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 Une visite guidée de la ville, ce mardi


 

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Embrun, la “Nice des Alpes” et ses rues anciennes à découvrir
avec une guide conférencière ce mardi.  Photo Le DL /Bernard BRABANT

Le service patrimoine de la communauté de communes propose une visite guidée de la ville d’Embrun ce mardi 18 avril à 14 h 30.

Passages couverts, ruelles étroites et sinueuses, portes sculptées… Il y a du Moyen-Âge dans l’air. Cette cité antique fièrement perchée sur son roc est aussi une capitale religieuse jusqu’à la Révolution française. À la croisée des cultures provençales, dauphinoises et italiennes, son riche passé et ses façades colorées en font un lieu de villégiature dès le XIXe  siècle.

Rendez-vous devant la cathédrale au porche aux lions.
 


Tarifs : 6,50 €, réduit 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Réservations obligatoires dans les offices de tourisme de Serre-Ponçon ou sur www.exploreserreponcon. com


 

(Article paru dans le Dauphiné Libéré du dimanche 16 avril 2023)

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Conférence le 21 avril – “Le lion de Napoléon III”
Voyage dans les Hautes-Alpes du Second Empire
par Mattéo BIANCHI


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napoleon-iii-225x300.jpgVendredi 21 avril à 18h

Salle de la Cinémathèque de Montagne

7 bis Rue du Forest d’Entrais – GAP


Le cent-cinquantenaire de la mort de l’empereur Napoléon III est l’occasion d’entamer un voyage au cœur des Hautes-Alpes du Second Empire.

►Comment la population des Hautes-Alpes a-t-elle vécu le règne du neveu de Napoléon Ier ? La politique impériale sur ce territoire a-t-elle suffi à reconquérir une population opposée au coup d’État de 1851 ?

►Comment a été entretenue sur le département, notamment par le souvenir du «Vol de l’Aigle», une mémoire singulière ?
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►Quelle place les Hautes-Alpes ont-elles pris dans le monde politique du Second Empire ? Des carrières comme celles des députés Pascal Joseph Faure, Maurice Désiré Garnier ou Clément Duvernois, successivement députés du département au Corps législatif de l’Empire, sont-elles représentatives de la classe politique du régime ?

Matteo POTTIER BIANCHI amorce ce droit d’inventaire entre les Hautes-Alpes et un règne qu’il convient aujourd’hui de réévaluer.


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Le conférencier: .Haut-alpin d’origine, Mattéo BIANCHI a rejoint Paris pour suivre un cursus en histoire au sein de Sorbonne Université. Titulaire d’un master, il prépare aujourd’hui un doctorat. Spécialiste d’histoire institutionnelle, culturelle et politique, ses travaux universitaires portent sur la Cour des comptes sous le Second Empire.

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32e ÉDITION DU SALON DES ARTS DE LA VILLE D’EMBRUN

Du mercredi 19 juillet au samedi 12 août 2023

Salle de la Manutention, Espace Delaroche

 

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Le Salon des Arts de la ville d’Embrun est un évènement incontournable de la saison culturelle. Cette exposition, dédiée
aux arts plastiques, est ouverte gratuitement au public durant la période estivale. Elle a pour objectif de permettre aux artistes de
faire connaître et partager leur passion avec la population locale et touristique. C’est au cœur de la cité, dans le bâtiment de
la Manutention, que cette exposition collective est ouverte aux artistes professionnels et amateurs afin de valoriser leurs
différents talents durant trois semaines.

 

► Les artistes souhaitant déposer leur candidature sont invités à remplir le dossier en pièce jointe de ce mail et à le
renvoyer
au plus tard le vendredi 14 avril 2023 au service culturel de la commune par mail ou par courrier postal.

 


Vous pouvez également retrouver le dossier de candidature en téléchargement sur le site internet de la ville d’Embrun :
https://www.ville-embrun.fr/actualites/appel-candidature-salon-arts-2023-ville-dembrun

 

Les candidatures seront étudiées avec attention par les membres du jury du Salon des Arts et une réponse sera envoyée à chaque artiste.


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Paru dans le Dauphiné Libéré du samedi 25 mars 2021
 

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L’horloge de l’hôtel de ville. Elle a possédé trois aiguilles. Deux aiguilles dorées pour donner l’heure locale et une grande noire pour indiquer l’heure de Paris.  © Photo Le DL  

Heures et malheurs des horloges d’Embrun

À l’occasion du changement d’heure, qui interviendra dans la nuit de samedi à dimanche, voici la petite histoire des horloges d’Embrun.

(Article de Bernard BRABANT © Le Dauphiné Libéré)
 

Avant le téléphone portable, avant la montre au poignet, il y avait deux moyens pour connaître l’heure, même quand il n’y avait pas de soleil. Les plus riches sortaient leur montre gousset reliée à leur poche par une chaîne. Les autres habitants jetaient un œil aux horloges publiques. Leurs carillons toutes les demi-heures, voire tous les quarts d’heure, rythmaient la vie jusque dans les champs autour d’Embrun. Censées donner la bonne heure, les horloges ont eu aussi leurs petits malheurs.
 

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La-cathedrale Notre-Dame-du-Réal et son-horloge-photo-le-DL-Vincent Ollivier




►L’horloge de la cathédrale a été oubliée

L’horloge de la cathédrale se trouvait d’abord à la base du clocher. Le 18 juin 1852, la foudre s’abat sur le clocher. Une fois reconstruit, on s’aperçoit que l’horloge a été oubliée. Un cadran sera plaqué sur la façade 12 ans après la fin des travaux.



L’horloge de la mairie bloquée par une queue de rat

Lundi 6 octobre 1890, l’horloge sur le fronton de la mairie refuse de sonner les 12 coups de minuit. Monsieur Eydoux, l’horloger communal, découvre vite l’origine de la panne : tout ce beau mécanisme est coincé par une queue de rat prise dans un engrenage. L’animal tête-en-l’air se doutait que l’horloger lui ferait passer un sale quart d’heure. Il a préféré s’enfuir. Quitte à se séparer définitivement de son bel appendice et d’en faire don à la commune.

Cinq ans plus tôt, le conseil municipal décide d’installer une horloge avec un beau cadran lumineux. Une horloge à ses débuts riche de trois aiguilles. Deux de couleur dorée donnent l’heure locale alignée sur le soleil. Une troisième grande aiguille noire indique l’heure de Paris. Ce qui se fait dans les villes accueillant le chemin de fer. Les horaires de train sont calés sur l’heure de la capitale. En 1891, cette aiguille disparaît, puisqu’une nouvelle loi oblige toutes les horloges à s’aligner sur l’heure parisienne.

Une horloge précédente avait été achetée en 1769 à l’abbaye de Boscodon.
 

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L'horloge de la gare d'Embrun
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L’horloge de la gare indique l’heure pour des trains en retard

La gare, entrant en service en 1883, est munie d’une belle horloge. À l’heure de Paris ? Pas tout à fait : pour ne pas décourager les voyageurs non ponctuels, on décide partout en France que l’heure du chemin de fer serait en retard de cinq minutes sur l’heure de Paris.
 

Une souscription pour l’horloge du collège

La construction du collège (école Cézanne) met à mal les finances d’une commune en difficulté. L’horloge du nouveau bâtiment est financée par une souscription lancée en 1896.
 

L’horloge de l’hôpital illisible

En bas de ville, on peut aussi consulter l’horloge de l’hôpital aujourd’hui disparu. Enfin presque. En 1896, le cadran n’est plus “qu’une simple circonférence”. Il n’a “ni couleur, ni heures de marquées visiblement”, se plaint un lecteur du journal La Durance. Avec des horloges aux quatre coins de la ville, voilà de quoi réjouir les Embrunais les plus ponctuels. Pas du tout. “Nous souhaitons, pour l’année 1895, que les trois ou quatre horloges publiques de notre ville marchent ensemble et qu’il ne continue pas à y avoir entre elles des écarts de dix à quinze minutes. C’est gênant et troublant”, juge le journal.

C’est peut-être de là que vient le fameux quart d’heure embrunais. L’imprécision de toutes ces horloges aurait provoqué, chez certains habitants, un retard de 15 minutes.

Décalage fatal que même leurs descendants n’ont jamais pu rattraper depuis, quand ils se rendent à des réunions.

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Paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du jeudi 23 mars 2023 , un article de Guillaume Faure : © Le DAUPHINE LIBERE


DL_Arnoux_Capture d’écran 2023-03-23 114910.jpgComment les agents secrets sont intervenus dans nos vallées
 

Antoine Arnoux a publié La guerre secrète dans les Alpes du Sud. Pour cet Embrunais d’origine, il y a la volonté de raconter des histoires locales souvent méconnues. En l’occurrence, celle des agents secrets britanniques, américains, français durant la Seconde Guerre mondiale.

Dl_Arnoux_Livre.jpgUne recherche personnelle peut parfois mener à entreprendre un travail de chercheur. Et à la publication d’un ouvrage ! Antoine Arnoux, originaire d’Embrun et vivant aujourd’hui près de Lyon, vient de l’expérimenter avec la parution de La guerre secrète dans les Alpes du Sud. « Je faisais des recherches sur l’Embrunais durant la Seconde Guerre mondiale, retrace ce quadragénaire. Dans des archives anglaises, je découvre que des commandos ont fait sauter le pont de Savines. C’était avec des commandos interalliés Jedburgh , composés de trois hommes parachutés en territoire(s) ennemi(s). Le rôle était d’intervenir dans des maquis, organiser des parachutages d’armes, réaliser des sabotages, prendre des informations.»

►Dans une France en guerre, le rôle du "SOE" britannique.

La toile d’informations se tisse peu à peu pour Antoine Arnoux : c’est la découverte du SOE, le Special operations executive , un service britannique d’agents secrets. Du réseau Jockey, dont les Alpes du Sud dépendent alors. De leur chef, Francis Cammaerts alias “Roger”. Mais aussi des missions de l’ Office of strategic services (OSS, qui deviendra la CIA) ou du Bureau central de renseignements et d’action sous l’égide de De Gaulle. « J’ai ainsi retrouvé les lieux de parachutages dans les Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence », décrit l’Embrunais.
Il compulse, en anglais, les rapports officiels de mission comme les comptes rendus parfois romancés. « J’ai fait une sorte de carte chez moi. J’ai posé des questions à des historiens locaux. Et à part quelques sites spécialisés, ce n’était pas une période connue. Le grand public ne savait pas que des commandos étaient venus aider la Résistance », reprend Antoine Arnoux. L’idée du livre était née, avec pour but de « partager ce savoir ».

►Cinq années de travail personnel

Entre la première recherche et la parution du livre il y a plusieurs semaines, cinq ans se sont écoulés. L’histoire et l’archéologie ne sont pourtant pas son métier, mais il s’y consacre sans s’économiser. « Il fallait trouver toutes les informations pertinentes, traduire des tonnes de documents, retrouver les descendants de ces agents. Par exemple, la fille de Francis Cammaerts, il y a eu six mois entre mon message et une réponse », sourit l’auteur.
À ces figures méconnues, Antoine Arnoux donne un relief historique. Il met en lumière leur complémentarité avec les Forces françaises de l’intérieur (FFI). « Si le débarquement de Provence a été efficace, c’est grâce à l’action de ces maquis. Les Allemands s’attendaient à un débarquement », rappelle-t-il. Mais l’intensification des opérations et sabotages, comme le pont de Savines justement, permet d’entraver l’arrivée de renforts et les replis, appuie-t-il. Sans oublier d’autres actions au pont de Prelles (Saint-Martin-de-Queyrières), sur la route entre Montgenèvre et Briançon, au col de Larche comme sur la route Napoléon. Des trains sont visés à Veynes, des chemins de fer sabotés à Manosque.

►Le rôle des femmes mis en lumière

Les femmes sont présentes dans ces réseaux. « Elles transmettaient des messages de maquis en maquis », relate Antoine Arnoux. Elles sont locales, à l’image de l’implication de Suzanne Roos à Briançon ou de Jacqueline Bouquier entre Céreste et Reillanne. Ou internationales, comme Krystyna Skarbek, aristocrate polonaise polyglotte œuvrant pour le SOE avec le nom de guerre Christine Granville et ayant participé à la libération, à Digne-les-Bains, d’un certain… Francis Cammaerts.
Des commandos qui aideront aussi à travailler « main dans la main » avec les partisans italiens. « Une autre partie de l’histoire que l’on oublie », signale l’Embrunais. Et les descendants de ces acteurs de la guerre remis en lumière ? « Ils étaient étonnés par ma démarche. Mais honorés », confie-t-il. Du côté des éditions du Fournel, il y a tout de suite eu un engouement, souligne-t-il. En somme, une histoire secrète qui demande à ne plus l’être. Ça tombe bien : le livre trouve son public depuis sa sortie.

Guillaume FAURE (© Le Dauphiné Libéré)

►Antoine Arnoux fait partie des auteurs attendus au 8e salon du livre et du marque-page, à Laragne-Montéglin, les 1er et 2 avril.
 

 

Dans les rapports de mission de l’OSS, la future CIA…


Mission “Nancy”

« À Seyne, nous avons, à l’improviste, contacté Pauline (Christine), une agente secrète réputée. Ce qui se disait sur son charme féminin n’était pas exagéré. À Guillestre, nous avons rencontré le lieutenant Volpe de la mission anglo-américaine. Il y avait une garnison allemande de 80 hommes. Mais nous avons soupé sous leur nez et nous sommes ensuite sortis de la ville, pour passer la nuit à environ six kilomètres de là.

16 août – Au matin, nous avons continué notre périple via le col d’Izoard jusqu’à Cervières. C’était l’endroit le plus proche de la route Briançon--Montgenèvre que nous puissions rallier avec un véhicule, sans tomber sur les Allemands. Il n’y avait pas de Boches à Cervières, bien que des patrouilles vinssent régulièrement depuis Briançon. Juste avant notre arrivée dans la ville, 30 gendarmes avaient déserté la garnison allemande de Briançon pour nous rejoindre. Ils ne se sont pas révélés très fiables, et nous nous sommes retrouvés avec un important problème de nourriture sur les bras. Nous avons immédiatement cherché toutes les informations disponibles sur la route et nous avons rassemblé tous les explosifs du secteur. »


Mission “Ruth”

« En raison du temps forcément perdu par notre réaffectation, nous avons senti que nos cibles devaient être frappées aussi vite que possible. Cela a pu être fait avec l’aide humaine et les transports du Maquis. Durant les quatre nuits qui ont suivi, nous avons détruit les quatre ponts suivants, situés le long des lignes de communication ennemies dont nous avions la responsabilité : 1. le pont ferroviaire entre Sisteron et Peipin ; 2. le pont ferroviaire entre Digne et Barrême ; 3. le pont routier entre Meyrargues et Pertuis ; 4. le pont ferroviaire entre La Brillanne et Volx. Nous avons découvert, deux jours après notre arrivée à Saint-Jurs, que la voie de chemin de fer au sud dont nous avions la charge (Meyrargues-Draguignan), ne pouvait être utilisée pour du transport militaire. Nous en avons informé Alger qui l’a retiré de notre liste d’impératifs. »

Extraits traduits par Le Dauphiné Libéré des rapports de mission, issus des Archives nationales : OSS Aid to the French Resistance in World War II, fascicules 7 à 11 (72AJ/84 dossier n° 1), 1945.

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Francis Cammaerts alias Roger chef du réseau d’espionnage anglais Jockey dont dépendaient le 04 et 05. Photo prise à Berlin en 1945/1946. Photo de l’album familial des Cammaerts, gentiment fournie par sa fille Francis Cammaerts alias Roger chef du réseau d’espionnage anglais Jockey, dont dépendaient les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

Photo prise à Berlin en 1945-1946.   Photo de l’album familial
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Le commando des forces spéciale Jedburgh : Jean Sassi en 1944, a été parachuté dans la Drôme (vers Dieulefit). Avec ses camarades ils sont passés dans le Vercors puis sont intervenus dans le Champsaur, l’Embrunais, la libération de Gap, dans l’Ubaye et la libération de Briançon. Collection de la famille Sassi Le commando des forces spéciales Jedburgh Jean Sassi en 1944, parachuté dans la Drôme (vers Dieulefit). Avec ses camarades, ils sont passés dans le Vercors puis sont intervenus dans le Champsaur, l’Embrunais, la libération de Gap, dans l’Ubaye et la libération de Briançon.

Photo issue de la collection de la famille Sassi

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Les Alpes à la Renaissance
 

Traverser et découvrir
les Alpes à la Renaissance

Exposition

du 25 janvier au 23 avril 2023

Les Alpes à la Renaissance
Rencontres & projections

Rencontres & Projections

Samedi 25 mars 2023

Affiche expo MarchAlp_redimensionner.jpg Affiche programme 25 mars 23 C1024_1_redimensionner.jpg


 

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LA DURANCE N°123 -  Printemps 2023



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Pour tous nos abonnés, bientôt dans votre boîte aux lettres, en vente aussi :

  • Imprimerie RECTO-VERSO Place de la Mazelière à EMBRUN

SOMMAIRE 
   
1 Editorial
2 Photo : pompiers vétérans - fin 90
3 Témoignage de consuls paru en 1548
4 La chapele des Vabres de Saint-Sauveu
5 Catastrophe des Puys et Réallon
6-7 La transhumance
8-9 Comment est né le département des Hautes-Alpes
10-11 Mgr de Leyssin :
un personnage au crépuscule de Boscodon (suite)
12-13 A Boscodon, un ordre nouveau (suite)
13 Les 800 ans de N.D. d'Embrun
14 Vie de l'association
15 Le curé de Châteauroux
16 À la cantonade


Pour vous abonner et adhérer à l'association, cliquez [ICI]

►Voir aussi :  
       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

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►La ville d’Embrun a le plaisir de vous informer des prochaines causeries ! AFFICHE CAUSERIES_redimensionner.jpg

LE BARON ANTHOINE

Un Embrunais ouvre les portes du commerce entre Marseille et la mer Noire

Par Christian Gueneau 

Vendredi 10 mars à 18h
Salle de la Manutention – Gratuit

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Le Baron Anthoine, né en 1749 à Embrun, se consacre au grand commerce international à Marseille d’abord et à Constantinople ensuite. Il ouvre un comptoir à Kherson et développe un lien maritime entre la Russie et Marseille.

De retour à Marseille, il en devient le Maire de 1805 à 1813. Allié à la famille Impériale il est anobli par Napoléon Ier.

Destin d’un homme intelligent, entreprenant, habile et chanceux. 

Visuel : Baron Anthoine (1749-1826) 

►La causerie suivante vous fera découvrir
le rôle des archevêques d’Embrun dans l’histoire de France :

 

LA PLACE D’EMBRUN DANS L’HISTOIRE DE FRANCE

Par Maurice Fortoul 

Vendredi 17 mars à 18h
Salle de la Manutention – Gratuit 

Une image contenant bâtiment, ciel, extérieur, tour

Description générée automatiquement

D'Eburodunum à Ambrun, puis Embrun, la cité du Roc détient
un passé d'une densité, d’une richesse insoupçonnée !

Métropole gallo-romaine, évêché puis archevêché,
nous avons sous nos yeux un destin extraordinaire...
 

Nombre de ses archevêques ont été conseillers ou ambassadeurs du Vatican,
des rois de France, chargés de missions diplomatiques qui ont participé à la destinée du pays,rien de moins.

Trois d'entre eux vous seront présentés :
Jacques Gélu (1427-1432) ; François de Tournon (1518-1527) ;
Georges d'Aubusson de la Feuillade (1649-1668).
 

Visuel : Cathédrale Notre-Dame du Réal, symbole de l'influence des archevêques d'Embrun

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LA GUERRE SECRÈTELivre_Arnoux.jpeg
DANS LES ALPES DU SUD  

Par Antoine Arnoux  

Cet ouvrage permet la mise en lumière de l’intervention d’hommes et de femmes des différents services secrets alliés durant la seconde guerre mondiale
dans les Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence.

Ces agents du SOE britannique, de l’OSS (futur CIA) et du BCRA du général de Gaulle, sont intervenus afin de préparer
le débarquement de Provence du 15 août 1944 et sa progression dans les terres.

 

Venez découvrir le récit des missions réalisées par ces espions et commandos qui se sont déroulées sur les bords de la Durance, le long de la route Napoléonienne,
ainsi que dans l’Ubaye, le Queyras, le Briançonnais et dans bien d’autres vallées de notre région.

Toutes les informations viennent de rapports officiels ainsi que des mémoires des différents protagonistes de l’époque,
avec des documents inédits, dont des photos encore jamais vus d’Embrun en 1944

Éditeur : Les éditions du Fournel. 
198 pages, prix : 27€.

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Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du vendredi 3 février 2023

DL_2023_02_03_Inventaire_redimensionner_2.pngLa communauté de communes de Serre-Ponçon a lancé l’inventaire du bâti religieux sur Serre-Ponçon, avec l’aide de la région Sud (voir notre édition de ce jeudi 2 février). Elle en a confié la mission à Memoriae, une agence spécialisée pilotée par Julie Aycard. Pour que cet inventaire soit complet, cette experte a besoin du concours de tous ceux qui peuvent communiquer des archives ou signaler des endroits bâtis où se sont déroulées des cérémonies : chapelles, croix de mission, oratoires.

Pour Julie Aycard, le concours des habitants est indispensable : « J’attends de la population qu’elle me signale ces lieux même s’ils sont du domaine privé. Il y a les chapelles qui sont dans des hameaux un peu éloignés ou en alpage. Je ne les trouverai pas forcément toutes. Il y a aussi les anciens bâtiments religieux transformés qui passent aujourd’hui inaperçus. »

L’inventaire vise ce qui est bâti, et non les objets de cultes ou statues. Il concerne toutes les religions.

« J’attends aussi des archives possibles. En particulier des photos. Des fois, on prend des photos d’un édifice au cours d’une fête de famille. On ne s’en rend pas forcément compte, mais en fait, on garde une trace de l’édifice en arrière-plan. Cela m’intéresse, car je vois une évolution du bâti pendant toutes ces dernières années. »

Le contact pour transmettre ces informations est Corine Clivio : c.clivio @ccserreponcon.com Tél. 04 92 44 15 12.

► VOIR AUSSI le site web de notre association :  :

► ASEPE - Chapelles et oratoires de l'Embrunais (patrimoine-embrunais.fr)


Article paru dans le DAUPHINÉ LIBÉRÉ du jeudi 2 février 2023

DL_Inventaire_Patrimoine.jpgIl y a la cathédrale, l’abbaye de Boscodon, les églises dans les villages. À côté de ces édifices religieux reconnus, on trouve de multiples chapelles dans les hameaux ou les alpages, des croix de mission, des oratoires, des prieurés… La communauté de communes de Serre-Ponçon (CCSP), en partenariat avec la Région Paca, a décidé de recenser toutes les constructions où se sont déroulés des cultes, processions ou pèlerinages.

Ce lundi 30 janvier à la Manutention, Pierre Vollaire, vice-président de la CCSP en charge de l’aménagement du territoire, présidait une réunion publique pour lancer ce travail d’inventaire. Le premier depuis 1948. La trentaine de personnes présentes a pu faire la connaissance de Julie Aycard, de l’agence spécialisée Memoriae. Elle mènera cette vaste opération sur deux à trois ans. Cette spécialiste de l’art médiéval commencera par Embrun puis ratissera le territoire en commençant par la partie nord.

Pour Julie Ayca.rd, chaque bâtiment visité demande un travail méthodique : « J’y passe entre une demi-heure et trois jours. Je prends de 100 à 3 000 photos. Je les étudie. Je réfléchis à ce que me dit le bâtiment. Je commence à échafauder des hypothèses sur la manière dont il a été construit. Qui a décidé de sa construction ? Je consulte ensuite les archives qui existent encore, pour valider ou non mes suppositions. » Toutes ces données sont entrées dans une base de données nationale.

Un inventaire qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives

Outre l’inventaire, cette spécialiste amènera de nouvelles informations sur ce que l’on croyait connaître. Sa première visite à la cathédrale d’Embrun pourrait ouvrir de nouvelles perspectives. De quoi réjouir les guides conférenciers : « Il y a toute une littérature sur la cathédrale, mais le bâti n’a jamais été vraiment regardé pierre par pierre, comme le fait Julie. Cela va chambouler des savoirs que l’on croyait acquis. Elle pense avoir une idée sur la cathédrale primitive. »

« Il y aura sûrement une réunion publique à Embrun pour restituer l’inventaire de la cité », avance la spécialiste.

On pourra également consulter les informations récoltées sur dossier sinventaire.maregionsud.fr. C’est le site du service de l’inventaire général du patrimoine de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui encadre les recherches effectuées

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