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► Dans le cadre de l'année 2025 consacrée au peintre Paul Cézanne (1839-1906),
L'A.S.E.P.E, Maurice Fortoul et René Fare ont organisé une causerie conférence :
Dans les pas de Paul Cézanne
Cette conférence a été animée par Laure Willems, artiste peintre et auteure de la généalogie de la famille de Paul Cézanne

Page de couverture du livret de Laure WILLEMS
⇒ VOIR L'ALBUM PHOTOS DE LA JOURNÈE AUX VABRES (SAINT-SAUVEUR)
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mercredi 10 septembre 2025 (Marc Morbelli)
Saint-Sauveur
Les descendants de Paul Cézanne réunis pour une conférence
Une soixantaine de personnes a assisté à cette conférence de Laure Willems. Photo Maurice Fortoul/Asepe
Le hameau des Vabres à Saint-Sauveur a connu samedi 6 septembre une effervescence toute particulière. En effet, des descendants de la famille du célèbre peintre Paul Cézanne sont venus écouter la conférencière Laure Willems, autrice de la généalogie des Cézanne. Elle a remis dans le sens de l’histoire l’origine de la famille du peintre. Certes, l’artiste fait la fierté des Aixois, puisqu’il naquit dans la cité du Roi René à Aix-en-Provence, mais ses origines sont situées dans l’Embrunais. Au hameau des Gaillards précisément, toujours dans la commune de Saint-Sauveur.
Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence où il décéda le 22 octobre 1906, eut pour aïeul Honoré, parti de la maison familiale pour Aix le 22 novembre 1654. Laure Willems, devant une assistance d’une soixantaine de personnes, a déroulé la vie de la famille Cézanne, évoquant pas moins de six générations. Elle a repoussé l’idée selon laquelle l’aïeul de Paul Cézanne serait venu de Cesana Torinese, dans le Piémont italien voisin. « De cela, il n’y a aucune preuve, contrairement à celles confirmant la présence de la famille en Embrunais au début du XVIIe siècle », affirme-t-elle.
Plusieurs Cézanne avaient répondu à l’invitation de l’Association de sauvegarde et d’études du patrimoine embrunais et de Maurice Fortoul ayant organisé la rencontre avec Joëlle et René Faure, propriétaires de la ferme hôte d’un jour. Les porteurs du patronyme rendu fameux dans le monde entier par le peintre ont pu avoir confirmation de leur lien avec Paul Cézanne grâce au travail de recherche généalogique menée par Laure Willems durant de nombreuses années.
►Vous trouverez sur le lien de téléchargement le programme des 41èmes Journées Européennes du Patrimoine

Cliquer sur l'image pour télécharger le programme
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Corinne CLIVIO Jardins du Réal , 1 av Charles de Gaulle 05200 EMBRUN |
►Vous trouverez sur le lien de téléchargement la première lettre d’info du nouveau Pays d’art et d’histoire.
Semestrielle, elle vous informe de l’activité du Pays d’art et d’histoire Serre-Ponçon Guillestrois-Queyras, porté par les deux Communautés de communes.
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Corinne CLIVIO Jardins du Réal , 1 av Charles de Gaulle 05200 EMBRUN |
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 23 juin 2025 (Marc Morbelli)
Embrun : coup de jeune pour la cathédrale Notre-Dame du Réal
Ce vendredi 20 juin en fin d’après-midi Chantal Eyméoud, maire d’Embrun, et le conseil municipal ont accueilli de très nombreuses personnalités, élus et partenaires ayant contribué à la restauration de la façade ouest de la cathédrale Notre-Dame du Réal et de son clocher.
M gr Xavier Malle, après la bénédiction, a frappé trois coups sur la porte principale de cette façade ouest. Photo Le DL/Marc Morbelli Bilal Alnemr est originaire de Syrie, un pays qu’il avait dû quitter pendant la guerre pour poursuivre son apprentissage. Photo Le DL/M.M.
Un très nombreux public s’est réuni vendredi 20 juin aux abords du joyau d’Embrun, la cathédrale Notre-Dame du Réal, dont les travaux de restauration ont été inaugurés. Devant de nombreuses personnalités locales et représentants institutionnels – dont Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et Embrun, et Bernard Sarlin, délégué de la Fondation du patrimoine Hautes-Alpes – la cérémonie solennelle a été ponctuée des discours officiels. Chantal Eyméoud, maire d’Embrun, a retracé l’historique des travaux de la façade ouest, la plus endommagée par le temps.
Elle a parcouru ensuite l’histoire de l’édifice, construit entre 1170 et 1225 et contemporain de Notre-Dame de Paris, et rappelé de nombreux faits comme le pillage par les protestants, la guérison miraculeuse du roi de France Louis XI alors qu’il s’était agenouillé devant la fresque de la Vierge, le titre de proto chanoine attribué depuis 1629 au roi de France puis au président de la République, le dernier à être venu chercher ce titre étant le général Charles de Gaulle en 1960.
3,4 millions d’euros de travaux
La cathédrale est la propriété de la ville d’Embrun. Les travaux ont coûté 3,4 millions d’euros, financés à 50 % par l’État, 30 % par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 10 % par le Département, par la Fondation du patrimoine et des donations. Chacune des personnalités a pu s’exprimer et souligner toute l’importance d’être venu en aide à la commune pour cette restauration, qui intervient pour les 800 ans de l’édifice. Monseigneur Xavier Malle, assisté du curé d’Embrun le père Ludovic Frère, a ensuite béni la cathédrale Notre-Dame du Réal devant le portail principal. Puis, avec sa crosse épiscopale, il a frappé trois coups sur la porte de bois que le vicaire Thibaud Varis a ouvert pour permettre à la foule d’y être accueillie. Une bénédiction avec lecture de l’Évangile selon Saint-Jean sur la rencontre de Jésus-Christ avec la Samaritaine a été lue, puis l’évêque l’a commentée dans son homélie.

Inauguration des travaux de la façade ouest de la Cathédrale Notre-Dame du Réal d’Embrun
vendredi 20 juin à partir de 18h00.
La ville d'Embrun s'apprête à Inaugurer les travaux de la façade ouest de la Cathédrale Notre-Dame du Réal d’Embrun vendredi 20 juin à partir de 18h00.
Durant de nombreux mois, les Embrunais ont pu suivre les différentes étapes de la restauration de la façade ouest de la cathédrale. Les travaux sont terminés depuis quelques semaines
La ville d'Embrun a souhaité célébrer cette magnifique restauration avec les Embrunais au travers d'une soirée qui réunira celles et ceux qui ont participé à ces travaux ou qui en ont permis le financement.
La cathédrale qui fête ses 800 ans est un élément central pour tous les habitats d’Embrun. C’est la raison pour laquelle l'accès à cette manifestation sera libre et gratuit.
Cette inauguration se veut solennelle, musicale et festive.
Au Programme :
* Discours d'inauguration à 18h00 sur le parvis de la Cathédrale.
* Moments musicaux dans la Cathédrale à partir de 19h avec les professeurs de l'Ecole de musique d'Embrun et le violoniste virtuose Bilal Alnemr.
* Verre de l'amitié servi à partir de 20h00 dans le Jardin de l'Archevêché accompagné en musique par l'Harmonie municipale d'Embrun.
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 6 juin 2025 (Bernard Brabant)
Que s’est-il passé il y a 100 ans
Une campagne électorale qui manque de nuances, des automobiles aux vitesses excessives, de bons conseils d’hygiène : voilà ce que l’on pouvait lire dans l’hebdomadaire embrunais La Durance en juin 1925.
“À Embrun […] ce libraire, cet épicier, cet hôtelier crèvent de faim.” Place de la Mazelière, il y a 100 ans. Illustration Archives départementales côte 39/00201
En juin 1925, deux candidats se présentent pour remplacer le député Léon Cornand devenu sénateur : à droite Maurice Petsche contre Jean Planche du cartel des gauches. Comme d’habitude, Adrien Jugy fait campagne dans son journal La Durance pour le candidat de droite. Un “homme sympathique” dont la campagne “prend l’allure d’une marche triomphale”. Un candidat qui a fait ses preuves : “Il a installé à Guillestre l’industrie du filet brodé”. Certes, “comme toute industrie qui débute, cette industrie n’a pas, à l’heure actuelle, son plein développement”.
D’ailleurs, comment peut-on défendre le cartel des gauches, s’indigne l’hebdomadaire ? Jean Planche est un “exemple de basses intrigues, de tripotages, de louches combinaisons équivoques”. Comment lui faire confiance ? La Durance croit savoir qu’un journal parisien qui le soutient décrit ainsi les Hautes-Alpes, pays jeté dans la misère par les élus actuels : “À Embrun […] ce libraire, cet épicier, cet hôtelier crèvent de faim. Ils grattent le sol de leur jardin […], pour faire pousser des racines”. Dans le Queyras, c’est pire : “Les unions consanguines pullulent. Il y a des fils de leur frère. Il y a des goitres, des becs-de-lièvre”. On comprend pourquoi les Haut-Alpins, hommes sensés, ont choisi Maurice Petsche qui siégera à la chambre des députés jusqu’en 1936.
Pas plus de 10 km/h
À Savines, monsieur Bernnig a décidé d’emprunter un wagon en stationnement pour se déplacer. Il a desserré les freins. Le wagon a pris de la vitesse et a heurté une pièce de bois. Le malheureux est mort après en avoir été éjecté. Rien ne vaut l’automobile pour se déplacer. Mais, constate le journal, le trafic devient plus intense. “De nombreuses voitures automobiles de toutes forces sillonnent nos routes.” Il demande aux conducteurs de respecter les panneaux de limitation de vitesse à l’entrée des villages : 10 km/h.
G. Vari donne des conseils d’hygiène. “Aussitôt levé, faites vos ablutions à l’eau froide et nu jusqu’à la ceinture. Prendre un bain complet au moins une fois par semaine.” Attention aux yeux, les “miroirs de l’âme”. Il ne faut pas lire couché ou en chemin de fer, ne pas dormir vis-à-vis d’une fenêtre, de façon que la lumière solaire ne vienne vous frapper dans les yeux à votre réveil. Et pour se laver les dents, quoi de mieux que d’utiliser “un mélange de charbon et de quinquina pulvérisés” ?

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du mardi 20 mai 2025 (Bernard Brabant)
Que s’est-il passé il y a 100 ans dans l’Embrunais lors des élections municipales ?
Des élections municipales, des Haut-Alpins étourdis, une femme assommante. Voici quelques échos de l’actualité de ce mois de mai 1925, parue dans l’hebdomadaire embrunais La Durance.

La mairie école de Châteauroux au début du XXe siècle. Photo Archives départementales côte 39/0256
Le 3 mai 1925, c’est le premier tour des élections municipales. À Embrun, il n’y a qu’une seule liste. À laquelle, il faut ajouter un opposant élu à l’insu de son plein gré. Jules Rougon, le nouveau maire, succède à Léon Toussaint devenu simple conseiller. “En raison de l’augmentation incessante des affaires communales accrues chaque jour par l’application de nouvelles lois sociales”, le conseil crée un poste de second adjoint.
Élections et accusations
À Châteauroux, François Anthoine accuse Émile Lions d’avoir détourné 10 francs (1,80 € de nos jours), des sommes récoltées lors du banquet des conscrits. Faux ! répond ce dernier dans le journal. La semaine suivante, François Anthoine persiste et signe dans une tribune. En troisième semaine, La Durance refuse de publier la réponse à la réponse, “le rôle de notre journal n’étant pas celui de s’occuper des affaires personnelles qui n’intéressent nullement nos lecteurs”. Ce qui n’empêche pas Émile Lions d’être élu adjoint au maire Louis Queyras.
Sont élus maires en 1925 : Casimir Blanc à Baratier, Jean-Joseph Faure à Crévoux, Antoine Robert aux Crottes (Crots), Aimé Brès aux Orres, Jame André à Saint-André, Jérémie Bertrand à Saint-Sauveur, Frédéric Pavie à Savines, Camille Garcier à Puy-Saint-Eusèbe, André Planchu à Puy-Sanières et Jérémie Peyron à Réallon.
En ce mois de mai, les Haut-Alpins sont tête en l’air. Aux Crottes, le jeune Marcel Blanc, fermier au château, a trouvé un portefeuille avec une “certaine somme”. À Prunières, c’est un portefeuille appartenant à Monsieur Méallan, avec 6 000 francs (1 000 €). On comprend pourquoi il est surnommé l’Américain. Monsieur Para, facteur PTT, homme plus mesuré, a trouvé un double décamètre place Barthelon. On peut venir le chercher chez lui. À Puy-Sanières, Henri Chaix a perdu son imperméable caoutchouté. À Remollon, un jeune homme de 17 ans a décidé de s’exercer au tir à la carabine pour préparer le service militaire. “Il a pleinement réussi à démontrer son habileté”, note le journal, puisqu’il a tué deux poules de sa voisine.
Du côté de Réotier, “Laurent Bourcet, âgé de 36 ans, dormait profondément lorsqu’il fut frappé à la tête de trois coups de matraque par sa femme”, annonce le journal. C’est ce que l’on appelle avoir des coups de barre. Appréhendée par la gendarmerie, la jeune femme assommante a été mise en liberté provisoire. Le journaliste juge bon de préciser que “l’union ne régnait pas dans le ménage”.
►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du dimanche 11 mai2025 (Marc Morbelli)
Une exposition en hommage aux Français libres et à De Gaulle
Mercredi 7 mai, la Maison des Chanonges a inauguré l’exposition “Les Français libres et leur chef le Général de Gaulle”, un hommage aux Résistants et à leur lutte sous la direction de De Gaulle. Elle est ouverte gratuitement jusqu’au 21 juin

Chantal Eyméoud a présenté l’exposition devant le public. P hoto Le DL/Marc Morbelli
Ce mercredi 7 mai en fin d’après-midi à la Maison des Chanonges à Embrun, a été inaugurée l’exposition “Les Français libres et leur chef le général de Gaulle”. Celle-ci est présentée par la ville d’Embrun en partenariat avec l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Gap dans le cadre des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire du 8 mai 1945.
La maire Chantal Eyméoud a effectué une présentation de cette exposition constituée de divers objets, documents, photographies, et 27 panneaux explicatifs mis à disposition par l’Onac VG. Elle retrace l’épopée de ces soldats, avec ou sans uniforme, des armées de terre, mer, et de l’air ou agents de la France libre qui, à partir de l’été 1940, répondirent à l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
Cette exposition rend également hommage à cet homme qui ne se résolut jamais à la défaite face à l’Allemagne nazi, et a tous ces hommes et femmes dont les ralliements ont été tout d’abord individuels, puis collectifs, métropolitains, puis ils vinrent de toutes les parties de la France d’outre-mer et des colonies.
Perpétuer un devoir de mémoire
Cette exposition vous transporte dans cette funeste et terrible époque où la Seconde Guerre mondiale fit entre 1939 et 1945, 23 millions de pertes civiles et 11 millions de combattants. La France n’aurait jamais pu se relever de la débâcle de 1940, sans la volonté, l’engagement héroïque, la détermination militaire, et l’envergure politique de Charles de Gaulle à ce moment-là. Il a été reconnu par Winston Churchill, premier ministre britannique, comme “le chef des Français qui continuent la guerre”. Cette exposition permet de perpétuer le souvenir de mémoire en œuvrant inlassablement auprès des plus jeunes générations. Elle repose sur la mémoire, l’histoire et la citoyenneté. Marie-Claude Ryckebush-Lozza a lu un texte de son père qui a connu la déportation en Allemagne.

Toutes les photos sur le lien ci-dessous :
►ASEPE - Photos - Expositions : Journée Nationale des Véhicules d'Époque




