Des recherches archéologiques pluridisciplinaires menées sous la direction de Florence Mocci (Centre Camille Jullian, CNRS) et de Kevin Walsh (Université de York, GB) dans le Parc National des Écrins (Vallouise/Argentiérois) et en Haute-Ubaye ont révélé l’ancienneté de la présence de l’homme et de l’exploitation de la montagne à plus de 2000 m d’altitude.
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Compte-rendu de la conférence du 18 janvier 2011 à Freissinières - Florence Mocci, Claudia Defrasne (LAMPEA-CNRS), Brigitte Talon (IMEP-CNRS), Aix-en-Provence.
Dès le Paléolithique récent (17000 ans av JC), des indices de fréquentation ont été repérés à plus de 2300 m d’altitude. Au Mésolithique (9000-7000 ans av JC), des haltes de chasseurs ont été identifiées vers 2100-2250 m. La fin du Néolithique et l’âge du Bronze (2300-1200 ans av JC) voient l’installation des premières structures pastorales bâties et une activité agropastorale en altitude. Pour ces périodes, les analyses de pollens et des charbons de bois ont montré le développement de plantes liées à l’élevage et la présence de la forêt jusqu’à 2300 m (pin cembro, mélèze).
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Prospection archéologique
dans le vallon de la Pisse, Pelvoux
© Florence Mocci, CNRS
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