Créé une première fois en 1585, quelques mois avant la prise de la ville par François de Lesdiguières, il ouvre en 1605 durant l’épiscopat d’Honoré de Laurens (1600-1612).

 Après une période fructueuse, une crise du recrutement semble toucher le collège au cours des années 1680-1710 dans un diocèse profondément marqué par le jansénisme et les combats de 1692 durant la guerre de la Ligue d’Augsbourg. C’est aussi l’époque des apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rencurel et de la naissance du sanctuaire de Notre-Dame du Laus.

 Les jésuites prennent également en charge le séminaire d’Embrun en 1703. Ils « quittent » l’archidiocèse en 1762-1763 au moment de l’interdiction de la Compagnie de Jésus en France. De même que le séminaire, le collège est alors confié à des prêtres diocésains, souvent d’anciens jésuites, jusqu’à sa fermeture en 1792.

 De ce collège, il reste la porte murée rue Émile Guigues, un escalier situé dans la résidence Vallier La Peyrouse et la chapelle.

Pose d’une plaque commémorative

Lundi 30 novembre 2020

La pose d'une plaque sur le mur de l'ancien collège d'Embrun aura lieu exactement à la date anniversaire de la mort de Pierre Jartoux à Pékin le 30 novembre 1720. Le collège d’Embrun, où Pierre Jartoux a été élève, est créé au début du XVIIe siècle et disparaît à la Révolution française. Il a été tenu par les jésuites jusqu’en 1763. Les passants peuvent en voir l’une des portes, rue Émile Guigues, sur la droite en se dirigeant vers la cathédrale Notre-Dame du Réal.

Les élèves du collège-lycée Saint-Joseph de Gap en langue chinoise assisteront à cet événement. Ils auront à cœur de faire connaître combien ils sont déjà imprégnés de culture chinoise. Le documentaire Le Samaritain de Shanghaï sera projeté à leur intention lors de cette commémoration.