse authentique et fervent disciple de poursuites au sommet du chamois dans ses Alpes du sud, qu’il affectionnait tant, il laisse un cruel vide au sein de la petite famille d’écrivains chasseurs-montagnards.


 

Ces incorrigibles chasseurs de chamois


257 p

Édition : Grenoble : Impr. Guirimand , 1978

Les-corbeaux-rouges--Recit-de-chasse-aux-chamois-dans-les-Hautes-Alpes.jpg

Ces sacrés vieux boucs
souvenirs de chasse au chamois dans les Alpes

291 p.-8 p. de pl. en couleur.
Édition : Embrun : J. Soulier , 1995

Les-corbeaux-rouges-tome-II--Jean-SOULIER-Recit-de-chasse-dans-les-Hautes-Alpes.jpg

Essai philosophique montagnard

134 p.

Édition : Embrun : J. Soulier , 1997

Le Divarisme_01_redimensionner.jpg

Le grand kapitaldivarien ou l'histoire d'un chamois

303 p.

Édition : Embrun : J. Soulier , 1991

Narcisse_01.jpg

- 260 pages 16x24

- Nombreuses illustrations dont 36 en couleurs

Divarius_01.jpg

IDEU RECA RUL ET MAO
ou l'initiation des siècles


- 1984, 28 pages illustrées

LesPlusVieuxDesContesDeFaits_01.jpg
  • DU TAOISME AU DIVARISME

    De LI-FUI ou LAO-TSEU (604 av.J.C.) le vieux maître à nos jours
    24 siècles d'analogie !

DuToismeAuDivarisme.jpg

CAHIER Numéro II

CueillettesSiderales.jpg

CAHIER Numéro III

IntercantationDivarienne.jpg

RENSEIGNEMENTS : Bernard SOULIER 

Tél.: 06 78 84 05 77
Email : bernard2512@hotmail.fr

Publié le 07/05/2023 17:32  - aucun commentaire -

►Article paru dans le Dauphiné Libéré du jeudi 4 mai 2023 - Bernard Brabant
 

Comment Embrun luttait contre les incendies il y a 140 ans
 

DL_2023_05_04_Pompiers.jpg
Reconstitution d’un incendie en 1884.
Les pompiers qui ne peuvent se payer d’uniforme ont un brassard. On fait la chaîne pour alimenter avec des seaux les pompes à incendie à bras.  Dessin Le DL/Bernard Brabant

Voici le récit d’un incendie ordinaire qui s’est réellement passé il y a 140 ans. Tout le monde se mobilise pour qu’il ne ravage pas Embrun. Mais on ne fait pas qu’arroser les flammes.
 

Dimanche 27 janvier 1884, 11 h 45. Le clairon des pompiers sonne. Un incendie vient d’éclater chez la veuve Jacquet, rue Neuve (rue Victor-Maurel aujourd’hui).
 

Pompiers, soldats, hommes, femmes, c’est la mobilisation générale. Le feu ne doit pas s’étendre. Beaucoup de maisons ont des granges remplies de foin. Les pompiers arrivent avec leurs deux pompes à bras. Déjà, la toiture est en flammes. On amène la pompe de la compagnie des chemins de fer et celle de la maison centrale de détention. Les soldats arrivent aussi avec leur matériel. Un certain Monsieur Nave prête également sa pompe.
 

Quatre chaînes humaines se forment
 

Il faut amener de l’eau par seaux pour alimenter les pompes les plus anciennes. Quatre chaînes humaines se forment. C’est ce que rapporte l’hebdomadaire La Durance , situé dans la même rue : “L’une allant puiser de l’eau sur la place Saint-Pierre [actuellement place Barthelon, NDLR], l’autre sur la place du Tilleul, la troisième à la porte de Briançon [en haut de la rue Clovis-Hugues] et la quatrième à l’Arsenal”.
 

Les pompiers doivent arroser l’incendie. Mais il n’y a pas que l’eau qui coule à flots. Il faut aussi imbiber les gosiers note le journal La Durance  : “Constatons enfin la prodigalité des voisins, des bureaux de La Durance , s’échappent des ruisseaux de vin, où chacun vient prendre des forces. Presque tout ce qu’Embrun possède de valide se trouve à la chaîne, il n’est pas jusqu’à nos charmantes jeunes filles qui n’aient joué leur rôle, les unes font passer de l’eau, d’autres portent un cordial quelconque aux pompiers…”
 

À 12 h 30, l’incendie est maîtrisé. C’est au tour de la mairie d’offrir du vin aux soldats qui ont participé à cette lutte : “Notre municipalité, en vous offrant une ration de vin, a voulu surtout vous montrer que si elle était pauvre, elle était aussi reconnaissante”, raille l’hebdomadaire.
 

Il avait publié une lettre ouverte quelques années avant signée par le capitaine des pompiers Rispaud : “Embrun ne possède qu’une unique pompe, déjà détériorée par de nombreux services.” Le “maigre budget” de la commune ne pouvant en payer une, Rispaud avait lancé une tombola. Grâce à la participation de chacun, aux dons du préfet Ladoucette et du député Ferrary, Embrun s’est munie d’une nouvelle pompe : “Elle se distingue de l’ancienne en ce qu’elle est pourvue d’un tuyau d’aspiration et peut ainsi se charger toute seule dans un réservoir et sans le secours d’une chaîne [de seaux d’eau]”, se réjouit le capitaine. Légère, elle est plus facile à transporter pour porter secours aux communes voisines toujours dépourvues de pompes.
 

Ainsi, Baratier n’en avait toujours pas quand la maison du sieur Michel a été réduite en cendres en 1884. Il a fallu attendre que les pompiers arrivent d’Embrun au pas de gymnastique avec leur pompe pour que le feu ne se propage pas.

Bernard Brabant


 

Des incendies ravageurs

le-hameau-de-sainte-catherine-en-1903-entierement-reconstruit-avec-l-aide-d-une-souscription-20-ans-auparavant-il-avait-ete-completement-detruit-par-un-incendie-qui-a-fait-trois-victimes-photo-le-dl-arc.jpg

Le hameau de Sainte-Catherine en 1903. Entièrement reconstruit avec l’aide d’une souscription. 20 ans auparavant, il avait été complètement détruit par un incendie qui a fait trois victimes.  Photo Le DL / Archives départementales côte 21 Fi 5161 /1

  Un incendie est si vite arrivé. L’hiver, quand les granges sont pleines, les cheminées sont souvent allumées, on s’éclaire à la chandelle. Des flammes qui peuvent facilement se transmettre au foin, à la paille. Car beaucoup de maisons à Embrun sont des fermes avec des granges.

  Un incendie qui se déclare peut embraser un hameau, un village ou une ville. Les maires d’Embrun ont pris des mesures préventives comme imposer en 1848 des portes et volets sur les granges pour que les étincelles poussées par le vent ne puissent y pénétrer. En 1885, on décide d’installer dix bouches d’incendies.

  D’autres villages ont malheureusement été entièrement détruits. Dans la nuit du 21 au 22 octobre 1837 : 123 maisons ont été anéanties à Guillestre. 25 autres seront à nouveau détruites en 1847.

  En mai 1883, au hameau de Sainte-Catherine à Vars, 32 maisons sont complètement brûlées. Trois personnes, dont une jeune fille de 18 ans, ont péri. “La misère est profonde ; une centaine de paysans sont sans asile et sans ressources”, se désole l’hebdomadaire La Durance. Comme à chaque désastre, une vaste souscription est lancée pour venir en aide aux habitants.

Publié le 04/05/2023 12:00  - aucun commentaire -

ASPEC Journal 20231024_1.jpgBonjour à tous

J’ai le plaisir de vous adresser ci-joint la nouvelle édition de notre journal que vous ne tarderez pas à recevoir dans votre boîte aux lettres si ce n’est déjà fait.

CLIQUER ICI POUR TELECHARGER

Nous en commenterons le contenu lors de notre prochaine assemblée générale à laquelle vous êtes tous conviés,

 le samedi 6 mai prochain à 17H à la salle du camping.

Pour ceux qui ne pourront se joindre à nous à cette occasion, merci de nous faire parvenir un pouvoir en accompagnement de votre bulletin d’adhésion

A très bientôt pour des échanges conviviaux


Jeanine RIOU
Présidente de l’ASPEC
Tel 06 42 60 86 41
associationaspec05@gmail.com
https://www.facebook.com/ASPEC.Crots

Publié le 03/05/2023 16:13  - aucun commentaire -

►Article paru dans le Dauphiné Libéré du mardi 11 avril 2023 - Bernard Brabant
 

Quand les courses de chevaux payaient une partie du réseau d’eau

Il y a 100 ans, les bénéfices de l’ancêtre du PMU ont en partie subventionné les travaux pour amener l’eau. Crise au conseil municipal : le maire démissionne. Voilà ce qu’on pouvait lire dans l’hebdoma- daire embrunais La Durance , en avril 1923.
 

DL_2023_04_11_PlaceBarthelon.jpg
La place Saint-Pierre au début du XXe siècle. Sa fontaine d’eau potable et sa mairie.  Photo Archives départementales côte 39-276

Une bonne nouvelle : Embrun touchera 120 000 francs du Pari mutuel pour ses travaux d’eau potable (soit, si l’on rapporte à la valeur actuelle, la somme de 135 000 € pour des travaux estimés à plus d’1 million d’euros). Dans ses statuts, la société de paris de courses doit redistribuer une petite partie de ses bénéfices. Châteauroux touchera également une subvention correspondant à 25 000 €.

La vie au conseil municipal n’est pas pour autant un long fleuve tranquille. Les confits se succèdent. Le préfet vient enfin d’accepter la démission du maire, Monsieur Joubert. “Ces crises municipales, vraiment trop fréquentes (la 4e depuis décembre 1919), ne peuvent qu’être nuisibles aux intérêts de notre chère ville” se désole l’hebdomadaire embrunais La Durance. Le 7 avril, le conseil choisit son doyen, le commandant Toussaint qui n’est pas candidat. Il refuse le poste. Quinze jours plus tard, il accepte devant l’insistance du conseil.

►Le député blanchi par la justice
 

Le député Gilbert Laplace est heureux d’annoncer qu’il a été blanchi par la justice dans une sombre affaire minière au Congo. Dans le civil, cet ingénieur a fait construire, entre 1904 et 1909, la centrale électrique de L’Argentière-la- Bessée qui est à l’époque la plus puissante d’Europe. Son concurrent politique a fait courir le bruit que le député avait des intérêts dans la construction du viaduc de Chanteloube. Ce viaduc n’a jamais servi. Il faisait partie de la ligne de chemin de fer à destination de Barcelonnette. Projet abandonné en cours de route. Cette construction se rappelle à notre bon souvenir en émergeant quand la cote du lac est basse. Autant dire de plus en plus souvent.


►Recherche nourrice

 

Côté offres d’emploi, on cherche une “nourrice lait de 10 mois” qui voudrait prendre un nourrisson à Marseille. Nourrice, un travail en voie de disparition, depuis l’invention des biberons “Robert”. “La soupape permet à l’enfant de faire la succion sans aucun effort et remplace très bien la succion naturelle”, proclame une publicité de cette marque dans un numéro précédent du journal. Son nom est passé dans l’argot. On a longtemps appelé les poitrines féminines : des “roberts”.

Publié le 11/04/2023 16:41  - aucun commentaire -

►Article paru dans le Dauphiné Libéré du jeudi 6 avril 2023 - Bernard Brabant
 

Il y a 80 ans, les premiers maquis de l’Embrunais venaient de naître

En mars 1943, pour cacher les jeunes qui voulaient échapper au Service du travail obligatoire, les maquis de Boscodon et des Orres s’organisaient.
 

DL_Maquis_Embrun_2_redimensionner.jpg
Ce sont dans ces bâtiments d’Albin Joubert à Combe-Brézès que se sont réfugiés ceux qui fuient le STO.
D’autres trouveront refuge chez Marcel Imbert à Boscodon. Deux maquis sont nés.  Photo Le DL /B.B.

Février 1943. Le gouvernement de Laval prend un décret : les jeunes gens de 20 ans sont soumis au Service du travail obligatoire (STO). Ils doivent partir en Allemagne pour la plupart. Deux ans d’esclavage dans des conditions épouvantables : certains n’en reviendront pas. D’autres refusent de partir.

René Philip, Roger Guion et Abel Fouret sont trois jeunes qui prennent le train, en gare d’Embrun, le 12 mars 1943, au milieu des pleurs. Ils sont convoqués et doivent se rendre en Allemagne. Mais, arrivés à Gap, ils n’attendent pas le train allant vers Marseille et prennent la décision de rentrer se cacher. Grâce au secrétaire de mairie de Saint-Sauveur, Albin Joubert, qui est également agriculteur, ils trouvent refuge dans sa ferme de Combe-Brézès. C’est maintenant leur camp de base.

René Philip travaille aux Ponts-et-Chaussées avec le fils de Marcel Chevalier. Les jeunes réfractaires bénéficient de l’entraide des fonctionnaires de cette administration et des réseaux socialistes. Ce maquis relèvera du MUR, un groupement de résistants non communistes. Il aura donc pour chef Marcel Chevalier.
De son côté, Marcel Imbert de Crots, raconte dans ses mémoires : “Le 19 mars 1943, j’assistais aux obsèques d’une dame à Saint-Jean-des-Crottes, lorsque deux amis me demandèrent si j’étais toujours décidé à faire ce que j’avais dit concernant le STO. Ayant répondu par l’affirmative, ils m’informèrent qu’il en arriverait quatre le soir-même à la gare d’Embrun.”

Il cache ainsi ces jeunes réfractaires au STO dans ce qui fut l’abbaye de Boscodon. Depuis la Révolution, ces bâtiments plutôt délabrés appartiennent à des particuliers, en l’occurrence à la belle famille de Marcel Imbert, exploitant forestier. Devant l’afflux de jeunes, il en cachera dans différents hameaux des Crottes (ancien nom de Crots), dans des grottes et dans une cabane de bûcheron appelé Camp de Gaulle. Il est le chef de ce maquis de l’Organisation de résistance de l’armée qui rejoindra de Gaulle.

Des actions de sabotage et de harcèlement contre les Allemands

Le maquis de Boscodon connaîtra un destin tragique. À la suite d’une trahison, le 16 mai 1944, dix maquisards sont déportés en Allemagne. Cinq n’en reviendront jamais.

Si le maquis des Crottes n’a jamais mené de combats, celui de Combe-Brézès deviendra le maquis des Orres. Sous le commandement du lieutenant Eymin, il mènera des actions de sabotage et de harcèlement contre les Allemands au printemps et en été 1944, pour aider à la Libération de l’Embrunais. Quand les Alliés entreront dans Embrun, les occupants auront déjà déguerpi.

Publié le 07/04/2023 12:22  - aucun commentaire -

DL_20230125_BaronAnthoine_redimensionner.png

Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mercredi 25janvier 2023

► Voir aussi : CAUSERIE PATRIMOINE : Le Baron Anthoine

Publié le 25/01/2023 10:13  - 2 commentaires -

DL_20230123_InventairePatrimoune_redimensionner.jpeg

Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 21 janvier 2023

► Voir aussi : Réunion publique : Patrimoine bâti religieux de la Communauté de communes de Serre-Ponçon

Publié le 23/01/2023 10:27  - 1 commentaire -

Nous vous informons qu’une réunion publique est organisée le

lundi 30 janvier à 18h à la salle de la Manutention,  espace Delaroche à Embrun.

Elle lancera le travail :

inventaire autour du patrimoine bâti religieux de la Communauté de communes de Serre-Ponçon
jusqu’en décembre 2024.

Engagé par la Communauté des communes de Serre-Ponçon, en partenariat avec la Région SUD, il est réalisé par l’entreprise « Memoriae » et conduit par Julie Aycard sur les 17 communes de Serre-Ponçon. Ce projet est un pas supplémentaire vers la candidature au label « Pays d’art et d’histoire» des Communautés de communes de Serre-Ponçon et du Guillestrois-Queyras.

L’objectif est de présenter le travail qui se développera sur 2 ans pour étudier le patrimoine bâti religieux des 17 communes de la Communauté des communes de Serre-Ponçon. L’historienne Julie Aycard précisera sa mission et sera à l’écoute de données de passionnés du patrimoine.

Aurélie Bonan, du service régional de l’Inventaire général, présentera le cadre général scientifique.

Fondé en 1964 par André Malraux, l'Inventaire général du patrimoine culturel « recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique ». Il s’appuie sur une recherche de terrain, avec observations, analyses et description des œuvres « in situ » en s'appuyant sur les sources d'archives et la bibliographie disponible.

Le service de l’Inventaire général du patrimoine de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur encadre les recherches effectuées et diffuse les données sur son site : https://dossiersinventaire.maregionsud.fr/ 

La rencontre sera ouverte par Mme Chantal Eyméoud, vice-présidente du Conseil régional SUD, présidente de la Communauté des communes de Serre-Ponçon et maire d’Embrun.

Vous disposez de sources inédites sur le patrimoine bâti religieux ? Vous souhaitez attirer l’attention sur un bâti religieux en particulier ? Venez rencontrer la chercheuse lundi 30 ou contactez-nous.

Vous êtes attendus nombreux pour cette réunion.

Nous restons à votre disposition pour tout complément. Bien cordialement.

Corinne CLIVIO
Guide-conférencière,
chargée de diffusion
Service Patrimoine Serre-Ponçon Guillestrois-Queyras

04.92.44.15.12 / 06 66 68 89 71
Courriel : c.clivio@ccserreponcon.com
Site : www.ccserreponcon.com

Pays_Art_Histoire.jpg    Logo_GuillestroisQyeyras.jpg Logo_SerrePoncon.png

Publié le 18/01/2023 19:12  - 1 commentaire -

Permanence de l'Association de Sauvegarde et d'Etudes du
Patrimoine de l'Embrunais

Pendant la période hivernale, l'association assurera une permanence à

La MANUTENTION (Salle de réunion N°1 au 1er étage)
Tous les samedis du janvier au 8 avril 2023
De 14 heures à 16 heures

Notre président Jean-Paul BLANC, accompagné de quelques membres de l'association sera présent pour
accueillir le public, donner des renseignements sur l'association
et sur le patrimoine de l'Embrunais

Le public et les adhérents sont bien sûrs les bienvenus, une occasion d'échanger.

Publié le 13/01/2023 16:05  - aucun commentaire -

Ce samedi 7 janvier 2023, notre président Jean-Paul BLANC s'est vu remettre la Médaille de la Ville d'Embrun par Madame Chantal EYMÉOUD, Maire d'Embrun en présence des adjoints et membres du conseils municipal devant les familles et amis des récipiendaires honorés pour leur activité et leur dévouement au sein de leurs associations respectives.

Remise_Medaille_Morbelli_01_redimensionner.JPG

Jean-Paul BLANC, président de l'Association de Sauvegarde et d'Études du Patrimoine de l'Embrunais, reçoit la médaille de la Ville des Mains de Madame Chantal EYMÉOUD.


DL_Remise_MedailleVille_redimensionner.jpg.

Article paru dans le DAUPHINE LIBERE du lundi 9 janvier 2023

Remise_Medaille_Morbelli_02_redimensionner.JPG

Les récipiendaires entourent Madame Chantal EYMÉOUD, Maire d'EMBRUN.

Photos : Marc MORBELLI pour Le DAUPHINÉ LIBÉRÉ

Publié le 07/01/2023 17:43  - aucun commentaire -

Voeux_2023_800_2.jpg

Publié le 01/01/2023 11:20  - 14 commentaires -
Vient de paraître le numéro 122 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°122 Hiver 2022La Durance 1221024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo : Ecole maternelle 1956/1957
3 Feuilletons les pages de notre histoire
4 Le langage d'Embrun e des Crottes en 1466
5 Le (T)chouass
6 L'atelier royal sous Charles VI
7-8 Les Orres
8 Une histoire de diligence
9 La ligue d'Augsbourg
10-11 A Boscodon, un ordre nouveau
12 Le baron Maurice de Rotschild
13 Conflit de cimetières
14-15 Mgr de Leyssins
16  À la cantonade  (Les saints de canton)

► Pour vous abonner, cliquez [ICI]

►Voir aussi :  
       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

Publié le 15/12/2022 11:34  - aucun commentaire -

Visites de la Cathédrale Notre-Dame du Réal pendant les fêtes de Noël 

organisées par le service Patrimoine des Communautés de communes de Serre-Ponçon et du Guillestrois-Queyras

► Les mercredis 21 et 28 décembre 2022 à 14 heures30

Embrun cathedrale Noel 20221024_1.jpg

Logo_SerrePoncon.png
Logo_GuillestroisQyeyras.jpg
LogoPaysDartEtdHistoire_Recadre.png Corinne CLIVIO
Guide-conférencière,
chargée de diffusion
Service Patrimoine
Serre-Ponçon Guillestrois-Queyras
Jardins du Réal
1, av Charles de Gaulle
05200 EMBRUN
04.92.44.15.12 / 06 66 68 89 71
Courriel : c.clivio@ccserreponcon.com
Site : www.ccserreponcon.com

Publié le 13/12/2022 12:09  - aucun commentaire -

La ville d’Embrun a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne sur son site internet de l’exposition numérique de Monsieur Maurice Fortoul :

50 NUANCES D’EMBRUN : DE 1990 À 1995

Plongez ou replongez-vous dans les années 1990 grâce à un reportage photos de Maurice Fortoul, correspondant de presse à cette époque,
et retrouvez les évènements qui rythmaient la vie embrunaise.

Cette exposition est disponible dès à présent sur ce lien suivant : [CLIQUER ICI]

Publié le 14/11/2022 17:27  - aucun commentaire -

N'oubliez pas ce vendredi la 2e causerie de l’automne :

CAUSERIE PARTAGE :
« 50 NUANCES D’EMBRUN : PLONGÉE DANS SON HISTOIRE »

Vendredi 4 novembre à 18h - Salle Vauban (1er étage de la Manutention)

Plongez ou replongez-vous dans les années 1990
grâce à un reportage photos de Maurice Fortoul.

Avec Maurice Fortoul, correspondant de presse

Inauguration_GrandRueRénovée_ ADidie_ BChapuisJPEchevet 001_redimensionner.jpg

Inauguration de la "Grande Rue" rénovée
A.Didier,  B.Chapuis et .J.P. Echevet 

Source photographie : Maurice Fortoul

                                   Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 02/11/2022 17:18  - aucun commentaire -

Avant la fermeture de la Maison des Chanonges le samedi 5 novembre prochain à 18h (juste pour l'hiver), venez vite découvrir ou redécouvrir l'exposition

"Respiration(s)"

de l'artiste peintre Florence Marré !

Florence Marré habite à Avignon où se situe son atelier, elle vit également plusieurs mois de l’année à Embrun. Ce sont ses 2 respirations d’où le nom de l’exposition.

L’été, elle s’inspire de la nature et des couleurs des environs d’Embrun et l’hiver dans le sud, elle travaille sur ses tableaux.

Elle utilise la peinture à l’huile, technique infinie qui lui permet sans cesse de se renouveler.

Depuis quelques années ses fonds de toile prennent autant d’importance que le sujet lui-même. Ainsi, le réalisme se mélange à l’abstrait.

Elle termine par cette phrase de Pierre Soulages qui l’inspire et la guide depuis le début : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche… »

Ouverture jusqu'au samedi 5 novembre inclus de 15h à 18h.

Entrée libre et gratuite

Florence Marré sera présente le samedi 5 novembre de 15h à 17h.

N’hésitez pas à venir la rencontrer !

AFFICHE EXPOSITION FLORENCE MARRE-1.jpg

FlorenceMarre_Chanonges.jpg

Aperçu de l'exposition à la Maison dDes Chanonges

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 02/11/2022 16:37  - aucun commentaire -

AG_2022_redimensionner_2.JPGL'assemblée Générale 2022

de l'ASSOCIATION DE SAUVEGARDE ET D'ETUDES DU PATRIMOINE DE L'EMBRUNAIS
s'est tenue ce mardi 25 octobre à la Maison des Chanonges à Embrun

TELECHARGER le compte-rendu en cliquant ICI


Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÈ du vendredi 28 octobre :

AG_2022_DauphineLibere_redimensionner.jpg

Publié le 30/10/2022 16:04  - 1 commentaire -

Travaux sur les remparts nord, au Jardin du Roc

►Aujourd'hui, travaux de restauration des remparts est, intérieurs, par le Gabion.

Consolidation de la couronne du rempart et de la ligne de tir au fusil. 

D'autres restaurations suivront à l'intérieur de la porte du traître.

Remparts_JardinRoc_2022_10_27_redimensionner.jpg Remparts_JardinRoc3_2022-10-27-13-46-28-433_redimensionner.jpg Remparts_JardinRoc_2022_10_27_2_redimensionner.jpg
Publié le 27/10/2022 16:22  - aucun commentaire -

Voici un petit reportage sur l’exposition permanente « Gabriel Loppé, le peintre de la haute montagne » de la station du Pavillon (2200m d’altitude) du Skyway Monte Bianco dans la vallée d’Aoste. Elle est basée sur des tirages photographiques de très haute qualité des tableaux de Gabriel Loppé (1825-1913).

►CLIQUER ICI

Par ailleurs, les tableaux de l'artiste feront l'objet d'une rétrospective proposée au Fort de Bard (vallée d’Aoste) à partir du 16 décembre prochain.  

Belle découverte à tous !

GabrielLoppe_Capture d’écran 2022-10-25 170612.jpg

Publié le 25/10/2022 17:20  - 1 commentaire -
LES CAUSERIES D'AUTOMNE  -  par Hubert

La ville d’Embrun est heureuse de vous proposer son cycle de causeries d’automne :

CAUSERIE NATURE :
« BIODIVERSITÉ EMBRUNAISE,LA VIE À TOUS LES ÉTAGES ! »

Jeudi 27 octobre à 18h - Salle de la Manutention (rez-de-chaussée de la Manutention)

Embrun héberge une biodiversité exceptionnelle. Sa position géographique au cœur des Alpes ensoleillées, sa dénivellation dépassant 2000 m, la variété de ses paysages expliquent cette richesse. En effet, avec plus de 900 espèces de plantes, 209 espèces d’oiseaux, 49 de mammifères et bien d’autres encore, Embrun semble épargnée par l’érosion dramatique de la vie sur notre planète qui inquiète aujourd’hui citoyens et spécialistes.

Avec Christian Couloumy en partenariat avec l’association Envergures Alpines

CAUSERIE PARTAGE :
« 50 NUANCES D’EMBRUN :PLONGÉE DANS SON HISTOIRE »

Vendredi 4 novembre à 18h - Salle Vauban (1er étage de la Manutention)

Plongez ou replongez-vous dans les années 1990 grâce à un reportage photos de Maurice Fortoul.

Avec Maurice Fortoul, correspondant de presse

CAUSERIE PATRIMOINE :
« RÉCOLEMENT DES ŒUVRES CONSERVÉES DE LA CATHÉDRALE D’EMBRUN »

Jeudi 10 novembre à 18h - Salle Vauban (1er étage de la Manutention)

Orfèvrerie, ornements, tableaux, sculptures et ouvrages sont passés à la loupe et nous livrent une multitude d’informations. Venez découvrir le travail de récolement réalisé depuis deux ans au sein de la Cathédrale Notre-Dame du Réal.

Avec Catherine Briotet, Conservatrice des Antiquités et Objets d’Art des Hautes-Alpes et Lise Dhorne, animatrice culturelle de la commune d’Embrun

GRATUIT – INFORMATIONS : 04 92 44 30 87 – culture@ville-embrun.fr

                                   Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 20/10/2022 17:21  - aucun commentaire -
JNA 20221024_2.jpg
JNA 20221024_1.jpg

Publié le 14/10/2022 16:47  - aucun commentaire -

Dans le cadre des Journées Nationales de l’Architecture (du 14 au 16 octobre 2022), le Service Patrimoine SPGQ, les Archives départementales 05 et la ville d’Embrun vous propose ce soir :

À la conquête des pentes : Les stations de ski et leur archives mises en scène par la Mobile Compagnie

Vendredi 14 octobre 2022 de 18h à 19h30

Salle de la Manutention – Gratuit

 

Pour plonger dans l’époque de la création des stations de ski, les comédiens de la Mobile Compagnie puisent dans les documents des archives départementales et font entendre des documents inédits autour des stations de ski de l’Embrunais, du Guillestrois et du Queyras. Les comédiens de la Mobile compagnie mettront en voix un panel de témoignages sur leur construction et leur essor. Avant de chausser vos skis, remontez la piste de l’histoire des stations de ski !

Embrun lecture spect manut oct 221024_1.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 14/10/2022 16:22  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 121 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°121 Automne 2022La Durance 121 internet1024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo : Ecole maternelle 1953/1954.
3 Les celliers de Crévoux.
4 Les écoles d'antan.
5 La légende du lac de Siguret.
6 L'affaire Massot.
7 Les pages de notre histoire.
8-9 L'histoire des Vaudois (suite).
10-11 Les charcutiers / Les Brèves.
12-13 Les prisonniers de guerre 1914/1918.
14 Le tambour de ville.
15 Le père Jules Reymond.
16  À la cantonade..

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  
       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

Publié le 28/09/2022 11:55  - aucun commentaire -

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2022, la Société d’Etudes des Hautes-Alpes organise deux manifestations.

  • Conférence le samedi 17 septembre à Veynes : « Gravures et graffitis dans l’expression des bergers des Alpes de Haute-Provence. L’exemple du Dévoluy »
  • Visite guidée du quartier du Rochasson à Gap le dimanche 18 septembre

Une grotte du Dévoluy où l’on trouve les graffiti des bergers

Samedi 17 septembre

Conférence

 « Gravures et graffitis dans l’expression des bergers des Alpes de Haute-Provence. L’exemple du Dévoluy »

18h  à la Médiathèque de Veynes

(Centre Culturel, 2 avenue des Martyrs)

Pays d’élevage ovin depuis des temps lointains, le Dévoluy conserve, sur les dalles calcaires qui parsèment les alpages, près des vieux enclos de gardiennage (jas) ou même en grotte, la trace des bergers qui y menèrent, été après été, leurs troupeaux. Dates, initiales, signes religieux voire, plus rarement, leurs noms, ils marquèrent leur passage au travers de leurs gravures. Nos trois conférenciers ont parcouru dans leur recherche le Dévoluy et, dans le vallon Froid, les vallons d’Âne, de Barges et de Rabou, ils ont relevé ces traces dont la plus ancienne date de 1798. Ils ont ensuite retrouvé qui étaient certains de ces bergers, leur vie, d’où ils venaient et nous proposent avec cette conférence, à partir des graffiti, d’entrer dans l’émouvant quotidien des bergers transhumants jusqu’en Dévoluy. Ayant présenté en 2021 leurs recherches dans un colloque à La Rochelle, ils nous montreront le Dévoluy comme nous ne l’avons jamais vu, par les yeux des bergers.

Le conférencier: Hughes CHATAIN (Groupe d’études et de recherche de sauvegarde de l’art rupestre), Eric Hustache (Natura 2000), et Guillaume LEBAUDY, chercheur en anthropologie,

Dimanche 18 septembre 

Visite guidée

Le quartier de Rochasson (Gap)

Départ de la visite: 9h30 Place du Rochasson

 

Le quartier de Rochasson entre les deux Guerres.

L’origine du quartier du Rochasson remonte à 1924 avec un premier lotissement créé en pleine campagne, loin du centre ville. Mais dès cette première réalisation, le quartier s’est développé selon des principes très novateurs qui, pour la plupart, sont ceux des éco-quartiers d’aujourd’hui :
- Recherche de la meilleure exposition.
- Connections à la ville.
- Mixité sociale : des parcelles de toutes tailles permettant de petites ou de très grandes maisons.
- Mixité fonctionnelle : le lotissement autorisait la présence d’activités artisanales et des commerces.
- Puis dans un second temps : organisation autour d’une place centrale bordée de commerces, de logements collectifs, d’une école...
Par la suite, le quartier s’est raccroché à la ville avec, notamment la réalisation du collège Mauzan. Au cours des âges, sa composition urbaine a évolué, notamment sur le plan commercial, mais l’essentiel des intentions d’origine, au demeurant peu connues, subsistent et font du Rochasson, un quartier attachant où il fait bon vivre.

Le guide : Paul WAGNER, architecte et urbaniste animera ce parcours de ville.

 

Publié le 13/09/2022 17:49  - aucun commentaire -

Les travaux se poursuivent à la Tour de l'Abattoir

Rampes_01.jpg Rampes_02.jpg Rampes_03.jpg
Forage des trous pour la rampe. Scellement des deux rampes
(mains-courantes) par Jean-Paul le maçon.
Les rampes de plus de 7 m chacune enfin en place.
A gauche une bâche de protection en prévision d'une couche
de peinture et du reyointoyage des pierres de la paroi.
Publié le 05/09/2022 18:07  - aucun commentaire -

La ville d’Embrun a le plaisir de vous informer de la prochaine exposition de la Maison des Chanonges du vendredi 9 septembre au samedi 5 novembre 2022 :

RESPIRATION(S)

Exposition de l’artiste peintre Florence Marré

J’habite à Avignon où se situe mon atelier mais je vis également plusieurs mois de l’année à Embrun.

Ce sont mes 2 respirations d’où le nom de l’exposition. L’été, je m’inspire de la nature et des couleurs des environs d’Embrun et l’hiver dans le sud, je travaille sur mes tableaux.

J’utilise la peinture à l’huile, technique infinie qui me permet sans cesse de me renouveler.

Depuis quelques années mes fonds de toile prennent autant d’importance que le sujet lui-même. Ainsi, le réalisme se mélange à l’abstrait.

Je terminerai par cette phrase de M. Pierre Soulages qui m’inspire et me guide depuis le début : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche… »

Le vernissage de cette exposition aura lieu le
mercredi 7 septembre prochain à 18h en présence de l’artiste.

Florence Marré viendra à la rencontre des visiteurs le 9 et le 14 septembre ainsi que le 5 novembre de 15h à 17h.

Exposition du 9 septembre au 5 novembre 2022

Septembre-novembre : du mercredi au samedi de 15h à 18h

Ouverture le dimanche 18 septembre de 10h30 à 12h30 et de 15h à 18h dans le cadre des Journées Européenne du Patrimoine 

AFFICHE EXPOSITION FLORENCE MARRE-1.jpg

INVITATION FlorenceMarre1.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 31/08/2022 16:00  - aucun commentaire -

EnTetete_Courrier_SEH.jpg

Gap le 25 août 2022

Chers Amies et Amis,

Il y a un peu plus d’une année, Georges Dusserre nous quittait. Nous perdions tous un grand et vieil ami, et la Société d’Études un de ses membres les plus anciens et exceptionnellement actifs.

Ainsi que cela avait été décidé à l’époque, la Société d’Études organise le 3 septembre prochain une journée « Hommage à Georges Dusserre » afin de saluer son souvenir et son œuvre au service du patrimoine haut-alpin et de la Société d’Études.

Vous trouverez en cliquant [ICI] le programme de cette manifestation qui se déroulera sur deux sites emblématiques de l’œuvre de notre cher Georges : le château de Tallard, dont il a initié et géré la restauration durant longtemps à la tête du Comité de sauvegarde du château, et le Musée de Gap dont il a été le dynamique directeur  en le modernisant et en développant ses activités.

Le bureau de la Société d’Études vous invite cordialement à vous joindre à l’hommage rendu à cette belle personnalité en participant à ces manifestations.

Dans l’attente de vous  y accueillir, et très cordialement,

Pour le Bureau

Yves Chiaramella

Président de la Société d’Etudes 

► Programme de la journée Hommage à Georges Dusserre 

Publié le 29/08/2022 11:59  - aucun commentaire -

Dans le cadre du jeu concours organisé cet été, du 8 juillet au 8 août 2022, la Fondation du patrimoine organise des chasses aux trésors dans 14 des sites sélectionnés par la Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern. 

Aussi, la ville d’Embrun est heureuse de vous annoncer que le projet retenu en région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la Cathédrale Notre-Dame-du-Réal

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse détaillant toutes les modalités du concours. 

Petit indice : Où trouver le QR code pour la chasse au trésor ? Sur un panneau en bois à l’entrée nord de la Cathédrale

N’hésitez pas à tenter votre chance !

CP - Embrun1024_1.jpg CP - Embrun1024_2.jpg CP - Embrun1024_3.jpg

Publié le 16/07/2022 16:20  - aucun commentaire -

Capture web_16-7-2022_155513_www.fondation-patrimoine.org.jpeg

Publié le 16/07/2022 16:05  - aucun commentaire -

CONCERT DES 800 ANS DE LA CATHÉDRALE :

L’Orgue, miroir de la diversité culturelle européenne

Par Bernard Foccroulle, organiste

› Dimanche 17 juillet à 18h

Gratuit

› Informations : 04 92 44 30 87

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DU RÉAL

CONCERT 800 ANS DE LA CATHÉDRALE NDR_2.jpg

INVITATION_ArretSurImage.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 15/07/2022 16:40  - aucun commentaire -
REQUIEM DE SAINT-SAËNS  -  par Hubert

REQUIEM DE SAINT-SAËNS

Par le Chœur Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Chorale À Croche Chœur de Briançon

Sous la direction Michel Piquemal

› Vendredi 15 juillet à 21h

Tarifs : Plein tarif : 15€ /Tarif réduit : 10€ (enfant de 6 à 12 ans, demandeur d’emploi, handicapé / sur présentation d’un justificatif) /

Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans

› Informations : 04 65 05 08 18

› Réservation : www.billetweb.fr/saint-saens-embrun ou au Bureau d’Information Touristique d’Embrun

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DU RÉAL

CONCERT REQUIEM DE SAINT SAENS_2.jpg

INVITATION_ArretSurImage.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 15/07/2022 16:35  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 120 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°120 Eté 2022La Durance 1201024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo : Les footballers dans les année 1960.
3 La morille.
4 La cabane des Espagnols.
5 Le colmatage.
6-7 L'histoire des Vaudois.
8-9 Les Hautes-Alpes au XIXe siècle (suite).
10 Pont de fer de Savines.
11 La charcuterie à Crots et Châteauroux.
12 En 1910, l'incendie de l'hôpital.
13 Restauration du patrimoine de l'Embrunais
14 La Grande Ferme.
14 Vie de l'association.
15 Victor Maurel.
16  À la cantonade.

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  
       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

Publié le 14/06/2022 16:22  - aucun commentaire -

Ces informations ont été recueillies par Mme Rémy auprès de M. Désiré Bouteille en août 2014.

Une caisse commune de solidarité :
Saint Roch

A la foire de la Saint Roch, la moitié des propriétaires du Petit Puy venaient avec une brebis au hameau.

Ils se réunissaient sur le terre-plein, à côté de la chapelle, autour d’une grande dalle plate, dite « Pierre de Saint Roch », qui est, par ailleurs, encore en place de nos jours.

Des numéros étaient déposés dans une casquette, et un tirage au sort déterminait le nom du propriétaire qui serait en charge de la brebis de « Saint Roch ».

Chacun maintenait sa brebis entre les jambes pour que puisse être vérifié par tous les assistants son état sanitaire (absence de gale, d’infirmité, etc…).

On ne voulait pas se charger d’une brebis galeuse (au sens propre !).

Le propriétaire tiré au sort avait pour charge d’entretenir et d’engraisser 3 la brebis dont l’agneau, marqué à l’oreille d’un SRK (Saint Roch), serait vendu au profit de la communauté. L’agneau était pesé (petite taxe à payer) sur la balance publique à Embrun à côté de l’abattoir, et ensuite vendu.

Le reçu provenant de la vente était ensuite inscrit dans le livre de comptes tenu par un Secrétaire.

Une moitié du prix revenait à l’éleveur, l’autre moitié allait à la caisse de Saint Roch.

Cette somme devait permettre, de payer l’alambic, le pressoir, les frais de corbillard pour les enterrements et la Messe de la Saint Roch le 16 août.

Ce jour-là il y avait messe à la chapelle suivie de prières pour d’abondantes moissons et de bonnes récoltes.

Le curé collectait le denier du culte (une journée d’ouvrier), puis allait prendre son repas, toujours offert par un habitant.

L’argent de la quête récolté dans un plat d’étain, était soigneusement 5 compté, en présence de témoins, sur la dite pierre.

Je me souviens très bien que M. Bouteille était toujours chargé de la quête à la fin de la messe et remerciait chaque don par un « Dieu vous le rende » très sonore, qui nous amuse encore.

C’est dans les années soixante-dix que cette tradition s’est éteinte.

Par rapport aux critères d’aujourd’hui, les sommes en jeu ne devaient pas être bien importantes, d’autant que les revenus des agriculteurs du 6 hameau étaient modestes et les dons en conséquence.

Pour exemple, le plus gros propriétaire du Petit Puy, qui était sans doute M. Gilly aux Terrasses, n’avait qu’un troupeau de quarante têtes !

Il y a toujours une association st Roch à Embrun, elle s’occupe des Ephad et de l’hôpital. 

Initialement, pour les fêtes de la St Roch, il y avait une neuvaine de messes, c’est-à-dire neuf jours de messe.

St Roch était invoqué lors des épidémies de peste, mais aussi lors des sècheresses, pour faire venir la pluie, c’est aussi le patron des malades

Il y a notamment un autel St Roch à Embrun dans l’absidiole sud (Chapelle St Martin) sur l’emplacement des anciens autels St Joseph, St Michel et St Martin, et une chapelle St Roch au lac de  Siguret sur la commune de St André. 
On peut voir sa statue dans le jardin de l’Hôpital d’Embrun et aussi dans la chapelle du lac de Siguret (l’ancienne réserve de
capes des archevêques d’Embrun).

Siguret_StRoch_4.jpg

 La chapelle Saint-Roch, petit édifice cultuel est surmontée d'un petit clocheton en pierre planté d'une croix. Elle est érigée sur un tertre rocheux et surplombe le lac de Siguret, lac d'origine glaciaire qui fait partie des quelques lacs sacrés des Hautes-Alpes.

 La Chapelle surplombe le lac de Siguret et ses champs qui l'encerclent depuis sa petite bute. Elle a été construite en 1630 en pleine période de peste dans les Hautes-Alpes, et est donc logiquement consacrée à Saint-Roch, le patron des pestiférés. Ensuite, elle subit les différents conflits du territoire : détruite en 1692 par les troupes du duc de Savoie Victor-Amédée II qui venait de prendre Embrun en août, reconstruite en 1720 suite à une épidémie de peste, puis en 1849, la dernière fois en 1978 où elle fut recouverte d'un toit en bardeaux de mélèze.

A l'intérieur, Saint-Roch avec son chien est bien sûr présent (Saint-Roch, après avoir soigné et guéri de nombreux pestiférés, attrapa lui-même la peste et s'isola dans la forêt : il survécut grâce à son chien qui allait voler de la nourriture pour le nourrir). 

Siguret_StRoch_1.jpg

Publié le 08/06/2022 18:29  - aucun commentaire -
ARRÊT SUR IMAGE  -  par Hubert

La ville d’Embrun a le plaisir de vous convier au vernissage de la nouvelle exposition de la Maison des Chanonges :

JEUDI 16 JUIN À 18H

MAISON DES CHANONGES

ARRÊT SUR IMAGE :

EMBRUN FIN XIXE, DÉBUT XXE SIÈCLES

Exposition de photographies et de cartes postales anciennes, en partenariat avec l’association d’Études er de Sauvegarde du Patrimoine Embrunais.

Vous trouverez le carton d’invitation ainsi que l’affiche de cette exposition en pièces jointes.

Exposition du 17 juin au 3 septembre 2022

Juin et septembre : du mercredi au samedi de 15h à 18h

Juillet-août : du mardi au dimanche de 16h à 19h

Fermé les jours fériés

Informations : 04 92 44 30 87

AFFICHE_ArretSurImage.jpg

INVITATION_ArretSurImage.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 08/06/2022 16:29  - aucun commentaire -

Pierre Jartoux (1663-1720) jésuite originaire d'Embrun, scientifique en Chine
Actes du colloque du 8 août 2020

Le 8 août 2020, à l'occasion du jubilé des 300 ans de la mort de Pierre Jartoux, sur l'initiative de Monseigneur Xavier MALLE Evêque de Gap et d'Embrun, s'est déroulé à la salle des fêtes d'Embrun un colloque scientifique du plus grand Intérêt organisé par le diocèse de Gap accompagné de nombreux partenaires.

Les Actes du colloque, viennent d'être publiés par le diocèse de Gap. Un document  de 64 pages, richement documenté et illustré que vous pouvez télécharger en cliquant [ICI]

actes-jartoux-impression1024_63.jpg actes-jartoux-impression1024_1.jpg

► Une plaque commémorative en bronze posée sur l'ancien collège jésuite rappelle depuis le 30 novembre 2020 cette glorieuse histoire aux générations futures.

► Préface de Mgr Xavier Malle :

actes-jartoux-impression1024_5.jpg actes-jartoux-impression1024_6.jpg

Publié le 03/06/2022 12:28  - aucun commentaire -

Deux visites organisées par le service  Pays d’art et d’histoire Serre-Ponçon Guillestrois Queyras

Embrun cathedrale Alpes20221024_1.jpg Embrun Nice Alpes ete 20221024_1.jpg

Logo_VilleArtHistoire.jpgLogo_SerrePoncon.png Logo_GuillestroisQyeyras.jpg

Service Pays d’art et d’histoire
Serre-Ponçon Guillestrois Queyras
Jardins du Réal
1, av Charles de Gaulle
05200 EMBRUN

04.92.44.15.12 / 06 66 68 89 71
Courriel : c.clivio@ccserreponcon.com
Site : www.ccserreponcon.com

Publié le 02/06/2022 15:38  - aucun commentaire -
Publié le 14/05/2022 16:48  - aucun commentaire -
LA CATHEDRALE EN FABRIQUE  -  par VilleEmbrun

La Ville D’Embrun, le service mutualisé Patrimoine Serre-Ponçon Guillestrois-Queyras et la Paroisse de L’Embrunais-Savinois vous proposent :

LA NUIT DES CATHÉDRALES

LA CATHÉDRALE EN FABRIQUE

Évocation de la construction et des différents travaux de restauration au cours de l’histoire de Notre-Dame du Réal.

Visite guidée par un guide conférencier du service Patrimoine Serre-Ponçon Guillestrois Queyras, et ponctuée de pièces d’orgue par Pierre Reynaud, co-titulaire des orgues de la Cathédrale Notre-Dame du Réal.

SAMEDI 14 MAI À 18H

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DU RÉAL - PORCHE AUX LIONS – GRATUIT

Informations : 04 92 44 30 87

N’hésitez pas à venir découvrir ou redécouvrir Notre-Dame du Réal et ses 800 ans d’histoire

AFFICHE NUIT DES CATHÉDRALES-Redimension.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 06/05/2022 16:24  - aucun commentaire -
Arthur AKOPI : "MIROAGES"  -  par Lise_Dhorne
Affiche_Akopi_2.jpg Presentation_Expo_Akopi.jpg

INVITATION VERNISSAGE-1.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  800ans_Cathedrale.jpgLogo_ASEPE.png

Publié le 05/04/2022 12:05  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 119 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°119 Printemps 2022La Durance 119 internet1024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial
2 "Cercle artistique Embrunais" 1938
3 Le "Tank"
4-5 Embrun : la ganterie  Valisèree
6 L'origine de l'attribution du titre de chanoine d'honneur aux rois de France et à leurs successeurs
7 Le feu rue Caffe (1899)
8-9 Les Hautes-Alpes au XIXe siècle
10-11 Le mystérieux chien de Saint Roch
11 L'Embrunais, une terre riche en témoignages du passé
12 Catastrophiques inondations dans l'Embrunais (1928)
13 Gardiennage des troupeaux en vallée de Crévoux
14 La musette ( La Biassa)
15 Henri Arnaud
16  À la cantonade

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  
       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

Publié le 24/03/2022 17:15  - 1 commentaire -

SEHA_header.png

 Des chevaliers dans la montagne : histoire et expérimentation d’une performance - Société d'Études des Hautes-Alpes (seha.fr)

Le vendredi 25 février à 18h, salle Le Royal à Gap, aura lieu une conférence de Stéphane Gal, maître de conférences en histoire moderne, qui retrace l’incroyable franchissement des Alpes par l’armée de François 1er.

affiche-du-documentairemegapixailesr-709x675.jpgOn connaît « Marignan 1515 », plus rarement le franchissement des Alpes par l’armée de François 1er via Gap, Embrun et le col de Larche, qui précéda la bataille et détermina son issue. Pourtant, Machiavel déclara que François Ier avait remporté sa fameuse victoire dans les Alpes, grâce à l’extraordinaire performance que fut le franchissement de cols à près de 2000 m par quelque 40 000 soldats, dont Bayard, des milliers de chevaux et des dizaines de canons.

Pour mieux comprendre cet épisode, une expérience de franchissement des Alpes en armure a été effectuée par des universitaires et passionnés de montagne et d’histoire (projet MarchAlp).

C’est cette extraordinaire aventure scientifique et humaine qui sera ici évoquée par Stéphane Gal, spécialiste des sociétés en guerre du XVIe siècle et des territoires de montagne, avec la projection d’un documentaire de 30 mn réalisé par la Société Megapix’Ailes.

Publié le 17/02/2022 16:54  - aucun commentaire -

Voeux_2022_800.jpg

Publié le 04/01/2022 08:39  - 12 commentaires -
Vient de paraître le numéro 118 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°118 HIVER 2021/2022La Durance 118 internet10241024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo : Joyeux Jazz.
3 La mule du connétable.
4 Les monnaies frappées par les arcchevêques d'Embrun (1294-1457).
5 La Saint Hilaire.
6 Alexis Nouilhat.
7 Les corses d'Isulacciu.
8 La "pierre" du bois.
9 Changera ou changera pas
10-11 La guerre avortée entre les Crottes et Baratier
12 Les brèves
13 Le porche de la cathédrale d'Embrun.
14 L'habitat haut-alpin (suite e fin).
15 François Jugy
16  A la cantonade

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 22/12/2021 17:28  - aucun commentaire -

La ville d’Embrun a le plaisir de vous annoncer :

JEAN-SÉBASTIEN BACH FÊTE LA NATIVITÉ

Récital d’orgue par Pierre Reynaud, co-titulaire des orgues de la cathédrale d’Embrun

Dimanche 2 janvier 2022 à 16h - Cathédrale Notre-Dame du Réal

Le programme de ce récital est conçu autour du grand musicien Jean-Sébastien Bach, de ses œuvres pour orgue écrites pour la période de Noël, d’extraits de son Oratorio de Noël. J’ai transcrit, pour cette occasion, quelques pages de ce monument musical pour solistes, chœur et orchestre, constitué de six cantates conçues pour les jours qui encadrent et suivent la fête de la Nativité. La quatrième cantate, consacrée au premier jour de la nouvelle année, se déroule dans un climat de paix et de reconnaissance envers le Salut apporté par le Fils de Dieu.

Comme toujours avec Bach, le texte est le fil conducteur de l’expression instrumentale. Les pièces destinées à l’orgue commentent et décrivent la signification des paroles chantées par les fidèles dans le choral luthérien qui les supporte. C’est pourquoi j’ai sollicité Georges Le Tallec pour nous en lire le contenu avant chaque intervention de l’instrument ; c’est aussi pour cette raison que la mélodie du choral viendra conclure chacune de ces pages.

Ce Concert-lecture débutera par un Prélude et Fugue écrit par Gottfried Kirchhoff (stricte contemporain de Bach). Le choral de l’Épiphanie, « Comme brille l’Etoile du matin ! », de Dietrich Buxtehude, qui fut le Maître admiré et imité par le Cantor de Leipzig, s’inscrit tout naturellement dans ce programme.

Libre participation reversée pour la restauration de la façade ouest de la Cathédrale

Sans réservation

Le pass sanitaire et le port du masque sont obligatoires

Évènement maintenu sous réserve de l’évolution de la crise sanitaire et des directives gouvernementales.

DOSSIER DE PRESSE CONCERT 2 JANVIER 202210241024_1.jpg
DOSSIER DE PRESSE CONCERT 2 JANVIER 202210241024_2.jpg DOSSIER DE PRESSE CONCERT 2 JANVIER 202210241024_3.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  Logo_ASEPE.png

Publié le 22/12/2021 16:52  - aucun commentaire -

26_nov-Conf-SEHA-Restauration-Peintures-Murales10241024_1.jpg

Publié le 24/11/2021 12:21  - aucun commentaire -

La Maison des Chanonges prolonge son ouverture jusqu'au samedi 6 novembre prochain ! 

Vous pourrez ainsi en profiter pour découvrir ou redécouvrir nos expositions :

LOUIS TONCINI, LE GESTE ET LA COULEUR

Du 3 septembre au 6 novembre 2021 - Maison des Chanonges

Exposition artistique du peintre Louis TONCINI (1907-2002)

Entrée libre et gratuite

PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE

Fondateur en 1933 avec A. Serra du groupe des « Peintres prolétariens » à Marseille, puis directeur avec L. Cadenel de la première Maison de la culture en province, à Marseille, Louis TONCINI (1907-2002) devient un des maîtres de la peinture provençale du XXe siècle.

Des rivages marseillais aux paysages des Hautes-Alpes qu’il affectionnait, cette exposition retrace 80 années de recherche et de création artistique à partir de tableaux, modelages et documents d’époque.

Eclat de la couleur et équilibre des formes font de cette exposition une célébration de la joie de peindre et de vivre.                                                                                                                                                                       Michèle Benoit

LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_4.jpg

- Espace Gabriel Loppé :

► Gabriel Loppé, artiste et alpiniste du XIXe siècle

AFFICHE GABRIEL LOPPÉ-1_redimensionner.jpg

LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_1.jpg LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_2.jpg LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_3.jpg

Logo_ASEPE.GIF

Publié le 22/10/2021 11:57  - aucun commentaire -

GRANDS RAPACES… LA RECONQUÊTE ?

Avec Christian Couloumy de l’association Envergures Alpines

VENDREDI 22 OCTOBRE 2021  À 18H

SALLE DE LA MANUTENTION (ESPACE DELAROCHE)

Aux années noires de persécution de la faune sauvage et des rapaces en particulier, a succédé une prise de conscience dans la deuxième partie du XXe siècle et des mesures de protection ont enfin été mises en place. Elles ont notamment été accompagnées de programmes de réintroduction (vautours, gypaète…) qui constituent aujourd’hui de belles réussites, au moment où la biodiversité s’effondre sur la planète.

Pourtant, malgré l’optimisme suscité par le retour des grands rapaces en Europe, l’avenir reste incertain.

Christian Couloumy évoquera en images les actions menées en leur faveur mais aussi les menaces qui pèsent sur leur prospérité. 

GRATUIT - Le pass sanitaire et le port du masque sont obligatoires

Informations : 04 92 44 30 87

 En espérant avoir le plaisir de vous y accueillir,

Logo_ASEPE.GIF

Publié le 15/10/2021 11:38  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 117 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°117 AUTOMNE 2021La Durance 1171024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial
2 Photo 1953, l'anniversaire des cinquantenaires de 1953
3 La Poste d'autrefois
4 Les disparus de Boscodon
5-6 La chèvre de monsieur Cézanne
6 les andrones
7 La viticulture dans les Hautes-Alpes au XIXe siècle
8-9 Le pain d'antan
10-11 Le boufre
11 Le monstre
12 L'habitat haut-alpin (suite)
13 Les rues et placettes d'Embrun
14  La digue de Crots
15 Alice Bischoff
16 A l'école buissonière

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 09/10/2021 18:38  - aucun commentaire -

Notre Assemblée Générale s'est déroulée à la Maison des Chanonges ce mardi 5 octobre 2021

Article paru dans le DAUPHINÉ LIBERÉ de ce samedi 9 octobre sous la plume de Mac Morbelli, correspondant local du DAUPHINÉ LIBERÉ

@ LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ

Publié le 09/10/2021 17:23  - aucun commentaire -
Tour de l'abattoir  -  par JeanPaulBlanc

La tour de l’abattoir sera fermée pendant les journées du patrimoine. 

Traditionnellement, l’ASEPE organise des visites de la tour dite de l’abattoir durant les journées du patrimoine. Le week-end des 18 et 19 septembre, il ne sera pas possible de visiter cette tour datant du XIV° siècle que l’association de sauvegarde du patrimoine restaure. Un chantier en cours ne réunit pas les conditions de sécurité nécessaires pour une ouverture au public. À cela s’ajoutent les difficultés d’organisation liées aux contraintes du Covid.

Rappel :

Dimanche 16 septembre 2018

A l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, notre association, l'A.S.E.P.E. organisait la visite commentée de la tour médiévale, dite "Tour de l'Abattoir". Jean-Paul BLANC notre président a fait découvrir ses vestiges en cours de réhabilitation et nous a fait profiter de ses commentaires éclairés.

Voir aussi sur le lien suivant : l'ensemble des photos et le diaporama

TourMedievale_Patrimoine2018_005.jpg
Jean-Paul nous explique les plans de situation de la Tour et du couloir
TourMedievale_Patrimoine2018_009.jpg
Ancien dessin des remparts d'Embrun
 
TourMedievale_Patrimoine2018_013.jpg
Le couloir d'accès de la Tour
 
TourMedievale_Patrimoine2018_015.jpg
Au sein de la tour, Jean-Paul BLANC nous délivre ses explications éclairées
TourMedievale_Patrimoine2018_018.jpg TourMedievale_Patrimoine2018_021.jpg
Dans la cour extérieure
TourMedievale_Patrimoine2018_037.jpg
Nous nous dirigeons vers les remparts nord
TourMedievale_Patrimoine2018_099.jpg
Le groupe de visiteurs du dimanche après-midi
Publié le 14/09/2021 17:37  - aucun commentaire -

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine des samedi 18 et dimanche 19 septembre prochains, la ville d’Embrun vous propose : 

 

CONCERT DES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE

SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 À 18H

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DU RÉAL - GRATUIT

 

Par Gabriel Nal et Pierre Reynaud, co-titulaires des orgues de la Cathédrale

 

LE PASS SANITAIRE ET LE PORT DU MASQUE SONT OBLIGATOIRES

 

En espérant avoir le plaisir de vous y accueillir,

Logo_ASEPE.GIF

AFFICHE CONCERT 2-1.jpg

Publié le 10/09/2021 17:46  - aucun commentaire -

La ville d’Embrun a le plaisir de vous convier à la conférence de presse de l’exposition « Louis Toncini, le geste et la couleur » le

samedi 4 septembre prochain à 14h à la Maison des Chanonges 
, en présence de Madame Michèle Benoit-Toncini, fille de Louis Toncini, et de Monsieur Claude Daras, auteur du livre « Louis TONCINI, le maître de Rive-Neuve ».

LOUIS TONCINI, LE GESTE ET LA COULEUR

Du 3 septembre au 30 octobre 2021 - Maison des Chanonges

Exposition artistique du peintre Louis TONCINI (1907-2002)

Entrée libre et gratuite

PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE

Fondateur en 1933 avec A. Serra du groupe des « Peintres prolétariens » à Marseille, puis directeur avec L. Cadenel de la première Maison de la culture en province, à Marseille, Louis TONCINI (1907-2002) devient un des maîtres de la peinture provençale du XXe siècle.

Des rivages marseillais aux paysages des Hautes-Alpes qu’il affectionnait, cette exposition retrace 80 années de recherche et de création artistique à partir de tableaux, modelages et documents d’époque.

Eclat de la couleur et équilibre des formes font de cette exposition une célébration de la joie de peindre et de vivre.                                                                                                                                                                       Michèle Benoit

LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_4.jpg

Cette exposition donnera également lieu à une rencontre artistique :

RENCONTRE ARTISTIQUE AUTOUR DE LOUIS TONCINI

Vendredi 10 septembre 2021 à 18h – Salle de la Manutention (Espace Delaroche)

Avec Michèle Benoit-Toncini (fille de l’artiste peintre Louis Toncini) et Claude Darras, critique d’art et de littérature, auteur du livre Louis TONCINI, le maître de Rive-Neuve, HC Chopin, Paris, 2019.

Gratuit

PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE

> Un protocole sanitaire est mis en place pour assurer la sécurité de tous. Le port du masque est obligatoire. Pensez également à respecter la distanciation sociale.

LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_5.jpg

LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_1.jpg LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_2.jpg LouisToncini_DOSSIER DE PRESSE10241024_3.jpg

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  Logo_ASEPE.png

Publié le 31/08/2021 17:52  - 1 commentaire -

VieuxRetro_Savines2021_002.jpgLe dimanche 1er aout 2021 au Plan d'Eau d'Embrun

Plus de 100 véhicules sont présents pour cette deuxième édition au plan d'eau d'Embrun

►Voir le diaporama en cliquant ICI ou sur l'image de droite 

►Voir La vidéo en cliquant ci-dessous

Publié le 21/08/2021 17:57  - aucun commentaire -

Publié le 20/08/2021 13:26  - aucun commentaire -

Juillet 1944 : trahi, le maquis des Orres est attendu par les Allemands à Caléyère

par Bernard Brabant

Depuis le débarquement de Normandie, les Résistants harcèlent l’occupant. Changeant sans cesse de planque, le maquis des Orres décide de se réfugier à Caléyère. Les Allemands, qui ont bénéficié de renseignements, ont investi le hameau et sont à l’affût.

Lire la suite

Publié le 22/07/2021 12:59  - aucun commentaire -

L’exposition permanente de l’Espace Gabriel Loppé sera également accessible du 11 juin au 30 octobre 2021 :

ESPACE GABRIEL LOPPÉ (EXPOSITION PERMANENTE) :

Gabriel Loppé, artiste et alpiniste du XIXe siècle

Du 11 juin au 30 octobre 2021, Maison des Chanonges

Exposition en partenariat avec les Musées de l’agglomération d’Annecy, l’Association des Amis du Vieux Chamonix,

l’association de Sauvegarde et d’Études du Patrimoine Embrunais et les descendants de l’artiste

INFORMATIONS :

Du 11 juin au 30 octobre 2021

Maison des Chanonges

Juin / Septembre-Octobre : du mercredi au samedi de 15h à 18h

Juillet-août : du mardi au dimanche de 16h à 19h

Journées Européennes du Patrimoine : samedi 18 et dimanche 19 septembre : de 10h à 12h et de 15h à 18h

Fermée les jours fériés

Entrée libre et gratuite

> Un protocole sanitaire est mis en place pour assurer la sécurité de tous. Le port du masque est obligatoire. Pensez également à respecter la distanciation sociale.

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  Logo_ASEPE.png

Publié le 19/07/2021 16:17  - aucun commentaire -

AFFICHE BIENVENUE SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE1024_1.jpgLa ville d’Embrun a le plaisir de vous informer de la nouvelle exposition de la Maison des Chanonges, à découvrir à partir du vendredi 11 juin prochain :

 

BIENVENUE SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE

Du 11 juin au 29 août 2021, Maison des Chanonges

Exposition présentée par l’Association des Amis de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome en Provence-Alpes-Côte d’Azur - Corse,

dans le cadre de l’année Jacquaire et des 800 ans de la Cathédrale Notre-Dame du Réal

 

Cette exposition tend à effleurer le vaste domaine de l’histoire et de la tradition du pèlerinage. Elle décrit également les différents chemins menant à Compostelle et aussi à Rome,

les chemins historiques et les chemins actuels, l’architecture, le patrimoine, les régions traversées…

Elle donnera peut-être l’envie à certains visiteurs de tenter l’aventure.

Les personnes intéressées pourront également rencontrer d’anciens pèlerins pour échanger sur le sujet, des permanences seront organisées pour cela.

 

INFORMATIONS :

Du 11 juin au 29 août 2021

Maison des Chanonges

Juin : du mercredi au samedi de 15h à 18h

Juillet-août : du mardi au dimanche de 16h à 19h

Fermée les jours fériés

Entrée libre et gratuite

> Un protocole sanitaire est mis en place pour assurer la sécurité de tous. Le port du masque est obligatoire. Pensez également à respecter la distanciation sociale.

Mairie Embrun_redimensionner.jpg  Logo_ASEPE.png

Publié le 19/07/2021 16:13  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 116 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°116 ÉTÉ 2021La Durance 1161024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo de maternelle - Rue Savine, enfants nés en 1945-1946.
3 Aux dames de France.
4-5 Le maréchal-ferrant.
6-7 L'Embrunais dans la tempête des invasions des Ve et VIe siècles.
8-9 L'habitat haut-alpin (Suite).
10-11 Le château de la Robéyère.
12 Joseph-Marie Flesch et les "Orgues de Staline".
13 Quand le Dauphiné devint terre de France.
14-15 Nouvelles du temps passé.
15 Monsieur Delfolie.
16 À la cantonade.

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 05/07/2021 16:43  - aucun commentaire -

Le samedi 3 juillet, la Société d’Études propose, dans le cadre de ses excursions, une sortie « A la découverte des vignobles haut-alpins » dont vous trouverez le programme ci-dessous. Vous pouvez vous pré-inscrire auprès du secrétariat au 04 92 51 76 07 / soc.etudes.ha@sfr.fr et télécharger le Bulletin Inscription. Attention, le nombre de places est limitée à 30 personnes.

En pleine renaissance, la viticulture haut-alpine se reconstruit grâce à des hommes décidés à affronter les difficultés propres à la montagne. Car développer le vignoble local, l’un des plus hauts de France avec des parcelles perchées jusqu’à 900m d’altitude, nécessite un combat permanent contre la montagne, ses pentes, ses roches et son climat. Mais il contribue aussi à en façonner les paysages avec ses vignes gagnées dans les bois et les jachères pentues, ses pierriers et ses nets alignements de ceps. Cette visite vous propose de découvrir, guidés par les vignerons eux-mêmes, deux domaines viticoles de moyenne Durance fondés sur des cépages endémiques et aux configurations paysagères très différentes, à l’image de la variété des reliefs et des expositions. Elle comporte également une visite de la Maison du vigneron, récemment créée pour présenter le vignoble haut-alpin, son histoire, ses produits et les hommes qui le font chaque jour.

Programme de la journée

La sortie se fera en car dans le respect des consignes sanitaires. L’accès aux vignes nécessite des marches de 5 à 15 mn selon les cas, sur des chemins empierrés modérément pentus ; la visite elle-même prolonge ensuite quelque peu ces marches.

8h30 : départ devant le Musée de Gap, avenue Maréchal Foch à Gap.

9h00 – 11h : Remollon – Visite au domaine du Petit Août (guide : Yann de Agostini) : vigne plantée des cépages endémiques Mollard et Espanenc et visite du cellier.

11h – 12h : visite de la Maison du Vigneron à Remollon (guide Yves Chiaramella)

12h : repas tiré du sac à Remollon au parc ombragé du Bosquet

14h : départ pour Saint-André d’Embrun

15h –16h : Saint-André d’Embrun visite au domaine du Mont Guillaume (guide : Emmanuel Bertheloot) : le vignoble en damier encastré dans d’imposants pierriers.

16h Départ vers le site de Puy-Sanières (sud de la commune)

16h3018h : Site de Puy Sanières deuxième visite au domaine du Mont Guillaume (guide : Emmanuel Bertheloot) : les jeunes vignes perchées au-dessus du lac de Serre-Ponçon et les cadoles (abris de vignerons en pierre sèche).

18h : départ pour Gap

Cette excursion est ouverte à tous les membres de la Société d’Études et à leurs amis (les personnes non membres devront s’acquitter du montant de la cotisation lors de l’inscription, soit 20 €, afin d’être pris en charge par notre assurance). Une participation de 25 € par personne vous est demandée pour le transport en car et la visite de la Maison du vigneron

28 Juin 2021

Restez informé ! Inscrivez-vous à notre Newsletter

Publié le 28/06/2021 17:27  - aucun commentaire -

Bonjour à tous

J’espère que ce début d’été vous trouve en bonne forme et que vous avez bien noté notre rendez-vous convivial du samedi 26 juin à la Draye

On vous y attend nombreux, que ce soit le matin ou l’après midi, d’autant que la météo s’annonce favorable.

Petite info complémentaire: l’ASPEC propose une visite de l’arboretum (accès à partir du bas du chemin de la Tour) le dimanche 27 juin à 9h30, dans le cadre des journées de protection de la nature et de l’environnement organisées par la mairie de Crots. Une occasion de découvrir (ou de re-découvrir) cet arboretum réalisé par l’ASPEC en partenariat avec l’école de Crots il y a bientôt 20 ans et que nos bénévoles viennent de rénover. Inscriptions obligatoires en mairie au 04 92 43 13 05.

A très bientôt j’espère,

Jeanine RIOU
Présidente de l’ASPEC
Tel 06 42 60 86 41
associationaspec05@gmail.com
www.facebook.com/ASPEC.Crots

affiche_ASPEC_def1024_1.jpg programme_meleze.jpg

Publié le 24/06/2021 16:35  - aucun commentaire -
Fontaine Saint Pierre  -  par Stephane

Bonsoir 

Vous écrivez que la Fontaine St Pierre a été érigée au 19ème siècle. 

N'est-ce pas le 16ème siècle ? 

Merci 

Cordialement 

Stéphane 

Publié le 20/06/2021 23:32  - 1 commentaire -

Les travaux se poursuivent à la Tour de l'Abattoir

Rampes_01.jpg Rampes_02.jpg Rampes_03.jpg
Forage des trous pour la rampe. Scellement des deux rampes
(mains-courantes) par Jean-Paul le maçon.
Les rampes de plus de 7 m chacune enfin en place.
A gauche une bâche de protection en prévision d'une couche
de peinture et du reyointoyage des pierres de la paroi.

Publié le 01/06/2021 10:45  - aucun commentaire -

Paysages des Hautes-Alpes – Journée d’études – Samedi 12 juin

Le samedi 12 juin à Mont-Dauphin (salle de l’Arsenal), la Société d’Études organise une journée d’études consacrée aux « Paysages des Hautes-Alpes », à travers une douzaine de communications dont vous trouverez le programme ci-dessous. Pour pouvoir y participer, nous vous demandons de vous inscrire en téléchargeant le bulletin : Inscription-journée-etudes-12juin2021 à retourner au secrétariat de la Société d’Études avant le 9 juin.

Le paysage inspire le peintre ou l’écrivain, il séduit le voyageur. Il est objet d’étude pour le géographe et cadre de notre espace vécu. Les paysages sont divers et interpellent différemment l’observateur selon ses sensibilités, sa formation ou son métier. Le paysage est une partie d’un territoire que l’on peut voir et observer. Il résulte d’une combinaison d’éléments physiques ou « naturels » et d’aménagements des hommes. Dès le Néolithique en créant des champs, pour installer ses cultures, et en étendant l’espace pastoral, l’homme devient aménageur. Des paysages humanisés voient le jour. Les paysages vont évoluer au fil des siècles en fonction des mutations techniques et économiques ; ils traduisent les dynamiques des sociétés. L’objectif de cette journée d’études n’est pas de présenter un tableau exhaustif des paysages haut-alpins qui sont d’une très grande richesse, tant au niveau des aménités naturelles, que des aménagements des communautés montagnardes. À travers une douzaine de communications, la Société d’Études des Hautes-Alpes propose une approche géo-historique des paysages du département à des échelles variées.

PROGRAMME

9h : Accueil du public

9h30 : Partie introductive

– Qu’est-ce qu’un paysage ? par Laurent Rieutort , professeur de géographie à l’université de Clermont-Ferrand, UMR Territoires.

– Paysages et tableaux du musée de Gap par Frédérique Verlinden, conservateur en chef du Musée muséum départemental des Hautes- Alpes.

– Connaître les paysages haut-alpins à travers les fonds iconographiques des archives départementales des Hautes-Alpes par Catherine Briotet, chargée de valorisation des fonds aux Archives départementales.

11h15 : Milieux « naturels » et paysages

– Le paysage. Regard d’un géographe physicien par René Lhenaff, professeur de géographie émérite à l’université de Savoie.

– Restaurer les montagnes des Hautes-Alpes par Hervé Gasdon, forestier retraité ONF-RTM (Restauration des terrains en montagne) de l’Embrunais.

– Changement climatique en montagne : quand les combes à neige n’auront plus de neige par Noémie Fort, chef de service conservation – Conservatoire botanique national alpin.

12h40 – 14h : Pause déjeuner

14h : Les paysages agraires

– Composantes, dynamiques et typologie des paysages des campagnes haut-alpines par Laurent Rieutort, professeur de géographie à l’université de Clermont-Ferrand, UMR Territoires.

– Le bocage du Champsaur et du Valgaudemar par Philippe Moustier, agrégé et docteur en géographie, UMR 7303 TELEMMe Aix-Marseille Université-CNRS.

– La vigne dans les paysages haut-alpins 19e – 21e siècles par Frédéric Moustier, docteur en histoire contemporaine.

15h40 : Les paysages bâtis

– Le paysage du plan relief par Nicolas Faucherre, professeur d’art et d’archéologie du Moyen-Age, LA3M-UMR 7298, MMSH Aix-en-Provence.

– Les paysages urbains de Gap par Paul Wagner, architecte urbaniste.

– Dompter l’eau vive, la révélation du paysage alpin par l’hydroélectricité par Jean-François Lyon-Caen, architecte dplg, fondateur du master et de l’équipe de recherche architecture-paysage-montagne à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble.

17h10 Conclusion

– Quels paysages demain dans les Hautes-Alpes ? Modérateur Philippe Moustier.

Une participation vous est demandée pour l’organisation de la journée. 10€ pour les adhérents de la Société d’études ; 15€ pour les non adhérents. En raison des mesures sanitaires et modalités d’accueil, nous vous demandons d’apporter un pique-nique pour vous restaurer pendant la pause déjeuner.

Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter le secrétariat.

Publié le 31/05/2021 12:33  - aucun commentaire -
Demande d'informations  -  par Thierry_Pecout

Chers amis de l’Association de sauvegarde,

Je me permets de solliciter l’aide de votre association à propos de quelques inscriptions médiévales de l’ancien diocèse d'Embrun que j’essaie de recenser.
Peut-être pourrez-vous m’aider avant que je me rende sur place sans doute durant l’été. Cela donnera probablement un petit article.

Le recueil de Joseph Roman (Répertoire archéologique etc.) indique plusieurs inscriptions qui semblent aujourd’hui disparues. J’aimerais savoir si c’est bien le cas ou si l’on peut encore les observer. Peut-être aurez-vous la réponse… 

Prunières, église : une inscription mentionnant un cardinal : disparue ?

Risoul : maison médiévale, inscription de fondation : disparue ?

Enfin, il semble que des armoiries de l’archevêque Jean Bajuli figuraient aux églises de Névache et d’Eygliers. Je ne sais si elles existent encore.

En vous remerciant d’avance de votre attention et de votre aide,

bien cordialement,

Thierry PECOUT
Professeur, Histoire du Moyen Âge
Directeur du Centre européen de recherches sur les communautés, congrégations et ordres religieux
(CERCOR, UMR LEM 8584)
Directeur du Master Métiers de l’historien

thierry.pecout@univ-st-etienne.fr
Tél. : 04 77 42 16 69

                                      Université Jean Monnet
Campus Tréfilerie
35 rue du Onze Novembre
42023 SAINT-ÉTIENNE CEDEX 2
http://www.univ-st-etienne.fr
Publié le 25/05/2021 16:41  - aucun commentaire -

Journal_Info_Avril2021.jpgChers amis,

Les années se suivent..., et espérons qu’elles ne se ressemblent pas ! Les contraintes sanitaires qui ont marqué de leur empreinte plus ou moins forte toutes les saisons de l’année écoulée ont bien souvent entravé nos projets et, de façon continue, compromis la convivialité de nos rencontres.

Cela n’a pas empêché les idées d’avancer, les projets de sortir de terre (ou du bois !) et les « petites mains » ou les « gros bras » de s’activer tout au long de l’année. Une fois de plus, ce journal vous fera découvrir tout ce qui a pu être fait, dans la bonne humeur malgré l’adversité, grâce à la bonne volonté et les compétences de chacun. Chapeau à tous les bénévoles qui se dépensent sans compter !

Les projets pour 2021 foisonnent, comme vous pourrez également le constater à la lecture de ce journal.

Au-delà des chantiers ou animations projetés, des actions administratives sont engagées pour obtenir la reconnaissance de notre association au titre de l’intérêt général : si tout va bien cette procédure pourrait aboutir avant la fin de l’année, permettant ainsi à nos généreux donateurs de bénéficier d’avantages fiscaux.

La communication sera aussi un axe fort pour les mois à venir, pour faire connaître et partager toutes les richesses de notre patrimoine Crétorin.

Challenge pour une nouvelle présidente de prendre la suite, après plus de vingt ans de pilotage assuré par Bernard Charraud, avec toute la compétence, tout le dynamisme et l’amour du Patrimoine local qu’on lui connaît.

Le travail accompli sur ces deux décennies est immense et a contribué tant à le re-découverte ou la mise en valeur de nos petits trésors patrimoniaux qu’à la reconnaissance de notre association par ses partenaires.

Les idées ne manquent pas pour poursuivre cette belle entreprise : merci Bernard pour tout ce que tu as fait, en espérant te trouver encore longtemps à nos côtés pour nous faire partager ta riche expérience !

La présidente, Jeanine RIOU Journal d’information Avril 2021

► TELECHARGER LE JOURNAL EN CLIQUANT ICI (ou sur l'image)

Siège social : Camping la Garenne • 05200 CROTS • Tél. 06 42 60 86 41 • Courriel : associationaspec05@gmail.com

Publié le 11/05/2021 15:54  - 1 commentaire -
Histoire des Crétins des Alpes 14 mai 2021  -  par Frederic_Poissonnier

Inscription vidéoconférence : Histoire des crétins des Alpes – 14 mai

par Frédérique Poissonnier

Nous avons le plaisir de vous proposer, le vendredi 14 mai à 18h30, une vidéoconférence avec Antoine de Baecque ayant pour thème l'Histoire des crétins des Alpes. Pour pouvoir y participer, nous vous demandons de vous inscrire en cliquant sur ce lien : https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-histoire-des-cretins-des-alpes-152348168473

Professeur à l’ENS, Antoine de Baecque croise ses recherches entre histoire et cinéma. Depuis Les Ecrivains randonneurs (2013) et, surtout, La Traversée des Alpes, Essai d’histoire marchée, il explore une thématique nouvelle : l’histoire de la marche. Et de ses passages dans les Hautes-Alpes, il a tiré une autre recherche, celle sur le crétinisme, ce fléau social et médical qui a frappé de nombreux départements français, dont les vallées alpines, et offert au capitaine Haddock un de ses jurons favoris.

Pendant que certains voyageurs venaient observer sans scrupule les crétins comme monstres de foire, les médecins ont longtemps hésité et tenté de nombreuses expériences jusqu’à ce qu’apparaisse le remède : de simples pastilles d’iode. Après l’Histoire des crétins des Alpes, Antoine de Baecque a raconté, dans son roman Eugénie, les expériences tentées sur jeune queyrassine affligée d’un goître. Depuis, les Haut-Alpins se sont réapproprié ce thème, puisque « Crétins des Alpes » est le nom d’une bière locale !

Le nombre de participants à une conférence sur la plateforme Zoom étant limité, nous vous demandons donc de vous inscrire sur le site Event Brite. Ça se fait en trois étapes très simples. Si vous avez le moindre problème, vous pouvez contacter le secrétariat au 04 92 51 76 07 ou par courriel : soc.etudes.ha@sfr.fr

Le lien de connexion à la conférence sur la plateforme Zoom sera envoyé aux participants la veille de l'évènement.

Frédérique Poissonnier | 27 avril 2021 à 15 h 38 min | Catégories : Actualités, Prochainement | URL : https://wp.me/paNCI2-pl

Publié le 27/04/2021 18:32  - aucun commentaire -

Dans le blog de Bernard BRABANT :

Pour l'accès direct sur le blog de Bernard BRABANT, cliquer ICI

Capture web_21-4-2021_181748_embrun05.wordpress.com_redimensionner_2.jpg

Publié le 21/04/2021 18:35  - aucun commentaire -
Parution "LOU PARLA DÒU PAÏS" N°40  -  par Noel_Bagagli

Parution du N°40  - Mars 2021

LOU PARLA DÒU PAÏS

TRIMESTRIEL BILINGUES PATOUAS / FRANÇAIS

édité par l'association l'Escoureta dóu Parpaioun

3  € le numéro pris à l'association l'Escoureta dóu Parpaioun
ou auprès de ses membres

ABONNEMENT

Abonnement 1 an, 4 numéros expédiés 15 €

Réglement à envoyer à l'Escoureta dóu Parpaioun avec votre nom et votre adresse :
Elise FONTAINE - Le Valbel 05200 EMBRUN

LouParla_40_Mars2021_001_redimensionner.jpg
Page de couverture
LouParla_40_Mars2021_002_redimensionner.jpg
Dernière page

Publié le 21/04/2021 16:43  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 115 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°115 PRINTEMPS 2021La Durance 1151024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettresen vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial.
2 Photo de maternelle - Rue Savine, enfants nés en 1945-1946.
3 Aux dames de France.
4-5 Le maréchal-ferrant.
6-7 L'Embrunais dans la tempête des invasions des Ve et VIe siècles.
8-9 L'habitat haut-alpin (Suite).
10-11 Le château de la Robéyère.
12 Joseph-Marie Flesch et les "Orgues de Staline".
13 Quand le Dauphiné devint terre de France.
14-15 Nouvelles du temps passé.
15 Monsieur Delfolie.
16 À la cantonade.

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 06/04/2021 15:58  - aucun commentaire -

Découvrez le nouveau blog de Bernard BRABANT :

Les petites histoires font la grande histoire

Bienvenue sur le site qui fait visiter Embrun autrement. L’histoire de ses monuments, des maisons, ses personnages plus ou moins célèbres, les moments insolites… Quand les petites histoires font la grande histoire d’Embrun.

Cliquer [ICI]

Blog_Brabant.jpg

Sur notre site web : 

Menu, colonne de gauche :

Rubrique CHRONIQUES DIVERSES / DECOUVREZ EMBRUN AUTREMENT


 

Publié le 01/03/2021 17:34  - aucun commentaire -
Quand César traverse Embrun ...  -  par Bernard_Brabant

Eux aussi sont passés par Embrun

► Quand César traverse Embrun à la tête de 25 000 légionnaires .

En 58 avant J-C, Jules César veut arrêter les Helvètes qui ont pénétré en Gaule. Sur son itinéraire entre le Mont Genèvre et le col de Cabre, il y a Embrun qui s’appelait alors Eburodunum.

Le proconsul Jules César est un homme pressé. Il veut arrêter les Helvètes du côté de la Saône. D’Italie, il part avec 5 légions et prend le chemin le plus court « iter proximus ». Il passe par Montgenèvre et se dirige vers l’actuelle Batie-Neuve qui marque l’entrée du pays des Vocongues.

Cet évènement a été relaté dans le livre « Embrun et l’Embrunais à travers l’histoire » du général Jacques Humbert (*). En homme du métier, celui-ci calcule qu’avec les mauvais chemins étroits (la voie Domitienne n’existe pas encore), c’est une colonne qui s’étend sur 60 km. Quand César arrive à Embrun, l’arrière-garde est encore du côté de Montgenèvre. Il faut ajouter tous les petits métiers plus ou moins nobles qui accompagnent les troupes dans leur déplacement et qui doivent rallonger la cohorte. On imagine les dégâts dans le pays.

Les hommes avancent à marche forcée, 27 km par jour. Un exploit, note Jacques Humbert. Car en plus des chemins inadaptés, ils subissent les attaques des Caturiges, les tribus locales dont Chorges a tiré son nom. Ils se battent entre Prelles et La-Roche-de-Rame. Dans ses mémoires « la guerre des Gaules », Jules César évoque la résistance de ces Caturiges « qui interdisaient les passages en occupant les hauts ». Cela ne le retarde pas.

Le calcul est simple, durant au moins 3 jours les habitants verront passer une longue cohorte. Une file de soldats, de civils, d’esclaves, d’animaux portant des cavaliers et des vivres, tirant armes et charriots lourds de matériel.

Quelques années plus tard, les Caturiges sont soumis. Pas rancunier leur roi Cottius devient préfet et sous le contrôle des Romains, il travaille dur pour réaliser une voie facilement praticable, qui fera partie de la via Domitia. Vers 18 avant J-C, Strabon décrit cette voie comme « facile au printemps, boueuse et coupée par les eaux en hiver ». C’est dans ce texte qu’est pour la première fois fait mention d'Eburodunum.

Bernard Brabant

(*) Le livre « Embrun et les Embrunais à travers l’histoire» du Général Jacques Humbert édité en 1972 peut être emprunté à la bibliothèque d’Embrun.

JulesCesardetoure_redimensionner.jpg

Si pour Hannibal, on n’est pas certain de son passage,
il n’y a pas de doute avec celui qui était encore le proconsul des Gaules César. On connaît son itinéraire et s’il ne parle pas précisément d’Embrun, il rapporte dans ses mémoires le harcèlement des Caturiges sur ses troupes.

Publié le 16/02/2021 17:05  - aucun commentaire -
Le cochon de Lesdiguières  -  par Bernard_Brabant

►Paru dans le Dauphiné Libéré du samedi 25 mars 2021 - Bernard Brabant

Une histoire que l’on racontait lors des veillées hivernales à Embrun

Le cochon de Lesdiguières


 

Francois_Bonne_de_Lesdiguieres_redimensionner.jpg

François de Bonne de Lesdiguières.
Ce chef guerrier protestant venant du Champsaur
assiège Embrun et pénètre dans la ville la nuit du

18 novembre 1585, suite à une trahison.

Quand le seigneur de Lesdiguières envahit Embrun assiégé, ce chef des troupes protestantes veut se venger des notables qui lui ont résisté. Au moyen d’un cochon farci, il tend un piège au prieur des Cordeliers. Mais celui-ci a une idée pour sauver sa peau…

En ce temps-là, pour passer les soirées d’hiver, il n’y avait ni écran ni Netflix, peu de lumière et peu de chauffage. Alors, on se réunissait entre voisins dans une seule pièce, pour se tenir chaud et économiser les chandelles. Et pendant que l’on ravaudait, triait les lentilles, réparait quelque outil, un ancien racontait des histoires transmises de génération en génération. Dans l’Embrunais, on aimait entendre l’histoire du cochon de Lesdiguières.

Cela se passe durant les guerres de religion. Le seigneur de Lesdiguières, venant du Champsaur est un chef de guerre redouté quand il assiège Embrun avec ses troupes protestantes. Les remparts peuvent protéger des flèches et de tout autre projectile. Mais même avec des fondations solides, ils ne peuvent protéger des traitres. Une nuit, un Embrunais soudoyé fait sauter une porte. Notre ville est envahie. Embrun est mis à feu et à sac. On pille, on tue, on incendie, on viole. À cette époque on avait de l’imagination dans notre beau pays.

Comme tous les notables, le prieur des Cordeliers est terrorisé. Des soldats frappent à sa porte. Il sait qu’il va passer une dernière heure effroyable. Mais non, les soudards lui transmettent une invitation à un banquet organisé le soir même par le vainqueur.

Quand notre notable bien habillé se présente sur la place du banquet, une grande table est installée et Lesdiguières goguenard l’invite à s’asseoir à ses côtés. Le chef de guerre fait venir un magnifique cochon farci, cuit à la broche. Il tend son poignard au prieur et lui demande de se servir. Quand le religieux approche le couteau de la bête, Lesdiguières railleur lui dit : « Tenez, commencez le travail, comme vous ferez, je vous le ferai ». Le malheureux invité arrête son geste. Il a compris que s’il coupe un morceau de jambon, on lui tailladera les fesses. S’il prend une côtelette, on lui fouraillera les côtes. Alors doucement, il approche la pointe du poignard vers cet orifice naturel situé derrière le cochon, par lequel on avait passé la broche. Avec précaution, il en retire quelques petits morceaux de farce qu’il mange et rend le couteau à son hôte.

On ne connaît pas la fin. Le seigneur de Lesdiguières a-t-il été obligé de goûter cette même partie du prieur ?

Jean Vandenhove, historien embrunais aujourd’hui disparu, a consigné cette histoire dans « La saga de l'Embrunais ». 

Véritable histoire ou légende ? On est sûr d’une seule chose : c’était une bien mauvaise farce !

Bernard Brabant

Publié le 10/02/2021 17:00  - aucun commentaire -

Dépliant réalisé par le pays S.U.D.

Pays Serre-Ponçon Ubaye Durance

Pays d’art et d’histoire

payssud.jpgLogoPaysDartEtdHistoire.png

►Télécharger le dépliant en cliquant [ICI],
   (
Vous pourrez ainsi l'imprimer  et l'emporter avec vous pour visiter la cathédrale).

Aide visite Embrun cathédrale-2021_1.jpg
Aide visite Embrun cathédrale-20212.jpg
Aide visite Embrun cathédrale-2021_4.jpg

Publié le 05/02/2021 18:00  - aucun commentaire -
Vœux 2021  -  par Hubert

Le président Jean-Paul BLANC,
l'équipe de rédaction de "LA DURANCE"
 et les membres du conseil d'administration de
l'Association de Sauvegarde et d'Études du Patrimoine de l'Embrunais,
vous souhaitent leurs meilleurs vœux
pour l'année 2021

Voeux_2021.jpg
Publié le 27/12/2020 13:12  - 16 commentaires -

Pendant les vacances de Noël, la ville d’Embrun est heureuse de vous proposer des activités à faire en famille et entre amis, en partenariat avec Embrun Commerces et le Pays d’art et d’histoire du Pays SUD, dans le respect des directives sanitaires gouvernementales.

Des visites culturelles et un jeu de piste sont au programme :

VISITE EXPRESS DE LA MAISON DES CHANONGES :

Samedi 19 et lundi 21 décembre 2020 à 14h30 et 15h (Gratuit et sur inscription)

Rendez-vous devant la Maison des Chanonges

Découvrez ou redécouvrez l'histoire de cet édifice roman du XIIIe siècle et de ses peintures murales du XVIe siècle.

VISITE DU CENTRE ANCIEN D’EMBRUN, par le Pays d’art et d’histoire :

Les mardis 22 et 29 décembre 2020 à 10h et 11h (Gratuit et sur inscription)

Rendez-vous devant le Bureau d’Information Touristique d’Embrun 

Retracez le passé prestigieux de cette antique cité, capitale religieuse, grâce aux témoignages bâtis ou peints du centre historique.

VISITE DE LA CATHÉDRALE ET DE SON TRÉSOR, par le Pays d’art et d’histoire :

Les mercredis 23 et 30 décembre 2020 à 14h30 et 15h30, rendez-vous devant le porche aux lions de la Cathédrale (Gratuit et sur inscription)

De son porche des rois à la sacristie des archevêques, partez à la découverte des secrets de cet édifice du XIIIe siècle parmi les plus importants des alpes françaises, dont le rayonnement s’étendait jusqu’à la méditerranée.

Un jeu de piste autour du patrimoine vous attend également :

JEU DE PISTE « Patrimoine », par le Pays d’art et d’histoire :

Lundi 28 décembre à 15h (Gratuit et sur inscription)

Rendez-vous place Barthelon.

Venez passer un bon moment en famille pour trouver le trésor volé dans le centre-ville d'Embrun !

Ces animations sont gratuites et offertes par la Ville d’Embrun et le Pays d’art et d’histoire Serre-Ponçon Ubaye Durance.

Afin de pouvoir vous accueillir dans les meilleures conditions et d’assurer votre sécurité, les places sont limitées.

Nous vous demandons également de vous munir d’un masque et de respecter les gestes barrières.

→ Inscriptions obligatoires auprès du Bureau d’Information Touristique d’Embrun 04 92 43 72 72. 

Un programme d’animations sera édité et disponible au Bureau d’Information Touristique d’Embrun dans les prochains jours.

INFO COVID-19 : Programme sous réserve de l'évolution sanitaire. Nous communiquerons sur le site internet de la commune www.ville-embrun.fr et sur facebook @embrun ma ville des éventuelles modifications du programme ou la mise en place de mesures restrictives supplémentaires. Nous rappelons que le port du masque est obligatoire en centre-ville et qu'un protocole sanitaire est mis en place sur les différents rendez-vous. Nous invitons chacun à respecter les gestes barrières et d'éviter tout regroupement.

Publié le 18/12/2020 11:59  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 114 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°114 HIVER 2020La Durance 1141024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres
en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial
2 Photo : la trentaine d'employés de l'usine PRODAL, fin des années 1960
3 Louis XIII aux "sports d'hiver" !
4-5 "Pont Saint-Esprit" au cadastre, qu'es aco ?
6-7 Le pont de la Clapière.
8-9 L'habitat haut-alpin.
10-11 L'harmonie municipale d'Embrun.
12 Livreurs de messagerie.
13 Le christianisme dans les Alpes.
14-15 Saint-Véran, la chapelle perdue retrouvée.
15 Noël Marcellin.
16 À la cantonade

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 17/12/2020 16:08  - 1 commentaire -

Reçu ce jour, de la part de madame Monique LAGIER (84170 Monteux)

MoniqueLagier_Dec2020_redimensionner.jpg

Publié le 16/12/2020 16:15  - aucun commentaire -

Numérisation_20201204_redimensionner.jpg     PlaqueJartoux_0002_redimensionner.jpeg

Ce lundi 30 novembre à 9 h 45, en présence de Mgr Xavier Malle, évêque du diocèse de Gap et Embrun, Mme Chantal Eyméoud, maire d’Embrun et du père André Bernardi, curé de la paroisse, une plaque en hommage au père Pierre Jartoux (1669-1720), posée sur le mur de l'ancien collège d'Embrun a été dévoilée exactement à la date anniversaire de sa mort à Pékin en 1720.   

Pierre Jartoux naît à Embrun le 7 août 1669. Après des études commencées au collège des jésuites de sa ville, il embrasse la vie religieuse dans la Compagnie de Jésus. Prêtre et scientifique reconnu, il participe en 1701 à une mission en Chine décidée par Louis XIV à la demande de l'empereur Kangxi. Il meurt à Pékin le 30 novembre 1720. Beaucoup de ces prêtres se sont donnés à la mission jusqu'à l'épuisement et la mort. Le père Pierre Jartoux est de ceux-là. Leurs stèles sont regroupées dans le cimetière de Zhalan à Pékin, entretenu et jalousement protégé par les autorités chinoises.  

Le collège d’Embrun, où Pierre Jartoux a été élève, est créé au début du XVIIe siècle et disparaît à la Révolution française. Il est tenu par les jésuites jusqu’en 1763. Les passants peuvent en voir l’une des portes rue Émile Guigues, sur la droite en se dirigeant vers la cathédrale Notre-Dame du Réal. 

Pour approfondir cette connaissance de la Chine, les élèves du collège-lycée Saint-Joseph de Gap et en particulier ceux qui étudient le chinois ont, depuis la rentrée de septembre, assisté à des conférences sur l’Asie et ses religions, les jésuites et la mission. Durant tout le mois de novembre, l’exposition « Matteo Ricci (1552-1610), pionnier des échanges scientifiques Chine-Europe, et l’Embrunais Pierre Jartoux (1669-1720) » leur est présentée.   

Ce dévoilement entre dans le cadre du jubilé ouvert le 16 juillet 2020 par Mgr Xavier Malle pour le diocèse de Gap, à l’occasion des 300 ans de la mort du père Pierre Jartoux, jésuite embrunais. Ce jubilé a pour objectif de valoriser les classes, élèves et enseignants en chinois du collège-lycée Saint-Joseph de Gap et de rendre hommage à la riche histoire des Hautes-Alpes, y compris au-delà de ses limites.  

Enfin, les 8 et 9 août 2020 a eu lieu un week-end de commémoration avec un colloque le 8 et une journée destinée au grand public le 9 août. Les Actes de la journée du 8 sont à paraître. 

PlaqueJartoux_0003_redimensionner.jpeg Jartoux_Emplacement_Plaque_3.jpg
 
Publié le 04/12/2020 17:45  - aucun commentaire -
Plan-relief Embrun  -  par Hubert

Plan-relief d'Embrun exposé au Musée des Plans-reliefs à Paris

Photos © RMN (Musée des Plans-reliefs) / René-Gabriel Ojéda RMNGP
Plan-relief construit vers 1701. Échelle 1/600e
(Ce plan-relief correspond à un projet d'aménagement des fortifications de la ville d'Embrun)

Dimensions :3,43 x 3,37 m
Nombre de tables :6 tables
Matériaux :Bois, papier, soie, métal, peinture

mpr_logo-orange.png
PlanRelief_Embrun_001_redimensionner.jpg
PlanRelief_Embrun_002_redimensionner.jpg PlanRelief_Embrun_003_redimensionner.jpg
PlanRelief_Embrun_004_redimensionner.jpg PlanRelief_Embrun_005_redimensionner.jpg
Publié le 30/11/2020 17:33  - aucun commentaire -

Reçu ce jour, de la part de madame Hélène MARSEILLE (34400-LUNEL)

HeleneMarseille_2_redimensionner.jpg HeleneMarseille_4Nov2020.png
Publié le 13/11/2020 16:31  - 1 commentaire -

Reçu ce jour, de la part de madame Sabine SAUVAL-ROMANE (13100 BEAURECUEIL)

Sauval_20201015_00000002_01_redimensionner.jpg Sauval_20201015_00000001_01_redimensionner.jpg
Sauval_20201015_00000002_02_redimensionner.jpg

Publié le 20/10/2020 18:13  - aucun commentaire -
Vient de paraître le numéro 113 de LA DURANCE  -  par Hubert

LA DURANCE N°113 AUTOMNE 2020La Durance 113 internet1024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres
en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • Maison des Chanonges, EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE :

1 Editorial
2 Photo :  L'A.S.E., avant 1950 au stade sous le Roc.
3 Un petit col pour une grande histoire.
4 Embrun et ses casernes.
5-7 Les poteries dans le canton d'Embrun.
8  Les ordures ménagères
9 Les vêtements liturgiques du trésor de la cathédrale d'Embrun
10-11 Retour de l'enfant prodigue !
12 Les Baudissard.
13 Philis de la Charce, égérie contestée ?
14 Vie de l'association.
15 Mathieu de Rame, le tombeur de Lesdiguières.
16 À la cantonade

► Pour vous abonner, cliquez ICI

►Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 08/10/2020 11:26  - aucun commentaire -

La plaque cochère destinée à indiquer le chemin au temps des diligences, et initialement apposée sur la maison Beitz à la sortie de Crots vers Embrun, est de retour après un incroyable périple loin de notre village.

Elle a fait l’objet d’un petit lifting par les soins des membres de l'ASPEC (Association de Sauvegarde et de Protection de l'Environnement de Crots) et a été officiellement réinstallée ce samedi 19 septembre 

Crots_DL_PlaqueCocher_redimensionner.jpg

Article paru dans Le Dauphiné Libéré relatant l'histoire de cette plaque

Crots_DL_PlaqueCocher_5_redimensionner.jpg
La plaque de cocher rénovée et remise en place
Crots_DL_PlaqueCocher_3_redimensionner.jpg
la plaque avant sa restauration

Crots_DL_PlaqueCocher_2_redimensionner.jpg

Les membres de l'ASPEC lors de la réinstallation de la plaque.

Publié le 29/09/2020 16:28  - 2 commentaires -

Article du Dauphiné Libéré relatant notre Assemblée Générale qui s'est tenue ce lundi 21 septembre à La Maison des Chanonges

DL_20200925_AG2020_Asepe_redimensionner.jpg

© Le Dauphiné Libéré

Publié le 25/09/2020 15:23  - aucun commentaire -

Paru dans le Dauphiné Libéré de ce lundi 21 septembre 2020 :

Les 800 ans de la Cathédrale Notre-Dame du Réal célébrés

Cathedrale_800ans_redimensionner.jpg.jpg

© Le Dauphiné Libéré

Publié le 21/09/2020 15:21  - 1 commentaire -

Parution du N°37  - Juin 2020

LOU PARLA DÒU PAÏS

TRIMESTRIEL BILINGUES PATOUAS / FRANÇAIS

édité par l'association l'Escoureta dóu Parpaioun

3  € le numéro pris à l'association l'Escoureta dóu Parpaioun
ou auprès de ses membres

ABONNEMENT

Abonnement 1 an, 4 numéros expédiés 15 €

Réglement à envoyer à l'Escoureta dóu Parpaioun avec votre nom et votre adresse :
Elise FONTAINE - Le Valbel 05200 EMBRUN

LouParlaDouPais_37_Juin2020_redimensionner.jpg
LouParla_34_001_redimensionner.jpg

Publié le 01/09/2020 16:06  - aucun commentaire -

Article paru dans le Dauphiné Libéré du 11 août 2020 à l'issue du colloque qui s'est déroulé à Embrun les 8 et 9 août 2020 dans le cadre du jubilé Pierre Jartoux (1669-1720).

► Jubilé Pierre Jartoux (1669-1720) , déroulement

DL_PierreJartoux_2020_08_11.jpg

► Les partenaires du Jubilé Pierre Jartoux (300 ans) :

Mairie Embrun_redimensionner.jpg logo_diocese_officiel.png Logo_ASEPE.png Jesuites_Logo.png payssud.jpg SEHA_footer.png Fratenelle_HA_Paris.png
Publié le 14/08/2020 12:35  - aucun commentaire -

Mairie Embrun_redimensionner.jpg"Le concert pour les soignants du Festival de Pâques d’Aix en Provence"

filmé à la Cathédrale Notre-Dame du Réal le 1er juillet dernier sera diffusé ce soir, jeudi 6 Août 2020, à 23h50 sur France 3 PACA
et sera disponible ensuite sur la page  "Le Spectacle continue" de France 3 PACA :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/emissions/spectacle-continue-4

Des extraits de ce concert ont déjà été mis sur la page Facebook de Camera Lucida : https://www.facebook.com/cameralucidaproductions/videos/746961442790559/

Publié le 06/08/2020 16:32  - aucun commentaire -

Dimanche 2 août 2020, au Plan d'eau d'Embrun :

expo embrun copie1024_1.jpg

RAPPEL DE L'EXPOSITION DU 4 AOÛT 2019 :

EXPOSITION

D'AUTOMOBILES ET MOTOS ANCIENNES

Ce dimanche 4 août 2019,
sur la Place Barthelon d'Embrun, a eu lieu l'exposition des anciennes voitures organisée par
l'Amicale des vieux Rétroviseurs

afficheVieuxRetroviseursRecadre_800.jpg
Vieux_Retros_20190804_001_1.jpg

(Un clic sur l'image pour l'agrandir)

Vieux_Retros_20190804_002_2.jpg Vieux_Retros_20190804_007.jpg Vieux_Retros_20190804_003_2.jpg Vieux_Retros_20190804_058_2.jpg
Vieux_Retros_20190804_014.jpg Vieux_Retros_20190804_023.jpg Vieux_Retros_20190804_022.jpg Vieux_Retros_20190804_005.jpg
Vieux_Retros_20190804_026.jpg Vieux_Retros_20190804_024_3.jpg Vieux_Retros_20190804_027_2.jpg Vieux_Retros_20190804_024_2.jpg
Vieux_Retros_20190804_058.jpg Vieux_Retros_20190804_053.jpg Vieux_Retros_20190804_055.jpg Vieux_Retros_20190804_059.jpg
Vieux_Retros_20190804_006_2.jpg Vieux_Retros_20190804_013_03.jpg Vieux_Retros_20190804_013_02.jpg Vieux_Retros_20190804_022_2.jpg Vieux_Retros_20190804_023_2.jpg Vieux_Retros_20190804_025_2.jpg

Vieux_Retros_20190804_057.jpg Vieux_Retros_20190804_056_3.jpg Vieux_Retros_20190804_056_2.jpg Vieux_Retros_20190804_056.jpg

► VOIR : L'ALBUM PHOTOS ET LE DIAPORAMA

Publié le 24/07/2020 17:50  - aucun commentaire -
Notre programme d’activités a été, comme vous le savez, quelque peu modifié et le sera aussi au mois de septembre, notamment en ce qui concerne la journée d’études sur les paysages haut-alpins qui a été reportée au printemps 2021. Le samedi 12 septembre, nous vous accueillerons donc à la salle Le Royal à Gap pour l’Assemblée générale, suivie de la conférence de l’historien Max Schiavon initialement prévue le 26 juin dernier. Le programme de fin septembre à décembre que vous trouverez ci-dessous reste quant à lui inchangé.

PROGRAMME SEPTEMBRE – DÉCEMBRE 2020

12 septembre : Assemblée générale et Max Schiavon – 21 juin 1940 : une victoire dans la défaite – la destruction du Chaberton.

18 septembre : Christine Roux – Les loges haut-alpines, histoire d’une fraternité laïque.

16 octobre : Stéphanie Huc – Revégétaliser les paysages avec des espèces locales.

13 novembre : Nathalie Dugué et Catherine Briotet – Le théâtre à Gap au xixe siècle.

4 décembre : Christine Clémencet, Gilianne Petit-Blanc, Dominique Géraud-Coulomb, Christine Roux – Histoire des femmes, femmes en histoire : les Hautes-Alpes.

_____________________

Mini-sortie découverte réservée aux adhérents

26 septembre : visite de la chapelle de Saint-Jacques en Valdaudemar avec Catherine Briotet.

Présentation publique d’ouvrage en partenariat avec la Médiathèque de Gap

6 novembre : Les sentiers de montagne des forestiers, Hervé Gasdon.

Nous vous souhaitons un bel été et espérons avoir le plaisir de vous revoir le 12 septembre.

Veuillez noter aussi que le secrétariat sera fermé du 29 juillet au 16 août.

Restez informé ! Inscrivez-vous à notre Newsletter

Publié le 21/07/2020 17:33  - aucun commentaire -

Vernissage de l'exposition 15 juillet 2020 , Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun

En présence entre autre, de Monseigneur Malle, évêque du diocèse de Gap et Embrun, de madame Chantal EYMÉOUD, maire d'Embrun, vice-présidente du Conseil Régional et du père André BERNARDI curé de la paroisse d'Embrun, s'est déroulé le vernissage de l'exposition Matteo Ricci et Pierre Jartoux.

Inauguration_Expo_Jartoux_003.jpg Inauguration_Expo_Jartoux_014.jpg
Inauguration_Expo_Jartoux_009.jpg Inauguration_Expo_Jartoux_015.jpg


DL_PierreJartoux_2020_07_18.jpg
Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du 17 juillet 2020

Lors du "pot de l'amitié"

Inauguration_Expo_Jartoux_023.jpg Inauguration_Expo_Jartoux_024.jpg

Publié le 20/07/2020 11:28  - aucun commentaire -

Installation des expositions estivales 2020 à la Maison des Chanonges

  • A la Découverte du Patrimoine Religieux de l'Ancien Archevêché d'Embrun
     
  • Gabriel Loppé : artiste et alpiniste du XIXème siècle
AFFICHE ÉTÉ1024_1.jpg AFFICHE LOPPÉ1024_1.jpg
Logo_ASEPE.GIF Mairie Embrun_redimensionner.jpg

Installation réalisée par les membres de l'A.S.E.P.E. :  Gérard DHORNE, Antoine LOMBARDI, notre président Jean-Paul BLANC
et Lise DHORNE de l'Animation Culturelle de la Ville d'Embrun

Montage_ExpoChanonges_001_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_002_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_003_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_004_redimensionner.jpg
Montage_ExpoChanonges_007_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_008_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_005_redimensionner.jpg Montage_ExpoChanonges_006_redimensionner.jpg

Publié le 11/07/2020 16:18  - aucun commentaire -

FHS_Bandeau.JPG

Nous avons le plaisir de vous annoncer le prochain

62ème congrès de la Fédération historique de Provence 

qui se tiendra

du 2 au 4 octobre 2020 à Barcelonnette


sur le thème

"Gouverner la ville : Provence, Italie nord-occidentale".

Ce congrès sera l'occasion de célébrer le 70ème anniversaire de notre Fédération et de la revue Provence historique. 


Vous trouverez le programme prévisionnel en cliquant ICI

. Les actes du congrès feront l'objet d'une publication dans notre revue.

Dimanche 4 octobre, dernier jour du congrès, Madame Hélène Homps, directrice du musée de Barcelonnette, nous fera l'honneur d'une visite guidée du musée à partir de 13h.

Baniere_62emecongres_FHP.jpg

VOIR LE PROGRAMME du 62ème congrès de la Fédération historique de Provence

SITE WEB de la Fédération historique de Provence

Publié le 10/07/2020 19:33  - aucun commentaire -
Jaroux_Programme.jpg Inauguration de l’exposition
"Matteo Ricci (1552-1610), pionnier des échanges scientifiques Chine-Europe, et l'Embrunais
PierreJartoux (1669-1720)"

► Le 15 juillet 2020 à 18 h sera inaugurée l’exposition "Mattéo Ricci (1552-1610), pionnier des échanges scientifiques Chine-Europe, et l’Embrunais Pierre Jartoux (1669-1720)" à la cathédrale d’Embrun. 

 Cette exposition itinérante en 22 tableaux sera présentée au public à Embrun du 16 juillet au 28 août. Elle relate l'activité des jésuites missionnaires en Chine au début du XVIIe siècle autour de la figure de Matteo Ricci. Deux panneaux présenteront aussi le collège jésuite d’Embrun et l’activité particulière du savant père Pierre Jartoux. Cette exposition montre la qualité des échanges scientifiques (astronomie, mathématiques, linguistique, géographie…) entre les pères jésuites venus d’Occident et la civilisation chinoise. 

Les conditions matérielles de l'époque, la barrière de la langue, demandaient de la part de ces Français une abnégation et une foi dans la mission dignes du plus grand respect. Beaucoup d'entre eux s'y sont donnés jusqu'à l'épuisement et la mort. Le père Pierre Jartoux est de ceux-là. Leurs stèles sont regroupées dans le cimetière de Zhalan à Pékin, entretenu et jalousement protégé par les autorités chinoises.

L’exposition est une réalisation du Centre Sèvres facultés jésuites de Paris – Institut Ricci, centre d’études chinoises, avec la participation des Archives du diocèse de Gap. À Embrun, elle est présentée du 16 juillet au 28 août dans la cathédrale Notre-Dame du Réal en collaboration avec le secteur paroissial de l’Embrunais, le service culturel de la ville, le Pays SUD et l’association de sauvegarde et d’étude du patrimoine embrunais. 

Un catalogue de l’exposition sera mis en vente pour le public au prix de 5 euros. 

► Une exposition au cœur du jubilé du tricentenaire Pierre Jartoux (Embrun, 1669 – Pékin, 1720) 

 Le 16 juillet 2020 s’ouvre pour le diocèse de Gap, une « année jubilaire pour les 300 ans de la mort du père Pierre Jartoux, jésuite embrunais » décidée par Mgr Xavier Malle, évêque du diocèse de Gap et Embrun le 10 octobre 2019. Elle a pour objectif de rendre hommage à la riche histoire des Hautes-Alpes, y compris au-delà de ses limites. Il s’agit aussi de valoriser les classes, élèves et enseignants en chinois du collège-lycée Saint-Joseph de Gap. 

Pierre Jartoux naît à Embrun le 7 août 1669. Après des études commencées au collège des jésuites d'Embrun, il embrasse la vie religieuse dans la Compagnie de Jésus. Prêtre et scientifique reconnu, il participe en 1701 à une mission en Chine décidée par Louis XIV à la demande de l'empereur Kangxi. Il meurt à Pékin le 30 novembre 1720.

Quatre moments forts de la commémoration de la vie du père Pierre Jartoux marquent cette année 2020 :

Après Embrun (16 juillet – 28 août 2020), cette exposition sera présentée selon le calendrier suivant : 

  • Début – 16 septembre 2020 :  Guillestre (église Notre-Dame d’Aquilon)
  • 18 - fin septembre 2020 : Briançon (Collégiale Notre-Dame, dans la vieille ville)
  • Début-mi octobre 2020 : Veynes
  • Mi -fin octobre 2020 : Gap, Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption et Saint-Arnoux
  • Novembre 2020 : collège-lycée Saint-Joseph de Gap (non accessible au public). 
     

Contacts médias : Luc-André Biarnais, 06 33 60 88 14 et archives@diocesedegap.com

[Source : Diocèse de Gap et d'Embrun]


► Les partenaires du Jubilé Pierre Jartoux (300 ans) :

Mairie Embrun_redimensionner.jpg logo_diocese_officiel.png Logo_ASEPE.png Jesuites_Logo.png payssud.jpg SEHA_footer.png Fratenelle_HA_Paris.png
Publié le 09/07/2020 19:00  - aucun commentaire -

Deux expositions cet été 2020 à la Maison des Chanonges (Embrun):

(Entrée libre)

AFFICHE ÉTÉ1024_1.jpg AFFICHE LOPPÉ1024_1.jpg

Publié le 09/07/2020 18:53  - aucun commentaire -

LA DURANCE N°112 ÉTÉ 2020La Durance 112 internet1024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres
en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE  

    1       Editorial

    2       Photo de classe :  Les grands de "Primaire" du lycée d'Embrun vers 1956.

    3       La Maison hantée.

    4-5    Embrun, ses fortifications et ses portes.

    6-7    La Butte et le Champ de Tir, une querelle tombée à l'eau.

    8-9    La Via Domitia.

   10      Le hameau du Bois à Crots, un lieu d'exception.

   11      Vie de l'association.
   12
-13 Embrun, histoire d'un ancien archevêché.

   14      Quand l'Embrunais rayonnait à Paris.

   15      Lucienne Imbert 

   16      À la cantonade

Pour vous abonner, cliquez ICI

Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 29/06/2020 18:49  - 1 commentaire -
Colloque Pierre JARTOUX  -  par DioceseDeGap
Publié le 05/06/2020 18:19  - aucun commentaire -
La "Flamme Olympique" 1968  -  par SabineSauval

EMBRUN
Plus de 2.500 personnes ont fait une délirante
haie d'honneur à la "flamme olympique"

Cet article, publié dans "le Dauphiné Libéré" du 25 janvier 1968
nous a été confié par madame Sabine SAUVAL-ROMANE

On y apprend que c'est notre ami Maurice Fortoul qui l'a portée jusqu'à la Place Barthelon et
l'a remise entre les mains du Maire Alexandre Didier.

 Le passage de la flamme olympique a été l'occasion d'une importante manifestation à laquelle les élèves des établissements scolaires et la population ont participé activement en même temps que la municipalité, les clubs sportifs, la musique municipale.
 Ainsi qu'il avait été prévu lors des réunions préparatoires et lors des répétitions du mardi 16 dernier les relais ont parfaitement fonctionné à partir du Pont de la Clapière où la flamme était arrivée à bord d'un véhicule.
 Les porteurs désignés par le Ski-Club, l'A.S.E., le Judo-Club, le Club Nautique ont transporté le flambeau jusqu'à la place Barthelon où s'était massée une foule compacte.
 Sur un podium dressé en bordure de la place, avaient pris place autour de M Alexandre Didier, maire, les présidents ou représentants des clubs sportifs.
 Sur les plans inclinés d'accès à la tribune une garde d'honneur était constituée de jeunes sportifs de tous les clubs.
 A côté du podium : la musique municipale sous la direction de M André Bonin .
 Après un concert donné par la musique, c'est le silence le plus complet, la flamme portée par Maurice Fortoul (Hockey-Club) fait son entrée sur la place.
 Transmise au podium par les membres de la garde d'honneur, la flamme arrivait entre les mains de M. le Maire, la sonnerie "Garde à vous" exécutée par Roger Dalla chef de batterie retentit et M. le Maire passe le relais.
 Par la rue Clovis Hugues, place des Hotels, Pont Frache, la flamme gagne Sint Saturnin où à nouveau à bord d'un véhicule elle part en direction de Vars.
 Cette cérémonie sympathique a été empreinte de la plus grande solennité, l'importante participation en a rehaussé l'éclat. Un film terminait la manifestation.

© Le Dauphiné Libéré (25 janvier 1968)

 Lien de téléchargement de l'article du Dauphiné Libéré, cliquer [ICI]

Flamme Olympique 1968 a Embrun1024_2.jpg
Publié le 31/05/2020 09:55  - 3 commentaires -
"EMBRUN ET SON CLIMAT" - 1958  -  par SabineSauval

"EMBRUN ET SON CLIMAT"

Cet article, publié dans "le Monde" du 3 juin 1958,
a été conservé par monsieur Honoré ROMANE,

 

Il pous explique comment était perçu notre bonne ville d'Embrun et plus généralemet l'Embrunais pour son climat spécifique
dans les années cinquante.

A consulter aussi :

►"UN COLLEGE DANS LA MONTAGNE"

Jacques CHILLON a passé un an comme interne à l'ancien lycée d'Embrun en 1956/1957 qui est devenu depuis le groupe scolaire Cézanne. Il en a écrit un riche et passionant récit publié dans Nice-Matin (Le Mag, 22 septembre 2019).

Embrun et son climat 19581024_1.jpg

Modeste agglomération de 3500 habitants environ, la ville d'Embrun, autrefois capitale métropole de toute la région qui s'étend de BRIANÇON à NICE, puis successivement, dépossédée de sa sous-préfecture, de son tribunal et d'une partie de sa garnison, occupe une situation pittoresque sur la rive droite de la Durance, à peu près sous la latitude de Valence et à mi-chemin entre GAP (40 kilomètres) et BRIANÇON (48 kilomètres).

Edifiée sur un vaste bloc de poudingue déposé à l'époque interglaciaire, sur la pente sud des derniers contreforts du Mont Guillaume, elle domine la vallée par un à-pic de 80 mètres environ, au bas duquel s'étale un large tapis de jardins et de vertes prairies, qui la sépare de la tumultueuse rivière contenue par une digue vers le front de la montagne opposée.

Un panorama magnifique s'offre à la vue du visiteur qui arrive sur les jardins de l'Archevêché, au point où les anciens remparts de la place-forte encore apparents, couronnent la partie abrupte de la masse rocheuse suspendue sur la plaine.

Tout autour du lit de la Durance et de la fertile campagne conquise sur ses alluvions, se dresse un cirque impressionnant de croupes montagneuses, dont les sommets arides se dressent vers un ciel d'azur, jusqu'à 2.300 et 2.900 mètres; leurs pointes dénudées, dont les flancs et les replis abritent, jusqu'à l'altitude moyenne de 1.800 à 2.000 mètres, de superbes forêts de pins, de sapins ou de mélèzes, tapissées par la flore peut-être la plus somptueuse de la France et entre lesquels s'insinuent des cols à hautes altitudes qui font l'émerveillement des voyageurs circulant l'été, sur la route des Alpes.

La largeur exceptionnelle de la vallée sur ce point, le pittoresque que donne à l'horizon le grandiose développement de ces sites, confèrent à cette ville une séduction incomparable, dont on ne trouve l'équivalent sur aucun autre point de la région, ni peut-être en Europe.

L'Embrunais s'étend tout le long de la Durance, de l'Argentière à l'Ubaye. Il comprend deux parties assez distinctes : Le Haut Embrunais compris entre l'Argentière et Saint-Clément, et le Bas Embrunais, qui va de Saint-Clément à Chorges. C'est cette seconde partie, dont Embrun est l'agglomération la plus importante, qui nous intéresse spécialement.

;

Le sol de cette région est constitué par des calcaires compacts du jurassique moyen qui formes les deux flancs de la vallée ; il est aride et sec. La ville d'EMBRUN, adossée aux derniers contreforts du Mont guillaume, perchée sur son bloc imperméable de poudingue, regarde le midi, en direction de Nice, dont elle n'est distante à vol d'oiseau que de 80 kilomètres environ. Elle est placée sur le côté nord d'une vaste cuvette, longue d'une quinzaine de kilomètres, large de 4 à 5 kilomètres ; ses bords sont constitués par une série de croupes montagneuses dont l'altitude varie de 2.300 à 2.900 mètres. Ce sont au nord, le Mont Guillaume (2.544) : à l'(est le Mont Aurel (2.400); au sud et sud-ouest, le Pic de Saluces (2324 m) et le Pic de Chabrières (2.405 )La Durance s'insinue dans cette cuvette et en sort, elle aussi par ses échancrures étroites, où elle est accompagnée par la grande route historique de la Narbonnaise en Italie. Mais, sur ce point, la vallée de cette rivière s'étale sur une plaine large et verdoyante conquise sur les alluvions.

Grâce à la protection réalisée pa ce majestueux écran, aucun des vents qui soufflent dans les régions voisines de Briançon ou de Gap ne se fait sentir sur Embrun. Les courants d'air qui passent sur les hauteurs ne se traduisent, dans le thalweg, que par une brise légère qui accentue encore la siccité et la limpidité de l'air et qui rafraîchit agréablement la température en été. Mais ils ne déterminent jamais les variations brutales de température qui accompagnent les coups de bise ou de mistral. La température est donc sur ce point, plus douce et plus régulière qu'ailleurs, et la faible quantité de neige qui tombe, certains hivers, dans la plaine disparait très rapidement sous l'influence d'un soleil ardent.

Les condensations sont d'ailleurs extrêmement réduites. Cette partie des Alpes est certainement un des ponts de la France où il pleut le moins et où le nombre annuel de jours d'ensoleillement atteint le maximum.

Sur les montagnes dont la crête est aride, la végétation est constituée par des cultures diverses, des pins et des sapins jusqu'à 1.500 à 1.800 mètres environ. A partir de 1.800 mètres on ne rencontre plus guère que le mélèze, et sa présence signifie exposition très ensoleillée, sécheresse de l'atmosphère et absence de brouillard.

C'est en effet à EMBRUN que la pureté de l'air, la limpidité et la luminosité de l'atmosphère atteignent leur maximum et M le professeur BLANCHARD, de Grenoble qui a étudié avec soin et une compétence particuliers la climatologie alpine, a pu résumer les caractéristiques climatiques de cette région du Bas Embrunais par la formule suivante :"Véritable Adret au ciel pur", formule traduite depuis en des termes plus expressifs, peut-être par les touristes, de ^plus en plus nombreux, qui fréquentent la ville d4embrun et qui l'ont baptisée "la Nice des Alpes".

(Tous droits réservés journal "Le Monde")

Publié le 25/05/2020 18:44  - 3 commentaires -
"UN COLLEGE DANS LA MONTAGNE" 1956  -  par JacquesChillon

Racontez-nous vos rentrées des classes

"UN COLLEGE DANS LA MONTAGNE"

Jacques CHILLON a passé un an comme interne à l'ancien lycée d'Embrun en 1956/1957 qui est devenu depuis le groupe scolaire Cézanne.

Il en a écrit un riche et passionant récit publié dans Nice-Matin
(Le Mag, 22 septembre 2019).

Vous pouvez telécharger l'article en cliquant ICI



 

A consulter aussi :

"EMBRUN ET SON CLIMAT"

Un article paru dans "Le Monde" du 3 juin 1952

NiceMatin_JacquesChillon1024_1.jpg
© Nice-Matin (22 Septembre 2019


)
 

Publié le 25/05/2020 18:41  - 1 commentaire -

Le 16 mai de chaque année, le hameau de Caléyères fête la Saint-Honoré, saint patron des boulangers

(Cette année, celle-ci n'a pu avoir lieu).

La chapelle Saint-Honoré, du nom du Saint-Patron des boulangers est située sur la route montant vers le Mont-Guillaume.

Il s'agit de la reconstruction en 1964/1965 de l'ancienne chapelle qui était située de l'autre côté de la route, non loin du lavoir.
Celle-ci fut inaugurée et bénie le 16 mai 1964 par Monseigneur JACQUOT, évèque de Gap, et le curé Maurice MARTINON, Archiprêtre d'Embrun, en présence d'Alexandre DIDIER, maire de la ville d'Embrun. 

Tous les troisième dimanche de mai, jour de la Saint-Honoré est célébrée une messe qui réunit les habitants du hameau et leurs amis, l'occasion de se retrouver et de partager le pain et le pot de l'amitié au restauran Pascal.

Caleyeres_006.jpg
Printemps 2014
ChapelleValeyeres_Enneigee_05_redimensionner.jpg
Hiver 2019

Pages d'ouverture du Livre d'or ouvert de l'inauguration et la bénédiction
de la chapelle Saint-Honoré le 16 mai 1965
Construction de la chapelle par les habitants du hameau de Caléyères
LivreOr_ChapelleCaleyeres01_redimensionner.jpeg LivreOr_ChapelleCaleyeres02_redimensionner.jpeg LivreOr_ChapelleCaleyeres03_redimensionner.jpeg Caleyeres_ConstructionChapelle_redimensionner.jpg

La confrérie des Pénitents de Caléyères date d'avant 1871 
comme l'atteste le tableau à l'intérieur de la petite chapelle
TableauPenitents.jpg
 

Fête de la Saint-Honoré,
le samedi 20 mai 2014


Caleyeres_003.jpg
Caleyeres_028.jpg Caleyeres_045.jpg Caleyeres_002.jpg Caleyeres_042.jpg
Caleyeres_008.jpg Caleyeres_014.jpg Caleyeres_011.jpg Caleyeres_016.jpg
     Caleyeres_055.jpg
Caleyeres_051.jpg

[VOIR TOUTE LES CHAPELLES DE L'EMBRUNAIS]

Publié le 20/05/2020 09:45  - aucun commentaire -

Nouvelle rubrique dans notre blog :  "Billets des amis"

Voir dans la colonne de gauche du blog de l'A.S.E.P.E., 

Si vous animez un blog intéressant l'objet de notre asociation, n'hésitez pas à nous communiquer le lien RSS, il viendra compléter la rubrique "Billets des amis". [Ecrivez-nous]

Publié le 16/05/2020 16:40  - aucun commentaire -

Déconfinement oblige, nous pouvons d'ores et déjà redécouvrir notre patrimoine, ici :

Une partie des nombreuses  fontaines et lavoirs de l'Embrunais 

►Vous pouvez compléter et enrichir cette rubrique par vos commentaires et photos.
►Dans la collonne de gauche, vous avez accés aux différentes fontaines de chaque commune du canton.

E
M
B
R
U
N

PLACE BARTHELONbarthelon_sansfleurs.jpg QUARTIER SAINT PELADEFontaine_SaintPelade.JPG RUE DU SENATEUR BONNIARDFontaine_SenateurBonniard.JPG PLACE DES 4 TRAVERSES
Fontaine_Rue4Traverses_003_redimensionner.jpg
PLACE FONT GUERS
Fontaine_Chaffuel_003.jpg
RUE DE L'ARCHEVECHEEmbrun_TourBrune_001.jpg FONTAINE DU CIMETIEREFontaine_EmbrunCimetiere_001.jpg PLACE CHAFFUEL
Fontaine Chaffuel_004_redimensionner.jpg
PLACE SAINT MARCELLINPlaceStMarcellin_recadre.JPG
 
PLACE DU THEATRE
Fontaine_PlaceduTheatre_003_redimensionner.jpg
RUE DE LA TANERIE
Fontaine_4Traverses_redimensionner.JPG
PLACE DOSSE

Fontaine_PlaceDosse_redimensionner.JPG
RUE BOYER

Fontaine_RueBoyer_003_redimensionner.jpg
RUE PIERRE ET MARIE CURIEFontaine_EmbrunRuePierreEtMarieCurie_002.jpg PLACE MAZELIEREFontaineMazeliere_001_redimensionner.jpg SALLE DES FETES
Fontaine_SalleDesFetes_003_redimensionner.jpg
SQUARE LAPEYROUSSE
Fontaine_EmbrunSquareLapeyrousse_004.jpg
PLACE DONGOISFontaine_Dongoisl_004_redimensionner.jpg
LAVOIR LAPEYROUSE
Lavoir_Lapeyrouse_003.jpg
COTE CHAMOISEmbrun_CoteChamois.jpg TERRAIN DE RUGBY
Fontaine_TerrainRugby_002_redimensionner.jpg

B
A
R
A
T
I
E

R

Baratier_003.jpg
Face à l'église Saint-Chaffrey
Baratier_004.jpg
Place du village
C
A
L
E
Y
È
R
E

S
Caleyere_001.jpg
Parking du restaurant "Chez Pascal"
Caleyere_002.jpg
Face à la chapelle Saint-Honoré
Caleyere_003.jpg
Dans une ruelle de Caléyères
C
R
É
V
O
U
X
Crevoux_046.jpg
Place du village de Crévoux
Crevoux_011.jpg
Crévoux, en face de la Ratelle
Crevoux_017.jpg
Lavoir dans une rue de Crévoux
LaChalpDeCrevoux_10.jpg
La Chalp de Crévoux,
contre la chapelle St Jean-Baptiste
Praveyral_007.jpg
Praveyral, contre la chapelle
Praveyral_016.jpg
Praveeyral, le lavoir
LaChalpDeCrevoux_025.jpg
La Chalp de Crévoux
Lavoir

C
H
Â
T
E
A
U
R
O
U
X

L
E
S

A
L
P
E
S

Chateauroux_002.jpg
Rue principale
Chateauroux_003.jpg
Rue principale, au pied de
la roue du moulin de la Forge
Chateauroux_SaintMarcellin_003.jpg
Hameau de Fontfouranne
Carrefour vers Saint-Marcellin
Chateauroux_SaintMarcellin_004.jpg
Hameau de Saint-Marcellin
au pied de l'église
Chateauroux_SerreBuzard_001.jpg
Contre la ferme  St-Roch
Fontaine_Chateauroux_LeReste041_redimensionner.jpg
Hameau Le Reste
C
R
O
T
S
Crots_001.jpg
Face à l'église 
Crots_002.jpg Crots_004.jpg
Au pied de la statue de Saint-Antoine
Fontaine_LaMontagne_2.jpg
Hameau de la Montagne
au-dessus de Saint-Jean de Crots

S
T

A
N
D
R
É

 

Siguret.JPG
Hameau de Siguret
Siguret-002.JPG LesFlorins_083.jpg

Les Florins, forêt de saluces
StAndreEmbrun_001.jpg
Saint'André, chef-lieu

S
T

S
A
U
V
E
U
R

LesSalettes_002_redimensionner.jpg
Hameau des Salettes
Les Augustins_2_redimensionner.jpg
Les Augustins (Hameau desGaillards)

L
E
S

O
R
R
E
S

GrandVallon_002_redimensionner.jpg
Route du Grand Vallon
GrandVallon_088_redimensionner.jpg
Route du Grand Vallon
GrandVallon_097_redimensionner.jpg
Route du Grand Vallon

L
E
S
  
P
U
Y
S

LeVillard_007.jpg
Hameau du Villard,
Puy Saint-Eusèbe

Ouvrir la galerie photo et le diaporama

Publié le 15/05/2020 15:21  - aucun commentaire -

Voici un blog sur l'Embrunais durant la Seconde Guerre mondiale :

►https://embrun3945.wordpress.com/

 Ce blog, consacré à la vie embrunaise durant la Second Guerre mondiale, veut retracer les facettes de la guerre 1939-1945 : la vie quotidienne, les maquis, les coups de force, les bombardements, la Libération et ses lendemains.

 Ce blog se veut précis. Il est sourcé à partir de sites web, et souvent aussi à partir de sources que l’on ne retrouve pas sur Internet. Ce sont des livres qui dorment au fond de bibliothèques publiques, des mémoires d’acteurs de cette période, de témoins souvent disparus. Ce sont des écrits tirés à quelques exemplaires à compte d’auteur, et qui sont d’autant plus émouvants. Ce site n’aurait vu le jour sans l’apport des travaux de Roger Cézanne, historien local.

 Il servira de base pour la production de podcasts et documentaires.

 Pour être informés de la parution des articles vous pouvez vous abonner à :
https://embrun3945.wordpress.com/en-savoir-plus/sabonner/

Merci ;

Bernard Brabant

le-pont-de-la-clapic3a8re-bombardc3a9.jpg
Le pont de la Clapière à l’entrée d’Embrun bombardé 2 jours avant la Libération. Pour le rendre définitivement inutilisable, la Résistance a fini par le saboter. A la place maintenant se trouve une passerelle piétonne. Image colorisée

Publié le 13/05/2020 09:47  - 1 commentaire -

Baniere_ArchiveDiocesaine_redimensionner.jpgMessage de Monsieur Luc-André Biarnais, Archiviste du diocèse de Gap

 "Vous avez l'obligeance de faire le service gratuit au diocèse de votre bulletin "LA DURANCE". Soyez-en très chaleureusement remercié.
 Les Archives diocésaines sont la structure qui correspond avec la Revue d'histoire de l'Eglise de France pour dresser la liste annuelle des articles d'histoire religieuse paru dans les Hautes-Alpes.

 Vos publications sont, bien sûr, mis à disposition du public en salle de lecture de la médiathèque du diocèse, qui ouvrira de nouveau dès que les conditions sanitaires le permettront."

 Enfin, je me permets de vous signaler que l'état des fonds des Archives diocésaines est en ligne [ici] 
Ces archives sont consultables par chacun de vos collaborateurs s'ils en ont besoin. 

Site web : la Médiathèque Diocésaine Mgr Depéry

Publié le 07/05/2020 15:32  - aucun commentaire -

J’ai le grand plaisir de vous annoncer la sortie aux Editions Pierre de Taillac (où j’ai déjà publié "Aux origines de l’alpinisme militaire" puis "Bataillons de chasseurs") de : 

LES PLUS GRANDES BATAILLES EN MONTAGNE

Préfacé par le général Pierre-Joseph Givre, cet ouvrage est le premier recensant les guerres et les batailles les plus importantes de l’Histoire, mythologique ou réelle, qui se sont déroulées en montagne.

Il présente et analyse 30 batailles, avec plus de 30 cartes et 30 illustrations rares ou inédites.

Vous le découvrirez sur le site des Editions Pierre de Taillac où il est déjà en vente (et en librairie normalement à la fin du mois).

BataillesMontagne_Becker_1.jpg

BataillesMontagne_Becker_2.jpg

Publié le 05/05/2020 12:02  - 1 commentaire -

Nous avons le plaisir d'accueilir madame Andrée PEPEY parmi nos abonnés à "LA DURANCE".

Originaire  d'Embrun, madame PEPEY (née JOUVÈNE) précise :

"Je reviens toujours avec plaisir dans mon pays, mon père était boulanger à Embrun,
j'envoie un amical bonjour à Robert BLACHE et à Noël BAGAGLI mes voisins rue de La Liberté"
.

Publié le 02/05/2020 14:20  - aucun commentaire -
Anciens plan d'Embrun  -  par Hubert

Nous avons reçu ces deux anciens plans d'Embrun de la part de Luc-André Biarnais, archiviste du diocèse de Gap :

  • gravure sur cuivre de Tassin, 1ère moitié du XVIIe siècle
  • "Pourtraict de la ville d'Ambrun", Belleforest, 1575

Embrun_SurCuivre_Tassin.jpg

Embrun : gravure sur cuivre de Tassin
1ère moitié du XVIIe siècle

Pourtrait8embrun_Belleforest.jpg

Embrun : pourtraict de la ville d'Embrun, Belleforest
1575

Embrun : gravure sur cuivre de Tassin 1ère moitié du XVIIe siècle mbrun : pourtraict de la ville d'Embrun, Belleforest 1575

Voir sur l'article "Anciens plans d'Embrun" la traduction des légendes du portrait de Belleforest.

Source : "Archives du diocèse de Gap, série iconographique, 2018/16" et "Archives du diocèse de Gap, série iconographique, 2018/17"

Site web de la médiathèque de Gap :  www.mediatheque-diocesedegap.com

Publié le 17/04/2020 18:15  - 1 commentaire -
Chapelles et oratoires de l'Embrunais  -  par Hubert

A l'approche de Pâques, une viste des chapelles et oratoires de l'Embrubais :

45 chapelles et oratoires de l'Embrunais

pour ouvrir le descriptif de chaque chapelle, cliquer sur son image, ou utiliser le menu dans la colonne de gauche de la page d'Accueil du site web : SITES ET MONUMENTS ⇒ Chapelles et oratoires de l'Embrunais

Embrun     Chapelle Mont Guillaume.jpg
Chapelle haute
(Mont Guillaume)
Saint Guillaume15.jpg
Chapelle des Séyères
(Mont Guillaume)
ChateauDeCaleyeres_ChapelleStJeanBaptiste_1.jpg
Saint-Jean-Baptiste​​​​
(Château de Caléyères)
Caleyeres_001.jpg
Saint-Honoré
(Caléyères)
Oratoire_ViergeNoire_04.jpg
Oratoire de la Vierge Noire
(L'Estang)
Oratoire_SainteAnneChalvet_014_redimensionner.jpg
Oratoire Sainte-Anne
(Chalvet)
Châteauroux-
les-Alpes 
Chapelle_StEtienne_21_4x3.jpg
Chapelle Saint-Etienne
SaintRoch_ChateaurouxLesAlpes.jpg
Chapelle Saint-Roch
Chapelle_SteCatherine_02_1.jpg
Chapelle Sainte-Catheine
LaReste_ChapelleStBarthelemy_prèsRestauration001.jpg
St-Barthélémy
(hameau de La Reste)
OratoireChateauroux_003.jpg
Oratoire Notre-Dame de l'Assomption
SainteCroix_1.JPG
Chapelle Sainte-Croix (Vestiges)
Fazis_1.JPG
Chapelle de Fazis (Vestiges)
St-James_47.jpg
Saint-James
Crévoux SaintSebastien_010.jpg
Chapelle Saint-Sébastien
(Champ Rond)
LaChalp_StJeanBaptiste_005.jpg
Chapelle Saint-Jean-Baptiste 
(La Chalp de Crévoux)
Praveyral_006.jpg
Saint-Antoine à Praveyral
Crots LeBois_20190227_09.jpg
Chapelle Saint-Benoît (Le Bois)
St_Pierre_Beauvillard.jpg
Chapelle Saint-Pierre
(Le Beauvillard)
Notre-Dame de Montmirail.jpg
Chapelle Notre-Dame
(Montmirail)
LeForest_027.jpg
Campanile du Forest

Oratoire de la Vierge
Le Forest
SaintJeanDesCrots.JPG
St-Jean-Baptiste
(St-Jean de Crots)
Chapelle_StPierreDuGrandMorgon.jpg
Saint-Pierre (Grand Morgon)
ND_Lauzerot_1.jpg
Chapelle Notre-Dame (Le Lauzerot)
Les Orres Campanile_HautForet_003.jpg
Campanile du Haut-Forest

 
Grand_Vallon_086Paysage.jpg
Chapelle Saint-Pierre
(Grand Vallon)
LesOrres_LeChateau_008.jpg
Chapelle du Château

 
LesOrres_ChapelleDuBasForest_AvtRestauration.jpg
Saint-Joseph
(Le Bas-Forest)
LesRibes_001.jpg
Chapelle des Ribes
 
Les Puys PetitPuy_Chapelle_StRoch_BatimentCommunEcole.jpg
Saint-Roch (Le Petit-Puy)
LeVillard_004.jpg

Saint Jacques (Le Villard)
Chapelle_LeSerre_002.jpg
Saint-Joseph (Le Serre)
Saint-André d'Embrun LesFlorins_016.jpg
Chapelle de la Visitation
(Hameau des Florins)
Siguret_StRoch_3.jpg
Saint-Roch (Lac de Siguret)
PraLaydon_Mayne_01_1.jpg
Saint-Roch (Le Pra-Leydon)
SteMarguerite_Mayne_1.jpg
Sainte-Marguerite de Cortonne
LaPinee_Mayne_01.jpg
Chapelle de la Pinée
StAndreDEmbrun_LaGrandeFerme.jpg
Chapelle de la Grande Ferme
SaintClaude_001.jpg
Chapelle Saint-Claude (Le Villard)
Rauffes_Nov92_4.jpg
St-Philippe et St-Jacques
(Les Rauffes)
Montdauphin_091.jpg
Oratoire Notre-Dame du Bonsecours

 
Saint-Sauveur Le Salettes_2.jpg
Chapelle des Salettes
LesVabres_003.jpg
Chapelle des Vabres
Baratier SaintRoch_Baratier_001.jpg
Chapelle Saint-Roch

Cette rubrique a été démarrée avec Monique MAYNÉ

Publié le 08/04/2020 12:38  - aucun commentaire -
Emission et podcast sur Savines  -  par Bernard_Brabant

Dessin_CureSavines.pngBonjour,

La Ram va diffuser un documentaire son que nous avons réalisé sur Savines :

"Du vieux au nouveau Savines" avec des témoignages d'anciens Savinois et le concours de notre ami Roger Cézanne.

Ce documentaire sera diffusé en 2 parties :

  • 1ère partie : mardi 7 avril à 09:00 (rediffusion à 18:00)
  • 2nde partie : mercredi 8 avril à à 09:00 (rediffusion à 18:00)

En ces temps de confinement vous pouvez dès à présent l'écouter et la podcaster en cliquant ICI

Bernard Brabant R.A.M.

RAM_Logo.jpg

Publié le 03/04/2020 08:58  - 1 commentaire -

Nous avons reçu une correspondance  du colonel Cyrille BECKER auteur d’une thèse sur la création de l’alpinisme militaire en France suivi d’un livre :

"AUX ORIGINES DE L'ALPINISME MILITAIRE", notamment dans Les Hautes Alpes : 

"Je continue bien évidemment mes recherches et souhaiterais me procurer le bulletin de La Durance de février 1997 concernant le développement du ski militaire en France."  

► Voici le lien de La Durance de février 1997 que vous pouvez télécharger ICI

► Par ailleurs, c'est l'occasion de consulter les articles :

ColonelBecker_redimensionner.jpeg
Le lieutenant Charles-Eric Widman
 

Caserne Vallier, les alpins autour du monument du 12ème BCA

Publié le 31/03/2020 10:36  - 2 commentaires -
Nouveau : le Blog de l'A.S.E.P.E.  -  par Hubert

► Votre site web patrimoine-embrunais.fr s’est enrichi d’un blog, visible dans la page d’accueil et que l’on retrouve dans la barre de menu en haut « blog ».
Le but est de laisser la possibilité d’enrichir le site, d’échanger et donner votre avis par l’intermédiaire billets et commentaires.
Tous les sujets en rapport avec notre association, avec le journal LA DURANCE, avec notre patrimoine embrunais sont les bienvenus.

Merci de donner votre avis … et de poster un billet !

Hubert, votre webmestre 

N'hésitez-pas à communiquer sur ce blog ► Pour ajouter un billet, cliquer sur le bouton gris ci-dessus : "Poster un  billet"
► Pour faire un commentaire, cliquer sur le lien "commentaire" en bas à droite de Publié le :
     ou sur le bouton "Poster un commentaire"
Publié le 26/03/2020 16:20  - 1 commentaire -

LA DURANCE N°111 PRINTEMPS 2020La Durance 111 internet1024_1.jpg

Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres
en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN
  • A.S.E.P.E, cliquer ici :  Nous contacter

SOMMAIRE  

    1      Editorial

    2      Photo "Une classe du lycée Honré Romane dans les années 1970".

    3      Triste renommée de notre ville.

    4-5   Au fil de La Durance.

    6-7   La peste.

    7      Les brèves.

    8      Les monnaies de Bertrand II de Forcalquier. 

    9      La maison centrale de détention d'Embrun.

   10     Le charbon de bois.

   11     Vie de l'association.
            Courrier des lecteurs.

   12-13 Châteauroux-les-Alpes.

   14-15 Le Père Jésuite Pierre Jartoux

   16      À la cantonade

Pour vous abonner, cliquez ICI

Voir aussi :  Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE de 1991 à 2020

Publié le 20/03/2020 15:22  - 1 commentaire -

En ces temps difficiles, souvenons-nous : MARS 2003 (il y a 17 ans)

La place Eugène Barthelon à Embrun désertée ! ....

Non, ce n'est pas suite à un bombardement, mais les travaux de réfection !...

Travaux_Barthelon_2003001.jpg
Travaux_Barthelon_2003003.jpg Travaux_Barthelon_2003009.jpg

Publié le 20/03/2020 12:37  - aucun commentaire -
Les élections municipales au siècle dernier  -  par Hubert

Bientôt, les élections municipales dans notre bonne ville d'Embrun,
l'occasion de se souvenir des élections municipales d'il y a :

  • 108 ans en 1912
  • 39 ans en mars 1971

Deux articles parus dans "LA DURANCE" de Janvier 2001 (N°17) et Juillet 2011 (N°78) :

1912 1971
Elections_37_janvier2001_2.jpg Elections_78_Juillet2011_2.jpg

Voir aussi les pages 2 et 3 du numéro 37 de janvier 2001:

  • Un article de Jean VANDENHOVE : " Amusons nous un peu en visitant notre passé :
Elections_37_janvier2001_02.jpg Elections_37_janvier2001_01.jpg

Publié le 10/03/2020 14:38  - 1 commentaire -

A l'occasion des prochaines élections municipales dans notre bonne ville d'EMBRUN,

  • Un article de Jean VANDENHOVE : " Amusons nous un peu en visitant notre passé",
    (paru dans le N°17 (Janvier 2001) de notre journal "LA DURANCE" :
Elections_37_janvier2001_02.jpg Elections_37_janvier2001_01.jpg

Publié le 10/03/2020 14:00  - 1 commentaire -